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Amélie Nothomb

Note de Recherches : Amélie Nothomb. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
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e d’espace surtout dans les villes, et les couples vivent de moins en moins avec leurs parents (comme c’est l’habitude par le passé).

- Le but de la plupart des Japonais est d’avoir leur propre maison ; c’est horriblement cher au Japon alors ils louent à plusieurs ; dans la famille, on distingue les « intérieurs » (uchi) et les « extérieurs » (soto) => les père et mère / les tantes, oncles, etc …

- Age de mariage : en moyenne pour les Japonais : hommes = 28, femmes = 23,5 ; si une femme n’est pas mariée à 30 ans, elle est perdue aux yeux de tout le monde = déshonneur pour sa propre famille ; le divorce, même s il commence à être admis par contamination du monde occidental, est encore mal vu et peut aller jusqu’ au rejet ou bannissement de son propre enfant qui divorce.

- Dans les plupart des familles , la femme fait tout elle-même sans aide ; la plupart travaillent , jusqu’ à ce qu’ elles aient des enfants ou soient mariées ; même si mari et femme travaillent, les femmes font la majorité du travail à la maison même si , aujourd’ hui, les jeunes couples tentent de partager les tâches ; la société n’ est pas conçue pour le travail des femmes , car très peu de nurseries ou garderies pas faciles à trouver .

- Les entreprises paient les employés au mois, mais c’est la femme qui s’occupe des finances et donne son argent de poche au mari, mais l’un et l’autre ont leurs secrètes économies.

- Après le travail qui finit tard, les hommes vont boire un verre avec leurs collègues de travail, c’est exceptionnel pour un homme d’avoir un dîner avec sa famille en semaine , en revanche, le week-end, il reste davantage près de sa famille ; un homme voit très peu sa famille , d’ autant plus que son entreprise l’ envoie souvent travailler dans une autre ville sans être accompagné , pour éviter l’interruption des études des enfants avec de fréquents déménagements. Beaucoup d’hommes mariés travaillent à l’étranger pendant des années. Les entreprises sont fondées sur des rapports hiérarchiques beaucoup plus marqués qu’en Occident « meshita » = inférieur, subordonné.

- Hommes et femmes n’expriment pas leurs sentiments, genre « je t’aime », et plutôt que de

s’embrasser, ils se font un signe de main.

- La femme appelle son mari par « anata » alors que le mari appelle sa femme par « oi » = « hey you » ; les enfants s’adressent à leurs parents par « père « ou « mère » (par respect).

- Les Japonais dénigrent souvent les membres de leur famille, même s ils sont secrètement fiers d’eux, ils ne veulent pas paraître vantards ou vaniteux, suffisants (question de bienséance et de réserve).

- Suivant que l’on est homme ou femme, le parler n’est pas le même : plus de formes de politesse chez les femmes, alors que les hommes semblent plus rugueux, plus « brutaux », dans leur façon de s’exprimer.

Le mode de vie

- La vie coûte très cher au Japon : par exemple, une voiture moyenne vaut environ 25 000 euros ; les loyers et le prix des maisons au mètre carré sont plus élevés qu’à Paris ; l’école et les études = sélection par l’argent, les établissements privés sont très prisés, mais réservés à l’élite (à cause du prix : il faut compter en moyenne par mois, pour des études, 400 euros au minimum.

- Les enfants , dès l’école primaire, apportent avec eux leur déjeuner préparé par la mère ; ils ont parfois 3 ou 4 sacs (école , sport , pique-nique) : le système de cantine n’ existe pas , sauf dans les entreprises ; les mères se regroupent pour emmener à tour de rôle les enfants à l’ école = gakko, shoogakko = école primaire , collège = chuugakko , et lycée = kookoo , université = daigaku ; mari et enfants sont absents toute la journée ( ichinichijuu) ; on cite toujours le nom de famille suivi du prénom; le mariage coûte très cher à cause du kimono , qui vaut une fortune, 15 000 euros au minimum à moins qu’il ne se transmette de mère en fille .

- La majorité des Japonais = 18 ans depuis quelques années seulement (grande fête à cette occasion).

