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Lecture Analytique Le Pere Goriot

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sur la noirceur morale :

Lieu qui incarne un forme de marginalité. Tout cela est souligné par différents procédés d’écritures :

-Champ lexical de la saleté : « …cette illustre vallée de platra incessamment près de tomber et de ruisseau noir de boue ».

Ce sont des expressions hyperboliques qui soulignent la pauvreté.

-« Dans cette illustre vallée », l’emploi du démonstratif suggère qu’il s’agit d’un quartier réputé pour son aspect miséreux.

Indices temporels : On relève des notations comme « depuis 40ans » qui suggère la véracité de l’histoire, qui aide le lecteur à adhérer. On relève aussi « 1819 »époque à laquelle ce drame commence : on note l’effet produit par l’année qui est une datation précise, par ailleurs « dans ces temps de douloureuses littérature », cette remarque inscrit l’histoire dans l’époque de l’auteur et de son lecteur contemporain, cela contribue à l’adhésion. Il y a aussi une remarque sur les temps verbaux : on relève plusieurs occurrence du présent d’énonciation, « il est nécessaire de l’employé ici… », « Le doute est permis », « vous qui tenez ce livre d’une main blanche ».

Ce sont des indices qui sont au service du réalisme.

On remarque aussi de fausses pistes et un faux départ : L’auteur multiplie les fausses pistes ce qui induit le lecteur en erreur (il procède comme les auteurs de romans policiers)

- le personnage éponyme qui donne son nom au titre est à peine mentionné (Père Goriot) à la fin du passage.

- On n’a pas beaucoup d’infos sur les personnages évoqué :« Mme Vauquer, une pauvre jeune fille, un garçon »+ d’autres personnages évoqués de façon globale : « …Des hommes et des femmes, des jeunes gens et des vieillards »

Le lecteur est en droit de s’interroger si ces personnages vont avoir un rôle important ou seulement un rôle secondaire.

Les interruption du récit à plusieurs reprises correspond à un discours du narrateur : c’est un procédé déroutant pour le lecteur qui va se demander quelle histoire va lui être raconter. Ce passage suscite des attentes et des interrogations= incipit.

En même temps qu’il présente les caractéristiques d’un incipit, le texte attire l’attention sur le rôle que va jouer le lieu de l’action.

II) Paris = le théâtre des passions : Paris est présenté comme le lieu ou naissent et se développent toute sortes de passions et ou on observe les caractères les plus variés, les plus opposés. Le passage qui commence p 22 « Les particularité de cette scène…. Marche glorieuse » occupe une position centrale, il nous décrit bien la ville comme un magma de passion et de caractère ou se mêle les souffrances et les joies.

- Dans ce passage, il n’y a aucune allusion aux personnages qui vivent dans cette ville. Les gens ne sont évoqué qu’a travers leur caractères et leur sentiments : « souffrance », « les égoïsmes » = procédés métonymiques, ils mettent en relief l’importance des sentiments.

- Antithèses : « souffrances réelles », « joies souvent fausses ». L’auteur souligne la présence d’une détresse morale profonde qui existe à côté d’une forme de bonheur, de la réussite.

- Expressions hyperboliques : « …si terriblement agitée »,« …je ne sais quoi d’exorbitant »

- Comparaisons : « Le char de la civilisation (…) marche glorieuse ». L’auteur fait une allusion très sévère à la cruauté, l’indifférence des gens dans la société devant le malheur des autres.

Paris est présenté comme un terrain privilégié qui observe la réalité, qui nous livre ses observations un peu comme un enquêteur social.

Paris : un cadre romanesque : les contrastes des milieux que présente paris permettent au romancier d’établir des oppositions, il y a une opposition marquée, c’est entre un espace public et privé : on a l’évocation d’un lieu privé : « un pension bourgeoise », ce lieu est bien délimité dans l’espace « entre quartier latin et faubourgs St marceau », « connue sous le nom de maison Vauquer », ça suggère qu’il y a des habitués de cette maison.

Par opposition, évocation d’un lieu public : « Dans cette illustre vallée » qui suggère un espace vaste et très peuplé » = terme métaphorique.

Présence de mots comme « agglomération », « civilisation » qui donne une idée de grandeur, ils désignent l’ensemble de le population. Le décor de Paris et notamment les quartiers pauvres et sombres vont permettre à l’auteur de structurer son espace et son action romanesque.

