Exposé: Les 12 Traveaux D'Héracles

de l’animal mort, il se découpa un manteau qui le protégera contre toutes les armes.

Son second travail consista à anéantir l'Hydre de Lerne, un monstre à neuf têtes dont l'une était immortelle et les autres terrifiantes car, lorsqu'on en coupait une, deux autres naissaient à sa place. Hercule réussit à la tuer en coupant les huit têtes et en les brûlant aussitôt, avec un tison enflammé, les empêchant ainsi de repousser. Il enfouit la tête immortelle sous une grande roche.

Le troisième fut de capturer vivant le sanglier d'Erymanthe. Il épuisa la bête en la pourchassant pendant un an, puis il la mena dans la haute neige où il la prit au piège.

Pour le quatrième, il dut ramener vivante la biche aux cornes d'or qui se trouvait dans les forêts de Cérynie. Étant d'une extrême rapidité, elle n'eut aucun mal à éviter les attaques d'Hercule, mais un jour elle tomba dans un de ses pièges.

Pour son cinquième travail, il extermina les oiseaux du lac Stymphale, devenus, par leur nombre, un fléau pour les habitants de cette région. Athéna l'aida à les attirer hors de leurs couverts en lui offrant des castagnettes construites par Héphaïstos. En utilisant les castagnettes les oiseaux furent effrayés et comme ils s'envolaient, il les tua tous de ses flèches.

Pour le sixième de ses travaux, il dut nettoyer les écuries d'Augias en un jour, celles-ci n'ayant jamais été nettoyées auparavant. Pour cela, il détourna le cours de deux fleuves et les fit passer à travers les écuries. Tout le fumier fut ainsi emporté.

Pour son septième travail, Hercule se rendit en Crête afin de s'emparer du superbe taureau sauvage, que Minos avait demandé à Poséidon de faire jaillir des flots. Ne l’ayant pas sacrifié comme promis, le dieu de la mer rendit le taureau sauvage et violant. Il le dompta, le mit sur un bateau et l'amena à Eurysthée.

Le huitième travail consista à enlever les juments mangeuses d'hommes du Roi de Thrace, Diomède. Hercule tua d'abord Diomède puis, après l'avoir donné en nourriture à ses juments, il s'empara d'elles sans difficulté, car, après avoir dévoré leur maître, elles furent dociles.

Pour le neuvième des travaux, il dut apporter à Eurysthée la ceinture d'Hippolyte, la Reine des Amazones. Mais comme Héra fit croire aux Amazones qu'Hercule se proposait d'enlever leur Reine, celles-ci assaillirent le bateau du héros. Tenant Hippolyte pour responsable de l'attaque, Hercule la tua sur le champ, réussit à se défaire des Amazones et emporta la ceinture.

Pour son dixième travail, Hercule emmena les troupeaux de Géryon, lequel était un monstre à trois corps qu'il combattit, à Eurysthée.

Lors du onzième travail, Hercule dut ramener les Pommes d'or du jardin des Hespérides, alors qu'il ne savait pas où les trouver. Il s'en fut trouver Atlas, père des Hespérides qui accepta de cueillir les pommes à condition qu'Hercule se chargea du fardeau céleste pendant son absence. Atlas revint avec les pommes, mais il ne voulut plus reprendre le ciel. Comprenant qu'Atlas voulait partir, Hercule rusa en demandant à Atlas de porter le fardeau un instant, le temps de mettre un coussin sur ses épaules. Hercule put ainsi prendre les pommes et s'en aller.

Comme ultime épreuve, Eurysthée demanda à Hercule de faire sortir sans utiliser d'arme, du domaine des morts, Cerbère, un chien monstrueux qui possédait trois têtes et dont le corps se terminait par une queue de dragon. Hercule se couvrit la peau du lion de Némée et attaqua le chien. En serrant l'unique cou de la bête, il réussit à le ligoter pour le conduire au Roi de Mycènes. Terrifié, celui-ci ordonna aussitôt de renvoyer le monstre aux Enfers.

Après ces douze travaux, Hercule continua ses exploits, dont certains sont très célèbres. La légende dit qu'il épousa Déjanire

Un jour, le centaure Nessos attaqua Déjanire pour la violer : Hercule le blessa avec une des flèches empoisonnées par le sang de l'Hydre. Malheureusement, le centaure mourant conseilla à Déjanire de prendre un peu de ce sang : c'était, lui dit-il, un puissant philtre d'amour. En réalité, il s'agissait d'un poison. Déjanire le conserva précieusement et,