- La célébration de la nouvelle année dure trois jours (= 3 jours fériés) : cette fête se passe toujours avec la famille , pas avec des amis comme chez nous ; menu spécial et traditionnel qui date de l’ époque Edo (XVIIIè siècle); pendant trois jours , c’est toujours le même repas , préparé quelques jours auparavant dans une boîte laquée à 4 niveaux et composé de petits mets aux couleurs et goûts ayant toujours une valeur symbolique (par exemple, les haricots noirs ou «kuromamé » = santé ; les œufs de hareng assaisonnés de sauce soja = fertilité ); remise des cadeaux par les parents aux autres membres de la famille .

- Religion pratiquée : le shinto ou bouddhisme. Les Japonais vont, pour la 1ère fois de l’année, (le 7 janvier), prier pour demander une année de bonheur ; ils vont de plus en plus dans des temples célèbres et ont un grand nombre de dieux à honorer, auxquels ils font des offrandes.

ORGANIGRAMME DE L’ENTREPRISE YUMIMOTO

HANEDA

Section Import-Export

OMOCHI

TENSHI SAÏTO Directeur Directeur

Section des Produits laitiers Section Comptabilité

SAÏTANA FUBUKI MORI

AMELIE

Le travail au Japon

Les salariés japonais travaillent normalement de 8 heures (8h30) à 12 heures (12h30) et de 13 heures (13h30) à 17heures (17h30), soient 8 heures par jour, 40 heures par semaine. En réalité, beaucoup de Japonais font des heures supplémentaires : la durée hebdomadaire du travail reste une des plus longues du monde ! La main-d’œuvre est disciplinée et bien formée. Les salariés sont peu syndiqués et ne font pas grève !

Traditionnellement, les Japonais travaillent dans la même entreprise jusqu’à la retraite. Le salaire et l’avancement sont liés à l’ancienneté, non à la compétence, en témoignage du respect accordé aux anciens.

On note toutefois quelques évolutions : aujourd’hui 3 millions de Japonais par an changent d’emploi et la notion de vacances et de détente apparaît (généralisation de la semaine de 5 jours).

L’entreprise domine toute l’existence de l’individu : elle est considérée comme sa seconde famille. Le dévouement à l’entreprise se doit d’être absolu : il en découle un fort esprit d’émulation. Cet esprit de compétition force les employés à travailler très dur en sacrifiant une partie de leur temps libre.

L’individu, voire l’individualisme, n’a pas sa place dans l’entreprise : la plupart des entreprises prônent le travail d’équipe, la coopération entre collègues. Chez les Japonais, un bureau est une immense salle dans laquelle les employés sont divisés en équipes de 10 personnes et chaque équipe occupe une table !

Les femmes restent souvent dans des emplois subalternes à temps partiel, qui ne leur permettent pas d’évoluer dans l’entreprise. Elles quittent généralement l’entreprise après leur mariage ou la naissance de leur premier enfant. Le travailleur occidental, quand à lui, est toléré s’il peut apporter à l’entreprise des compétences techniques.

Les relations de travail dans l’entreprise japonaise reposent donc sur le groupe, l’appartenance au groupe, et la hiérarchie : chacun ayant une fonction bien précise, chacun devant savoir tenir sa place !

Réponse à la problématique du roman: Quelle image la narratrice donne-t-elle de la société japonaise à travers son expérience dans le monde du travail ? En quoi l’entreprise est-elle un lieu d’initiation pour le personnage ?

( Replacez les mots de la liste dans le paragraphe ci – dessous :

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« Stupeur et tremblements » est un récit autobiographique dans lequel l'auteur, Amélie Nothomb, est à la fois le narrateur mais aussi le personnage principal : la narration se fait à la première personne. La forme de l'intrigue est unique : de son déclenchement jusqu'à sa résolution, elle présente l'histoire d'un seul personnage.

Dès l'ouverture du roman, le ton est donné : dérision et ironie. L'immeuble Yumimoto est une tour gigantesque, symbole d'une forteresse commerciale. Les supérieurs hiérarchiques d'Amélie sont caricaturés par l'utilisation de termes dévalorisants qui soulignent la tyrannie des rapports au travail.

Employée dans une entreprise japonaise, la jeune femme belge relate ses autodérisions

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