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L'Ordre Soviétique En Europe Orientale (1945-1990)

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de terreur dans les Démocratie Populaires, afin d’éviter tout révolte. La Police Politique redoutable alimente aussi ce climat de peur. La propagande est également importante, pour donner une belle image de l’URSS, avec notamment le Culte de la personnalité, qui est la mise en avant de Staline, culminant à son soixante dixième anniversaire, où il reçoit des trains entiers chargés de présents.

Enfin, les Soviétiques cherchent à souder les Démocratie Populaires à l’URSS par des alliances. La première est le Kominform, créée en mars 1947, et rassemble les Démocraties Populaires sous le contrôle de l’URSS. Cette alliance est une réaction au plan Marshall, une aide économique donnée par les Etats-Unis aux Européens. Les Soviétiques forcent les Démocraties Populaires à refuser cette aide, les faisant ainsi rompre avec le socialisme et le libéralisme. Les pays d’Europe de l’Est sont donc forcés de s’aligner sur l’URSS et son parti unique. En 1949, une seconde alliance est créée : le CAEM, qui est une mise en commun des richesses des pays d’Europe de l’Est, sous les ordres de l’Union Soviétique. Les Démocraties Populaires sont donc exploitées économiquement. Enfin, l’URSS à également mis en place une alliance militaire : la Pacte de Varsovie. Par toutes ces alliances, les Pays d’Europe de l’Est sont donc bel et bien soudés à l’Union Soviétique, sous un régime totalitaire.

Durant ces quarante-cinq années de Démocraties Populaires, la tutelle soviétique fut en effet totalitaire et autoritaire. Malgré les affirmations des membres du parti, disant que l’URSS est une démocratie, elle est bien une dictature, puisque le seul parti autorisé est le parti communiste. On retrouve donc dans les démocraties Populaires des dictatures, puisqu’elles sont forcées de suivre le modèle soviétique. De plus, l’économie est dirigée et contrôlée, notamment avec le CAEM, mais aussi avec l’économie planifiée, ce qui signifie une économie dirigée avec des plans de production. Ceci a pour but une industrialisation rapide et efficace pour moderniser les pays. Les terres sont aussi collectivisées, c’est-à-dire qu’elles sont partagées, mise en commun, dans le but de réduire les inégalités. La société est aussi encadrées, et on voit des avancées sociales, avec par exemple la favorisation de l’éducation. De plus, on voit se développer un encadrement sanitaire pour la population, ainsi qu’une protection sociale. Le gouvernement encadre aussi la population grâce aux manifestations communistes, comme les jeunesses communistes, ou autres organisations culturelles.

Mais ces réformes n’apportent pas que des améliorations dans les Démocraties Populaires. L’économie dirigée, par exemple, provoque une situation de pénurie, car les besoins de la population sont mal évalués. Les biens d’équipement et la production militaire sont favorisés, au détriment des biens de consommation. Les Démocraties Populaires vont traverser une dure période de manque. De plus, la collectivisation ne plaît pas à tout le monde. Beaucoup de paysans résistent et refusent de partager leurs terres. Ceci entraînera des révoltes, réprimées.

Ces années ne sont en effet pas vraiment dénuées de révoltes ; au contraire, les insurrections sont importantes, mais beaucoup réprimées. La mort de Staline en 1953 donne de l’espoir aux populations, et la peur diminuant, plus de révoltes ont lieu. De plus, en 1956, Khrouchtchev met fin au Kominform. Des insurrections naissent donc, tout d’abord contre les conditions de vie et de travail. Les populations sont consciente de la situation de dictature dans laquelle ils se trouvent et réclament une démocratie. En septembre 1956, un mouvement hongrois dirigé par les étudiants et les intellectuels réclame cela. Mais le mouvement sera vite écrasé par les troupes soviétiques, car, en effet, même si Staline est mort, la dictature n’est pas encore terminée. En 1968, le « printemps de Prague » est également écrasé. Le parti communiste du pays cherchait à assouplir la planification et à instaurer la liberté d’expression. La répression est violente. Dans tous les pays de l’Est, seuls les yougoslaves résisteront à la stalinisation, refusant de rejoindre le CAEM et le Pacte de Varsovie. En 1948, l’Union soviétique rompt avec la Yougoslavie. L’Albanie suivra en 1968 le même chemin. On voit donc que certains pays, malgré la répression, parviennent à se dégager de l’étreinte soviétique.

Dans les années 1970, les Démocraties Populaires traversent une période de crise économique. Ceci est dut à la planification ; les ouvriers qui en ont marre des pénuries qui persistent, se mettent à démissionner massivement. De plus, des grèves et des manifestations on de plus en plus lieu, comme en Roumanie, avec les d’importantes grèves des mineurs en 1977 et 1981, et en Pologne en 1976 où des ouvriers organisent des manifestations. L’économie qui commençait donc à croître s’arrête durant cette période, et se met à décroître. Les mouvements de contestations se développe énormément durant cette période, avec notamment la Charte 77 en Tchécoslovaquie, qui énumère les revendications des intellectuels du pays. C’est en Pologne que naît le premier syndicat interdépendant, Solidarité, en 1980, et qui est développé grâce à un grand mouvement social dans le pays. Les populations commencent donc à s’exprimer et se révolter.

Gorbatchev, secrétaire général du Parti dès 1985, lance des réformes qui

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