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Exposé "Mon bel oranger", de José Mauro de Vasconcelos

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petit frère Luis, ses nombreux frères et sœurs, ainsi que ses parents, le battent car il enchaîne les bêtises.

L'histoire commence avec le déménagement de Zézé et sa famille. Dans son nouveau jardin, il rencontre Minguinho, un petit pied d’oranges douces, qui devient son confident et avec qui il parle de tout.

Zézé aimerait aller à l'école et sa famille accepte pour qu'il ne traine plus dans leurs pattes. Prétendant avoir six ans, l'âge obligatoire pour aller à l'école, alors qu'il en a que cinq, il commence donc sa scolarité et devient le meilleur de sa classe.

Il a remarqué un vendeur de chansons qui chante dans la rue et, aimant beaucoup ses chansons, il vient l'aider à les vendre une fois par semaine.

Il fait la connaissance d'un homme surnommé "Portugâ", avec qui, petit à petit, il noue des liens forts en secret.

Présentation des personnages

Zézé, le personnage principal

Zézé a cinq ans, et pourtant, il a déjà une grande connaissance des problèmes de la vie. Il est intelligent, même s'il ne se rend pas toujours compte des conséquences de ses actes. Tout le monde le bat en le traitant de diable, mais malgré ça, il reste brave. Pourtant lui aussi est convaincu d'être un enfant mauvais.

Portugâ, son père de cœur

Portugâ, de son vrai nom Manuel Valadares, est un portugais qui doit avoir la cinquantaine dont la voiture attire tous les regards. Son premier contact avec Zézé fut qu'il lui donna une fessée pour s'être accroché à sa voiture, mais par la suite il deviendra son meilleur ami et même son père de coeur.

Minguinho, la pousse d'oranger

C'est une pousse d'oranger que Zézé a nommé Minguinho et qu'il a surnommé Xururuca. Il parle, mais qu'à Zézé. D'ailleurs il est son confident. Parfois, lorsque Zézé monte sur sa branche, Minguinho se prend pour un cheval.

Gloria, la soeur de Zézé

Zézé et elle sont les seuls blonds de la famille. Elle est gentille, ne bat pas Zézé et le protège souvent des coups de autres.

Les parents de Zézé

Ils sont pauvres et n'ont donc par conséquent pas le temps de s'occuper de leurs enfants. Bien qu'ils affectionnent Zézé, tous deux le battent.

Zézé a de nombreux autres frères et soeurs qui le battent aussi.

Oncle Elmundo

C'est un érudit, considéré comme un peu fou, qui a appris énormément de chose à Zézé.

Seu Ariovaldo

C'est un chanteur de rue sympathique, avec qui Zézé a conclu un marché : Une fois par semaine il viendra l'aider à vendre ses chansons, et en échange il peut en rapporter une à Gloria.

Thèmes dominants:

1) Les enfants maltraités

Contexte :

Zézé, seul à la maison avec son père, se sent triste pour lui, car celui-ci ne trouve pas de travail. C'est donc sa femme et sa fille qui doivent se charger de nourrir la famille. Zézé décide alors de lui chanter un tango qu'il a apprit avec son ami Ariovaldo.

« Je ne l’avais jamais vu aussi triste depuis le matin de Noël. Je devais faire quelque chose pour lui. Et si je chantais ? Je pourrais chanter tout doucement, ça le distrairait sûrement de sa solitude. Je passais en revue mon répertoire dans ma tête et me rappelai la dernière chanson que j’avais apprise avec seu Ariovaldo. Le tango ; le tango était une des plus belles choses que je connaissais. Je commençai doucement :

Je voudrais une femme toute nue,

Toute nue je voudrais l’avoir…

Le soir au clair de lune.

Je voudrais le corps d’une femme…

- Zézé !

- Oui, papa.

Je me levai précipitamment. Papa devait beaucoup aimer le tango et il voulait que je vienne le chanter plus près.

