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e."

Elle soupira lourdement, mais ne releva pas. Ils en savaient si peu sur la porte des étoiles et les cultures qui se trouvaient de l'autre côté que toutes les précautions devaient être envisagées. Dans l'équipe, O'Neill était celui qui avait le plus d'expérience sur le terrain. Il était donc logique de pensé que puisqu'il était exclu de mission, ils le soient tous, mais une partie d'elle-même se demanda instinctivement si le fait qu'on ne la mette pas en charge avait quelque chose à voir avec son grade, son inexpérience, ou le fait qu'elle soit une femme. À l'idée que ce soit la dernière option qui en soit la raison, un goût amer lui emplit la bouche. Elle essaya de chasser cette pensée. De telles hypothèses ne feraient que lui faire du mal à la longue.

O'Neill vit dans les yeux du jeune officier les questions qui lui passaient par la tête et ne prit pas la peine de donner une quelconque réponse -- d'autant plus qu'il n'était, lui-même, pas tout à fait certain de la réponse. Hésitaient-ils à faire confiance à Carter en raison de sa jeunesse, du fait qu'ils la considéraient plus comme un gratte-papier que comme un officier de première ligne, ou était-ce en rapport avec les courbes gracieuses de son corps que lui-même ne pouvait, de toute évidence, pas s'empêcher de reluquer, et ça peu importe les efforts qu'il faisait pour ne pas le faire. Il n'allait pas s'aventurer sur ce terrain. "Vous avez rencontré le nouveau CMO¹? Celui qu'ils viennent d'engagé..." Demanda-t-il pour changer de sujet. Il secoua la tête. "Elle doit avoir quoi… environ douze ans…"

Carter fronça les sourcils, se rappelant une récente note qui avait croisé son bureau. "Vous voulez parler du Capitaine Fraiser--" La femme en question avait un résumé de carrière tout à fait impressionnant, enfin, le peu qui n'avait pas été classée Top Secret.

"Je pense que c'est son nom." Admit O'Neill. "Environ cette taille." Il mit sa main pour prouver qu'elle était tout juste un peu plus grande que la table. "Et tyrannique comme l'enfer." Il ne semblait pas heureux de ce fait. Mais O'Neill voyait des tyrans en toute personne à part lui-même. Ou du moins il lui arrivait rarement d'admettre qu'il l'était lui aussi quelque fois. Bien que Sam le soupçonnait de respecter ce trait de caractère. Il baissa une main pour se gratter la cuisse sous le rebord de l'orthèse et elle comprit pourquoi il lui parlait du nouveau docteur en ces termes. "Ce n'est pas comme si je n'avais jamais eut de blessures dix fois pires... et sur le terrain... cela ne m'a même jamais ralenti."

"J'en suis certaine, monsieur." Le rassura-t-elle d'un ton calme, bien qu'elle suspectait fortement que le docteur ait basé sa décision sur l'évidente fatigue et les émotions à fleur de peau du Colonel plutôt que sur sa blessure en tant que tel. "Mais mieux vaut prévenir que guérir et les choses sont assez tranquilles en ce moment. Daniel pourra probablement utiliser ce laps de temps supplémentaire pour organiser ses notes et je sais que je pourrais l'utiliser pour faire quelques tests additionnels sur la porte."

Il se racla la gorge, mais ne dit rien.

Sam jeta un coup d'œil à son assiette et nota que son repas s'était considérablement refroidi, permettant ainsi à certains aliments de s'agglutiner d'une manière dont elle aurait préféré ne pas être témoin. Les joies de la nourriture dans l'armée de l'air. Elle chiffonna sa serviette et la jeta sur le plateau. "En parlant de ça, je serais mieux de retourner au boulot." Elle aurait travaillé sur la porte vingt-quatre heures sur vingt-quatre si cela avait été humainement possible. Les potentialités scientifiques infinies de la porte des étoiles l'excitaient à ce point que ça en était presque sexuel côté intensité. En fait plus intense encore, si elle se fiait aux aventures qu'elle avait eut par le passé… enfin si on pouvait le mesurer ainsi.

"Carter," Entendit-elle comme elle se levait, la voix âpre d'O'Neill mit fin à ses divagations, "avant que vous ne partiez, le Doc m'a demandé de vous laisser ça. Apparemment, ses réquisitions sont restées sans réponses..." Il lui remit un avis de convocation, et il arqua un sourcil quand il la vit rougir d'embarras. "Je vous l'avais bien dit qu'elle était tyrannique." Lâcha-t-il d'un ton triomphant.

