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Devellopement Du Commentaire Sur Thèrése Raquin

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par la vase ». On voit bien que Zola considère ses personnages comme des cas expérimentaux car il observe et décrit chacun de leurs gestes. On remarque bien que le naturalisme et inspiré du réalisme car ce dernier entendait peindre la réalité de la manière la plus fidèle possible, on observe cette caractéristique à travers l’abondance de détails dans la description : « Un frisson d’effroi avait brusquement secoué ses membres et ne l’avait plus quitté », « L’état d’énervement dans lequel ils vivaient, activait encore chaque soir la fièvre de leur sang, en dressant devant eux des hallucinations atroces. » Le naturalisme poursuit l’idée du réalisme en y ajoutant un contexte physiologique que l’on retrouve dans l’extrait : « accès effrayant de fièvre », «frisson d’effroi », « appréhension cruelle », « déchirements profonds » et en montrant que le lieu où vit le protagoniste est l’une des raisons principales de son comportement comme par exemple dans ce texte où la chambre est décrite comme la cause de la folie de Thérèse et Laurent : « Thérèse lorsque le crépuscule était venu, n’osait plus monter dans sa chambre ; elle éprouvait des angoisses vives » , « il lui fallait s’enfermer jusqu’au matin dans cette grande pièce, qui s’éclairait de lueurs étranges », « Il lui arriva, à plusieurs reprises, de ne pas vouloir rentrer, de passer des nuits entières à marcher au milieu des rues désertes ».

De plus, nous observons petit à petit l’introduction d’une atmosphère d’épouvante et d’un style fantastique qui permet d’accentuer l’évolution des sentiments des personnages. On remarque au fil du texte l’intensification de la peur des amants que l’on ressent à travers un champs lexical dominant , le champs lexical de l’épouvante : « hallucinations atroces » , « angoisses vives », « sursaut » , « peur », « tremblait » , « frisson d’effroi » , « appréhension cruelle », « des terreurs l’aplatissaient » , « accès effrayant » , « cauchemar » , « râler d’angoisse ». Les personnages sont hantés par le fantôme de Camille qui s’introduit dans leurs rêves, dès la nuit il est présent dans leurs esprits. « Et quand la fatigue baissait ses paupières, elle voyait Camille dans le noir, elle rouvrait les yeux en sursaut ». Au fur et à mesure de l’apparition du fantastique dans l’extrait on s’aperçoit de la dégradation de la raison des deux amants, ils sont de moins en moins rationnel, deviennent paranoïaque, ils pensent que Camille les hantent et qu’il veut se venger et les punir de l’avoir tué. « Le même cauchemar revenait avec persistance ; il croyait tomber des bras ardents et passionnés de Thérèse entre les bras froids et gluants de Camille », « il lui semblait voir, sous l’arche du pont, passer de longues traînées de noyés qui descendaient au fil du courant. » Les hallucinations développées par les meurtriers participent à semer le doute dans l’esprit du lecteur, car il ne sait plus si c’est vraiment le fantome de Camille qui les hantent ou si ce n’est que le fruit de leur imagination, c’est cela qui donne un effet de fantastique à l’extrait. Ces visions interviennent majoritairement la nuit ce qui contribue au développement d’une atmosphère d’épouvante. «Chaque nuit, le noyé les visitait, l’insomnie les couchait sur un lit de charbons ardents et les retournait avec des pinces de feu ».

La multiplication des angoisses, des frayeurs, des hallucinations leurs terreurs sont concrétisées en visions plus vraies que réalité, ils croient voir Camille tapi dans un coin sombre de la chambre, Laurent a des hallucinations, il voit des morts flotter dans le fleuve. Tout se brouille dans leur esprit, ils ne font plus la différence entre réalité et fiction. , ces angoisses concernent tous leurs sens : ouïe (« au moindre bruit, il tremblait »), toucher (chaud et froid, sueur glacée, humidité), l’odorat (odeur du cadavre: « le noyé le serrait contre sa poitrine pourrie ») et la vue (« Elle voyait Camille dans le noir »), la peur des meurtriers est principalement physique : tremblement, dents qui claquent, sueurs glacées, halètements.

Mais ces visions ne sont le fait que de Thérèse et Laurent : perception troublée,

doutent

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