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Suis Je Le Même Dans Des Temps Différents ?

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il faut aussi définir la pensée, en effet c'est ce qui permet à la conscience d’exister, mais elle n’existe pas uniquement pour elle-même, la pensée ne se résume donc pas au solipsisme. Descartes, établi la pensé pour l'autre, effectivement, Descartes, définit le cogito qui est la prise en conscience d'une pensé elle-même étant qu'être de pensé nous sommes alors souverain de nos pensés, donc l’individu déduit son identité de sa pensée, cependant il ne pense pas uniquement pour lui, mais pour autrui. Alors autrui à donc une place dans le cogito. On peut alors dire qu'une personne forge son identité par ses rencontres avec autrui et par les expériences qu'il vécues.

La rencontre avec autrui a pour but de savoir si une personne acquiert sur elle-même au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences donc à travers l’autre, cette altérité peut s'expliquer par la thèse d'Hegel qui se définit par une relation qui passe automatiquement par le conflit.

Pour Hegel, toute rencontre avec autrui ne débute jamais par l'amour ou la sympathie, mais par le conflit, car toute conscience ne peut se posé qu'en opposant et chaume tant à la négation de l'autre pour en tirer sa propre identité, en outre tendre vers son unité absolue. Cependant à se stade du conflit les deux conscience ne peuvent s'entendre donc seulement se juger et s'évaluer. Cette relation ne résulte donc pas d’une réflexion du sujet sur lui-même, mais d’une rencontre conflictuel avec autrui. L’identité de la conscience du sujet sera toujours opposé face à la personne rencontrée et ne sera jamais la même car cela dépend celui qui se présente devant moi. Il y a donc deux conscience qui s'oppose, une conscience dit vainqueur, c'est celui qui à mis la liberté au dessus de la vie et une conscience vaincue, qui a préféré la vie à la liberté. Hegel définit alors une dialectique du maître et de l’esclave au XIX ème siècles, qui traduit les rapports conflictuelles entre le sujet et autrui. Si autrui domine la conscience du sujet, après le conflit entre leurs deux consciences, alors le sujet sera soumis à sa volonté donc à celle du maître.

Le maître peut alors jouir des produit du travail de son esclave et donc ne lui impose aucune résistance mais le maître sombre dans l'oisiveté et deviendra peut à peut dépendant de son esclave, alors que le sujet mène alors une existence de servitude, il est alors soumis au maître, et forge son identité par rapport à celui-ci. C'est alors le maître qui impose l'identité de esclave, il n'est donc plus maître de lui même car l'esclave doit se soumettre à l'identité qu'on lui a octroyé.

Mais arrivera t-il à retrouver son identité propre et sortir de cette servitude qu'on lui a imposé?

On peut alors dire que le sujet forge son identité par rapport au lien qu'il établit avec autrui. Si ce lien dépasse le conflit qui a était conçu en premier lieu, son identité va varié dans le temps.

Mais est-ce qu'autrui peut être le médiateur entre moi et moi-même?