"J'ai eu ses réquisitions. Je n'ai simplement pas encore eu le temps de prendre rendez-vous." Murmura Sam. Elle détestait les examens médicaux ; on vous scrutait à la loupe, vous palpait, tâtonnait, tripotait et en prime, il fallait s'exhiber devant un inconnu. Elle frissonna d'aversion, et essaya ensuite de couvrir ses pensées quand elle réalisa qu'O'Neill lui souriait d'un air vicelard.

"Ouais, hé bien, je vous suggère fortement de prendre le temps." Rétorqua-t-il sèchement. "J'ai le drôle de pressentiment qu'elle n'accepte pas qu'on lui dise non." Puis il démontra alors le premier signe de bonne humeur depuis des jours. "Ce qui me fait penser qu'il pourrait être intéressant de..." Commença-t-il à dire d'une voix traînante, ses yeux brillèrent quand il remarqua qu'elle s'était automatiquement raidit en guise de désapprobation. Il grimaça pour montrer qu'il l'avait fait exprès. "Nah, même moi je n'oserais pas faire ce genre de plaisanterie." Son sourire s'élargit un peu plus. "De toute façon, je suis loin de m'intéresser aux gamines de son âge."

Sam soupira doucement, gênée par la taquinerie, mais déterminé à ne pas le laissé voir à quel point.

"En quatrième vitesse maintenant, Carter. Vous avez un rendez-vous à prendre." Dit-il sournoisement face à son irritation, puis il réalisa ensuite qu'il avait oublié de lui demander d'aller chercher son déjeuner pour lui. Malheureusement, elle était déjà à mi-chemin à travers la salle. "Ah, merde. Hé... Soldat." S'écria-t-il en voyant passer un gosse qui avait, à ses yeux, l'air fichtrement jeune. "J'ai besoin d'un p'tit service...."

* * * * * * * * *

L'infirmerie bourdonnait d'activité quand Sam s'y présenta; le personnel médical, aide soignant et infirmiers, parcourait la salle d'un bout à l'autre en déplaçant de l'équipement, tandis qu'une paire d'ingénieurs étaient dans un coin à discuter clairement des futurs changements. Évidemment, les rumeurs qui affirmaient que le nouveau CMO insistait pour bonifier l'aménagement de l'infirmerie étaient vraies.

Et au centre de ce chaos se tenait une femme qui devait être le Capitaine Fraiser. Elle était la seule qui correspondait à la description faite par O'Neill, bien qu'elle soit tout de même beaucoup plus grande qu'une Lilliputienne. Bien sûr qu'elle l'est, s'admonesta Sam. Le Colonel, avec son sarcasme habituel, avait largement exagéré. Pour autant que Sam puisse voir, elle avait cependant l'air à peine assez vieille pour être dans l'armée, et certainement tout juste assez pour être Capitaine, médecin de surcroît, responsable de l'infirmerie d'un programme comme la Porte des Étoiles. Sa tête était penché au-dessus d'une planchette en métal et sa chevelure brune était teintée de quelques reflets roux. D'après ses mains et ses poignets, qui dépassaient de ce sarrau un peu trop grand, Fraiser était toute petite, pas plus de 100-105 livres en tout cas. Elle se détourna avant que Carter ne puisse voir son visage, parla à un aide qui passait par-là et fit brusquement quelques gestes. À en juger par son langage corporel, elle était d'une humeur plutôt impatiente.

"Je... uh... Docteur Fraiser?" Commença Sam quand elle dut faire quelques pas en avant pour éviter deux infirmières qui poussaient quelque chose sortit tout droit d'un film futuriste de Frankenstein.

La femme en question se retourna un peu sans lever les yeux de son dossier. "Mmhm." Répondit-elle d'un air distant, pour ensuite s'adresser à personne en particulier. "Quelqu'un pourrait-il vérifier l'autoclave s'il vous plaît... le chronomètre aurait dû sonner déjà."

"Je... uh--"

Le docteur releva la tête. En dépit de la description d'O'Neill, Sam se retrouva à contempler des yeux qui n'avaient rien de ceux d'une adolescente de douze ans; foncé, d'une riche teinte chocolatée, ils emprisonnaient et captivaient quiconque osait s'y noyer, et pendant un moment, cela la déstabilisa et elle resta sans voix.

"Je présume que vous avez vu le Colonel O'Neill, Capitaine Carter." Affirma Fraiser après un moment, ce qui étonna encore Sam. Elle ne pensait pas que cette dernière l'avait reconnu. "J'ai bon espoir que vous êtes ici pour prendre rendez-vous?"

Sam

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