- Qu’est-ce que tu chantes ?

Je recommençai.

- Je voudrais une femme toute nue…

- Qui t’as appris ça ?

Ses yeux avaient pris un éclat trouble comme s’il était devenu fou.

- C’est seu Ariovaldo.

- Je t’ai déjà dit que je ne voulais pas que tu traînes dans la rue avec lui.

Il n’avait jamais dit ça. Je crois même qu’il ne savait pas que je faisais l’aide-chanteur.

- Recommence cette chanson.

- C’est un tango à la mode. Je voudrais une femme toute nue…

Une gifle s’abattit sur ma joue.

- Chante encore.

- Je voudrais une femme toute nue…

Une autre gifle, une autre, une autre encore. Les larmes avaient jailli de mes yeux malgré moi.

- Allons, continue à chanter.

- Je voudrais une femme toute nue…

Je ne pouvais presque plus bouger les lèvres, je chancelais. Mes yeux s’ouvraient et se refermaient sous les gifles. Je ne savais pas si je devais m’arrêter ou si je devais obéir… Mais dans ma douleur j’avais décidé une chose : ce serait la dernière rossée que je recevais, la dernière. Plutôt mourir.

Quand il s’arrêta un peu et m’ordonna de chanter, je ne chantai pas. Je regardais papa avec un immense mépris et je dis :

- Assassin !… Tue-moi tout de suite. La prison me vengera.

Fou furieux, il se leva alors du fauteuil à bascule. Il défit sa ceinture. Cette ceinture qui avait deux boucles de fer et, rouge de colère, il se mit à me traiter de tous les noms. De sale bête, ordure, traîne-guenille, c’est comme ça que tu parles à ton père…

La ceinture claquait sur mon corps avec une force terrible. J’avais l’impression qu’elle avait mille doigts crochus, qui m’atteignaient sur tout le corps. Je tombai, roulé en boule, dans l’angle de la pièce. J’étais sûr qu’il allait me tuer. Je distinguai la voix de Gloria qui entrait pour me sauver. Gloria, la seule blonde, comme moi. Gloria que personne ne touchait. Elle saisit la main de papa et arrêta le coup.

- Papa, papa. Pour l’amour de Dieu, bats-moi, mais ne bats plus cet enfant.

Il jeta la ceinture sur la table et passa la main sur son visage. Il pleurait sur lui et sur moi.

- J’ai perdu la tête. Je pensais qu’il se moquait de moi. Qu’il me méprisait.

Quand Gloria me ramassa pas terre, je m’évanouis. »

Mon bel oranger, pp. 184 à 187

Petite interprétation :

Cet extrait montre que la maltraitance envers les enfants est souvent injustifiée. Dans ce cas-là, Zézé voulait juste remonter le moral de son père, et il finit par se faire battre jusqu’à l’évanouissement. Ce passage montre encore que Gloria intervient pour aider Zézé.

2) L'attachement

Contexte :

Lors d'une après-midi, Portugâ amène Zézé dans une clairière. Allongé dans l'herbe, Zézé entame la conversation. SI jamais, seu Ladislau est le gérant d’un bar.

« - Portugâ !

- Hum…

- Tu dors ?

- Pas encore.

- C’est vrai ce que tu as dit à seu Ladislau à la pâtisserie ?

- J’ai dit tant de choses à seu Ladislau à la pâtisserie !

- À propos de moi. J’ai entendu, de l’auto…

- Et tu as entendu quoi ?

- Que tu m’aimais beaucoup…

- Bien sûr que je t’aime. Et alors ?

Alors je me tournai vers lui sans me libérer de ses bras. Je regardai fixement ses yeux mi-clos. Comme ça, sa figure était encore plus grosse, il ressemblait encore davantage à un roi.

- C’est que je voudrais savoir si tu m’aimes vraiment.

- Bien sûr, grand nigaud.

Et il me serra plus fort pour prouver ce qu’il disait.

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