Cette description amène l’auteur à évoquer « les secrètes infortunes » de son personnage éponyme et à tisser un dialogue avec le lecteur pour finalement l’éclairer sur son projet.

III) Dialogue entre le lecteur et l’auteur : Le narrateur se manifeste dans les commentaires qu’il apporte : « En quelque discrédit (…) le doute est permis ».Le narrateur s’adresse au lecteur à la fin du texte. On relève la reprise du pronom de la 2e personne « vous ». Le lecteur est désigné par l’expression « main blanche » = main innocente, d’après l’auteur, le lecteur n’a peut être pas vu, compris tout le mal qui existe dans la société.

« Ainsi pleurez vous (…) roman » = un lien d’intimité se noue entre le lecteur et l’auteur.

Projet du romancier : Un projet réaliste de décrire la société, d’ailleurs dans l’ensemble de la Comédie Humaine il veut décrire la société comme un milieu ou domine passion vie…, à tel point que le lecteur aura peut être du mal à croire facilement que cette description de la société et du mal reflète la réalité : « En mettant votre insensibilité sur le compte de l’auteur… »

Conclusion : Incipit qui correspond aux attentes, passage qui est capital = permet au lecteur d’entrer dans la fiction et qui présente le cadre spatio–temporel. Ce passage fournit aussi les clefs pour la lecture de la suite du roman.

2eme lecture analytique : p37-39

Intro : Le passage se situe au début du roman dans le Paris de la Restauration.

Il s’agit de la présentation des locataires de la pension Vauquer. Cette présentation vient juste après la description de la pension elle-même. L’un des personnages est présenté comme un être hors du commun au passé mystérieux, de plus il retient l’attention et il intrigue.

Pour le personnage de Vautrin, Balzac s’est inspiré de Vidocq qui est personnage réel, un personnage historique (1775-1857). Il était chef de police.

Pb : En quoi le portrait dressé ici fait-il de Vautrin un personnage mystérieux ou énigmatique ?

I) Texte présente à la fois un personnage fascinant et inquiétant

Contradictions dans ce portrait :

- Le physique massif et bestial = lexique descriptif révélateur : « Il était un de ces gens (…) phalanges »,« sa figure offrait des signes de dureté » + insistance sur la profondeur de son regard : « regard profond », « son œil semblait aller au fond de toute les questions ».

- Indice de portrait moral = « L’épouvantable profondeur de son caractère » + allusion à son sang froid et au fait qu’il s’agit de quelqu’un de secret : « …qu’il y avait au fond de sa vie un mystère soigneusement enfoui ». Mais il y a aussi des indices qui viennent s’opposer à ses caractéristiques = allusion à sa gaieté, à ses manières :« ses manières souples… », le fait qu’il soit obligeant et rieur.

On remarque un contraste entre 2 aspects de sa personnalité, entre un physique plutôt brutal et une certaine jovialité.

Ce côté contradictoire donne déjà un certain mystère au personnage.

Etre hors norme, d’exception : Par sa force physique : « fameux gaillard », on a une connotation péjorative et méliorative à la fois.

Son aisance matériel : « il avait prêté plusieurs fois de l’argent…(p37), « un trait de son caractère était de payer généreusement 15 francs par mois pour la GLORIA » (p38).

Son autorité, le fait qu’il bénéficie d’un traitement de faveur de la par de Mme Vauquer, il y a le respect qu’il inspire aux autres personnages : « nul ne pouvait pénétrer ni ses pensées, ni ses occupations ». C’est comme s’il avait mis des barrières entre lui et les autres.

Sa perspicacité et son expérience : « il savait, ou devinait les affaires de ceux qui l’entourait ».

Ses connaissances, il impressionne, cette abondance de connaissance se traduit par une énumération : « il connaissait tout d’ailleurs (…) et les prisons ». (p37)

Il se distingue aussi par une certaine liberté, une indépendance dans les jugements qu’il porte, il n’hésite pas à montrer ses idées au risque de déplaire, il n’hésite pas à dénoncer ou critiquer.

Tout cela fait de lui un personnage fascinant et qui retient l’attention.

Un personnage qui intrique et qui inquiète en même temps :

Il

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