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Diversité et enjeux des écrits professionnels

Commentaire de texte : Diversité et enjeux des écrits professionnels. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  11 Novembre 2015  •  Commentaire de texte  •  1 899 Mots (8 Pages)  •  2 191 Vues

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L’article que je vous présente s’intitule "Diversité et enjeux des écrits professionnels". Il est paru dans la revue VIE SOCIALE en 2009. Il a été écrit par Brigitte BOUQUET.

Présentation de l’auteur : Assistante sociale de formation initiale, Brigitte BOUQUET est Professeur titulaire de la chaire de travail social au Conservatoire national des arts et métiers à Paris, et vice-présidente du Conseil supérieur du travail social (en 2005). Directrice du Centre d'études, de documentation, d'information et d'action sociales, CEDIAS, Paris (en 1989). Docteur en sociologie

Contexte : L’article dont je vous parle date de 2009. Le sujet du texte concerne les écrits professionnel. En effet, depuis la loi 2002-2 rénovant l’action sociale et médico-sociale  les pratiques ont changé. Les écrit professionnels ont une place de plus en plus importante auprès des acteurs du médico-social, du social comme par exemple les dossiers des usagers. Ils sont devenu une obligations pour les acteurs de ces filières, et de ce fait les professionnels ont du changer leur façon de travailler et s’adapter aux nouvelles contraintes des lois. En effet, aujourd’hui la plupart des écrits professionnels sont communicables, que se soit aux usagers, à leur parent ou à leur responsable légaux, aux autorités judiciaires ou encore lors d’évaluation interne et externe.

Thèse de l’auteur :

Dans son article, l’auteur nous montre le rapport à l’écrit de la part des professionnels puis la complexité des différents types d’écrits et leur finalité. Depuis la loi 2002-2, les travailleurs sociaux ont dû adapter leur manière de travailler et la corriger. La culture de l’écrit avant la loi 2002-2 n’était pas aussi généralisé, Comme le dit François DOUEK Conseiller technique au CREAI (Centre inter Régional d’Etude, d’Action et d’Information)  Rhône-Alpes, "Le travail social, dans son ensemble, y était peu préparé. Par tradition culturelle d’une part, par souci éthique d’autre part." Rapport CREAI " Ecrire...pour être lu par l’usager ". En ce qui concerne la culture du secteur, de nombreux auteurs ont insisté sur l’importance de la transmission orale dans un champ théorique influencé de façon dominante par la psychologie et la psychanalyse où l’entretien a une place déterminante et où l’on écrit peu dans l’après coup. La préoccupation éthique n’y est pas étrangère, qui se soucie du respect de la confidentialité et des dangers d’une transmission généralisée des informations. Dans cette culture, même les formations initiales, des éducateurs notamment, ont longtemps rangé la technique du rapport écrit dans les apprentissages secondaires, acquis « sur le tas ».

En effet, l’écriture professionnelle comme on a pu le constater est devenu une obligation de part les lois qui entraines les réformes actuelles de l’action sociale et médico-sociale et d’autres part des obligations institutionnelles. L’auteur parle alors d’écriture obligée. Le terme obligé a un sens très fort, car on a l’impression que les écrits professionnels sont devenu une contrainte, une tache déplaisante pour chaque travailleurs sociaux. Cependant, l’écriture ne doit pas devenir une contrainte au contraire comme le précise l’auteur, : L’écriture est un élément de l’entraînement de soi et a, selon Plutarque (philosophe grec), une fonction éthopoiétique car elle est un opérateur de la transformation en èthos qui est la manière d’être et de se conduire. L’écriture n’est pas seulement inscription du langage sur un support apte à en assurer la conservation et la transmission. L’écriture doit être une manière d’exprimer nos pensées et doit devenir un prolongement écrit de celle-ci, elle doit servir à retranscrire nos réflexion, nos constations, nos interrogations. Il est devenu l’outils quotidien de notre travail. Cependant, l’écriture est un exercice difficile. Les écrits professionnels sont difficiles dans leur conception et comme l’observe l’auteur l’écriture peut rester une tâche angoissante pour le professionnel. en effet, la recherche d’une l’écriture neutre et objective par rapport aux usagers, traduisent l’ambiguïté et la complexité de la question de l’écrit professionnel.

