Devoir

saient vers la mort… C’est une chanson en mémoire des victimes des camps de concentration nazis de la Seconde Guerre mondiale, en particulier en mémoire de son père, déporté à Auschwitz où il mourut. Le titre fait référence à la directive « Nuit et Brouillard » signée en 1941 par Adolf Hitler et qui entraîna la « disparition » des ennemis politiques du nazisme.

Moyen utilisés par l’auteur

La mélodie est simple, l’accompagnement lourd, pesant. Les accords répétés doublés aux percussions renforcent le climat dramatique du message.

Le texte et la musique

Texte : Le texte est fait de 9 couplets en alexandrins (versification noble), la langue est à la fois riche et simple, les rimes sont variées (plates, embrassés) et masculines.

La musique : Le tempo est assez lent, il n’y a pas de refrain, il y a une tension progressive par l’ajout progressif d’instruments puis decrescendo sur les derniers couplets (guitare seule).

Introduction : Le rythme de marche obstiné des timbales solos est inquiétant et obsédant. Par sa répétition, il évoque le voyage interminable et le roulement des roues sur les rails. L’atmosphère est lourde, pesante, tragique, sombre, grave, oppressante, poignante et solennelle à la fois.