Sartre a essayé de répondre à cette question en définissant autrui comme médiateur indispensable, j'existe par le regard de l'autre et par l'apparence que je lui donne, je peut alors dire que je varie selon autrui donc je ne suis pas le même en des temps différents. En effet pour Sartre, il faut médiateur indispensable entre moi et moi-même, tout d'abord c'est le regard que nous portons à autrui qui divulgue son existence. Si le conflit reste le mode générique d'une rencontre avec autrui, autrui cesse d'être un obstacle à ma liberté cela se nomme la transparence. En effet derrière le regard s'élève une conscience qui juge autrui. L'apparence représente un mode relationnelle mais n'est pas désigné par l'extériorité d'un être derrière laquelle se dissimulerais la réelle personnalité du sujet. L'individu tel qu'il soit est définit celons les conditions d'apparitions qui le manifeste c'est à dire que son existence ne revoit pas qu'à elle même et dépend du regard de l'autre. C'est à dire qu'en premier lieu, c'est moi qui regarde autrui donc qui le juge puis en second lieu, c'est autrui qui me regarde, c'est alors à travers son regard qu'il va porter un jugement sur moi. Si à travers se regard, autrui évalue qui je suis, je suis alors modifié, déformé, mon identité n'est plus celle que je m'était approprié. Que signifie la vision de l'autre sur moi? on peut répondre à cette question avec l'exemple de Sartre, le sujet regarde à travers une serrure, j'observe, la curiosité et trop forte quelque chose nous interpelle, une conversation ou alors une situation. C'est alors que quelqu'un survient, je viens d'être surpris par autrui. Le regard est une forme de jugement, une forme existentielle, la présence d'autrui par se seul surgissement, va me changifier, me chosifier, me temporaliser, en se sens il va solidifier mes possibilité d'action. C'est alors que je prends conscience de ce que je fais par la manière d'être vue par autrui. On peut dire qu'à cet instant je me vois, parce qu'on me voit. je suis l'objet d'un regard, c'est la honte qui survient et dans la honte je perçoit le regard d'autrui et moi-même dans ce regard. Je suis alors devenue objet pour autrui. je suis figé dans un état qui ne me laisse plus libre d'agir. Si le sujet agis par rapport à autrui il va essayer de se donner une autre image pour contredire le jugement de l'autre. C'est l'autre qui me fait être. Sartre l'établira dans Le Sursis : " On me voit donc je suis (…) Celui qui me voit… me fait être ; je suis comme il me voit ". C'est alors qu'autrui peut me déformer à sa guise. Ainsi, Sartre place le regard d’autrui comme juge du sujet, autrui devient le médiateur indispensable entre moi et moi-même. Autrui va me chosifié, mais notre apparence est alors subjective selon autrui, C'est pourquoi autrui représentée une structure psychique indispensable entre moi et moi même, il est alors évident de s'en détacher sous peine d'être réduit à une chose soumise à la volonté d'autrui. Mais le moi est-il donc désespérément soumit au changement ?

Hume définit l'identité du moi comme une substance pensante qui est une illusion, en effet notre conscience est constamment interrompue que cela soit par par le sommeil, la distraction, ou d'autres émotions. Pour Hume le "Je" n'est qu'un mot pour désigner une succession d'états et de perceptions. Je ne suis donc jamais le même dans le temps, ou je ne suis jamais moi-même.

La conscience est fondée sur une expérience, celle du "moi". cette expérience est une introspection qui nous conduit à l'idée d'un "moi". Hume va analyser l'introspection que fait le sujet, qui aboutira à la construction d'un "moi". L’idée du "moi", c’est l’idée de quelque chose qui reste identique à travers le temps, c'est quelque chose de simple mais avec des impressions susceptibles d'engendré l'idée du moi, le moi étant ce qui doute, ce qui pense. Une impression, c'est l'unité ultime, elle est instantanée, donc elle ne dure pas. Quand "j'entre en moi-même", ce n’est pas le moi qui entre véridiquement, mais c'est une impression. Par exemple, je perçois pas que mon moi a froid, mais je prends conscience que j’ai froid. "Entrer en soi-même", pour Hume, c’est prendre conscience de quelque chose, et ne pas s’apercevoir que je suis une conscience. Ce que je découvre par l'introspection, se n'est pas le moi mais par les impressions.

Si l'impression est sans idée, alors, elle ne peut jamais engendre l'idée d'un moi, s'il est défini comme identique à travers le temps. Ce dont on peut rendre compte dans l'expérience, c'est seulement d'une série d'impressions discontinues, il n'y a donc nulle part d'évidence d'un "moi" qui aurait des impressions. Hume finit par arriver à une nouvelle définition de la conscience, une conscience, n’est rien d’autre qu’une série d’impressions.

Si l'on se réfère maintenant à l'inconscient, on remarque l'on peut changer sans vraiment s'en rendre compte.

Il est vrai que dans la première topique freudienne qui est le refoulement, on constate que le sujet peut présenter des troubles psychiques et des complexes. En d'autre terme, Il existe en chacun de nous un pouvoir de censure qui provient de l'intériorisation progressive des règles morales alors l’individu est trompé par un désir qu'il refoule, cela peut alors aboutir un conflit intérieur, qui altéra sa personnalité. Lorsque l'on parle mon changement, est-il seulement lié à ma pensé ? Le changement qui s'opère en moi-même peut être au niveau de la pensé ou de notre identité mais aussi au niveau extérieure, c'est à dire physiquement, en effet on remarque au niveau de l'apparence, que le corps change, car ses cellules vieillisse, en effet je ne ressemble plus au bébé que je fut, c'est à dire que le sujet ne reste pas le même tout au long de sa vie, il est donc vérifié scientifiquement que l'on évolue

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