En effet, l’écrit professionnel est un acte rendant compte et caractérisant des faits, des analyses, des diagnostics sociaux, des propositions. Elle rend visible la pratique. Il se distingue sous plusieurs formes. Dans notre article, l’auteur distingue 4 catégorie dans les écrits :

  • Les écrits personnels du professionnel : écriture informative et réflexive
  • Les écrits institutionnels :
  • Les écrits décisionnels : écrire pour convaincre
  • Les écrits de recherche : dimension essentielle de l’activité scientifique

Les écrits personnels du professionnel peut être divers, brouillons, d’agendas griffonnés, de notes personnelles. Les écrits personnels sont plus un travail de réflexion, de pensée, constatation ou l’on exprime son ressentie. C’est un travail personnel qui va nous permettre de constituer des écrits officiels. (La réflexibilité est une démarche méthodologique consistant à appliquer les outils de l'analyse à son propre travail ou à sa propre réflexion et donc d'intégrer sa propre personne dans son sujet d'étude). Ainsi l’écrit professionnel donne davantage de cohérence entre action et réflexion, entre connaître et agir, entre savoir et faire. Cependant pour les écrits personnel, le conseil est de s’en débarrasser le plus vite possible car elle ne servent que pour faire un  document définitif .

Les écrits institutionnel : ils sont divers et variés : Comptes rendus de réunion, notes de synthèse, rapports de comportement, projets individualisés, dossiers des usagers, évaluations, cahiers de liaison, notes d’information, courriers divers, écrits collectifs, protocoles de travail, rapports semestriels, évaluations … . Le but de ces écrit sont de fournir des informations, analyser la situation, rechercher des explications, identifier les facteurs de changement, proposer les éléments nécessaires à une prise de décision, indiquer les évolutions possibles et souhaitables. Au contraire des écrit personnels, l’écrit institutionnel permet de rendre compte des situations auprès d’autres acteurs( usagers et les institutions). De ce fait, il faut être très vigilant à la rédaction de ce document « officiel ». Le travailleur social communique une parole professionnelle mêlée à une parole personnelle, il a à justifier son analyse, son travail d’interprétation et répondre de la mission confiée. Au-delà de ce contexte institutionnel et comme le précise l’auteur « passer d’un écrit pour soi à un écrit pour autrui suppose d’identifier sa place et son rôle dans le contexte professionnel (par exemple pas de diagnostic sur un patient car on est pas docteur) et vis-à-vis de l’usager ». lors de la production de ces écrits, et sachant que ces documents vont être accessibles à de nombreuses personnes il faut être très vigilant sur ce que l’on écrit (tenir compte de la confidentialité des informations et des usagers) et comment l’on écrit(compris de tous et satisfaire au usagers). On doit avoir une réflexion différentes car au contraire des notes personnelles, on ne peut pas exprimer vraiment ce que l’on ressent.

Les écrits décisionnels : c’est écrit sont souvent produit afin d’être une aide pour prendre des décisions. Par exemple, la transmission de rapport auprès de la justice afin que les personnes compétente puissent avoir en main tous les éléments d’un dossier afin de rendre des décisions. Dans notre travail, nous devons rendre compte des situations de façon claire et objective. L’écrit à la justice est au service de celle-ci, s’inscrit dans son système procédural et a une fonction de communication. C’est un travail très dur car ces écrits peuvent avoir de multiples conséquences pour les personnes ou les familles concernées. D’où la nécessité de bien évaluer la situation, de bien l’analyser et enfin de bien réfléchir à ce que l’on va marquer et surtout utiliser des mots compréhensible par tous. Cette place d’écrivant oblige le travailleur social à s’engager dans sa pratique d’écriture, d’une part en posant les bases d’une conviction dans son acte d’écriture et d’autre part, en articulant une éthique professionnelle au plus juste de sa démarche d’écriture. Une vigilance est donc à appliquer sur le contenu de l’écrit .Il ne doit pas avoir d’ambigüité dans la lecture de ces écrits par une autre personne. C’est écrits peuvent être dure  dans sa conception pour le travailleur social et souvent l’avis d’autres professionnels est la bien venu. De même, la politique de contractualisation oblige institutions, établissements, professionnels, à faire des projets, à passer contrat. Se développent donc de plus en plus des écritures obligatoires et formelles du travailleur social, des équipes, des institutions et des organisations.

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