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Des Epaules Solide

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lète supérieur- celui qui provoque le désir de Sabine de « courir avec les garçons, » Rudi. Bien qu’il y ait beaucoup de coureurs qui encouragent l’augmentation du talent, le dépassement de soi à ses racines invoque un sens d’individualisme. La réalisatrice dit « Il y a d’emblée quelque chose de terriblement solitaire dans ce sport : on est confronté aux autres mais surtout à soi-même. J’avais envie de montrer ce rapport très intime qu’une jeune athlète a avec son propre corps alors en pleine transformation adolescente et sportive. » Meier montre que le dépassement, la confrontation des frontières de Sabine est une lutte personnelle. Un entraineur ou un professeur peut aider avec l’amélioration de soi, mais le vrai réseau de pouvoir et de capacité se trouve à l’intérieur. Souvent à travers des techniques filmiques du gros plan et du plan rapproche Sabine est au centre. Les techniques aussi donnent un sens de la solitude dont Meier parle. La camera se concentre sur Sabine même s’il y a des autres coureurs, et s’il y a une conversation l’angle détaché est utilisé pour montre que la tête de Sabine est contrôlée uniquement par elle-même. C’est impossible de penser que ses amis ou même sa mère peut l’influencer plus qu’elle-même avec cet angle, un fait qui reste évident quand tous semblent partis à cause de son mauvais traitement. Le dépassement de soi dans Des Epaules Solides est vraiment un phénomène qui exige la solitude.

Le traverser des limites de Sabine est un effet de son situation unique. Elle est une fille qui veut devenir une grande athlète, une chose que Meier identifie comme paradoxe. « Sabine ne refuse pas sa féminité. Elle veut devenir une athlète de haut niveau et est véritablement confrontée à un paradoxe : comment devenir une femme, tout en voulant sans cesse augmenter ses performances, ce qui implique de muscler de plus en plus son corps, donc de gommer une partie de sa féminité. » Tout ce que Sabine fait- le cacher de la camera pour regarder les formes des garçons, la réunion au stade avec son héros, et son relation avec Rudi, tout est pour qu’elle soit comme les grands athlètes, et dans le monde d’aujourd’hui, ça veut dire « comme les garçons. » Une instance du dépassement de soi est quand Sabine est chez Rudi, au chalet, et elle examine les muscles de Rudi de près, ceci n’est pas une acte sexuelle, c’est une comparaison scientifique et stratégique pour s’améliorer. Meier dit que le sport sépare les hommes et les filles et que le dépassement de soi pour Sabine existe à cause de cette séparation. « Le sport, en général, ne fait qu’une chose : séparer les hommes des femmes. Or Sabine veut casser cette frontière et s’obstine à vouloir courir avec les garçons, se mesurer à eux, et ainsi dépasser sans cesse ses propres limites. » C’est vrai que l’athlétisme provoque une capacité de se pousser aux limites, mais en ce cas, pour Sabine, elle ne se pousse pas simplement pour être la meilleure fille, ou la meilleure de sa classe, comme la majorité de nos jours, elle se pousse pour être la meilleure athlète de tout, même les garçons. Ceci n’est pas le travail dur, qui est typique dans l’athlétisme, ceci est le dépassement de soi, uniquement requis par son but, qui caractérise le voyage de Sabine.

Les techniques filmiques sont un aspect précis presque scientifique. Ils sont utilisés pour montrer les émotions- les craints et la détermination, l’esclavage et la liberté, de Sabine. Parce que la majorité du dépassement de soi consiste de l’individu, il faut montrer subtilités et les détails du personnage. Avec ce film la réalisatrice a choisi d’utiliser une camera plutôt comme une fille en voyage de devenir une femme et une athlète grande, une caméra plus réelle, presque organique dans son moyen de montrer l’honnêtement de la volonté de Sabine. « J’avais envie d’une caméra qui fonctionnerait par moments comme un instrument de mesure, une sonde, qui en très gros plan serait à l’écoute du moindre frémissement sur le visage de Sabine et qui tenterait de traquer ce qui se passe de l’autre côté de la peau, en passant parfois du flou au net. A d’autres moments, j’avais envie au contraire d’une caméra très nerveuse, comme des moments d’ouverture, des lignes de fuite où la caméra prend son envol. » L’utilisation de cette caméra produit un film moins parfait qu’une caméra plus professionnelle, mais plus réelle, comme le voyage de Sabine.

A la fin du film le spectateur se trouve avec une résolution qui semble triste mais je discute qu’elle était non seulement une fin de la chute- donc une assimilation des limites personnelles, mais à la fois un commencement d’une libération douce. A la fin le grand plan est utilisé encore pour montrer le sourire de Sabine, mais quand elle commence à courir de nouveau l’angle

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