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Fluctuations et cycles économiques

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Par   •  2 Novembre 2017  •  Cours  •  4 082 Mots (17 Pages)  •  805 Vues

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Chapitre 1 : Fluctuations et cycles économiques

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On a l’évolution en pouvoir d’achats constant. Le PIB augmente de manière très régulière année après année. Entre 1950 et 2016, le PIB français a été multiplié par 7,4. L’évolution est linéaire. Il évolue régulièrement pour le taux avec, en moyenne, un taux de croissance de 3,1% par an, en pouvoir d’achats. Pour voir la valeur du PIB en 2020 ou 2030, il suffit de prolonger la droite de manière continue. L’évolution est croissante et linéaire du PIB dans son ensemble. L’économie croit de manière continue.

Entre 2002 et 2014, on obtient une courbe, plus du tout linéaire. Il y a un pic en 2008, suivi d’une chute puis d’une période de croissance. La base est le PIB, base 100 en 2006. On a l’inverse de quelque chose de linéaire, c’est très cyclique. Si on regarde dans le détail, il y a une première année de croissance, entre 2006 et 2007, passant de 100 à 102. Il a augmenté de 2%. Entre 2007 et 2008, il y a un taux de croissance légèrement positif, égal à 0. Puis on arrive à une valeur plus petite que celle de départ, c’est un taux de croissance négatif de -3% jusqu’en 2008. En 2010, le PIB a une valeur de 101,5. Il reste inférieur à sa valeur d’avant crise. En 2011, on a une valeur supérieure de l’avant crise. On a rattrapé le niveau de production perdu. Il y a une très nette crise avant. Le PIB peut connaître des périodes de diminution, parfois prolongées, qui peuvent durer plusieurs années.

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A long terme, la croissance se fait par l’accumulation de capital (une partie de réutilisation des revenus passés, choix d’investissement) et d’accumulation du travail (la démographie).

A court terme, on va considérer que les prix ont un rôle dans l’explication, tel que l’inflation. On considère aussi que les politiques ont des impacts, comme la politique monétaire. Toutes les autres politiques (budgétaire, d’ajustement) peuvent varier.

  1. La notion de cycle économique[pic 3]

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La première chose à définir est la variable de référence, soit la cible. C’est la variable qui permet de mesurer le cycle ou les retournements d’activités. On pense au PIB de manière automatique puisque le PIB est la somme des valeurs ajoutées tous les ans. On prendra un PIB réel et non nominal, c’est un cycle des volumes de production. On prend le PIB réel, total et non par tête pour voir l’évolution de l’activité du pays et non pas l’évolution du pouvoir d’achats des différents individus. Il y a aussi la production industrielle, correspondant à la majeure partie du PIB qui se fait tous les mois. C’est le moteur de l’activité. C’est une série moins lisse que le PIB, qui fluctue plus fortement ce qui en fait un meilleur indicateur. La production de biens durables varie avec beaucoup plus d’amplitude que la production de services.

Procyclique : Certaines variables macroéconomiques iront dans le même sens que le PIB, comme l’investissement.

Contracyclique : Certaines variables macroéconomiques évolueront dans le sens contraire au PIB, comme le chômage.

Ces deux variables seront importantes à déterminer pour éviter de mettre en œuvre des politiques ou des mesures qui accélèreraient le cycle. Par exemple, si on fait des coupes budgétaires au moment où des crises se déclenchent, alors c’est procyclique car on renforce le cycle. C’est important dans la régulation des banques aussi.

Il y a des variables qui ont une plus ou moins forte amplitude que le cycle comme les profits qui fluctuent plus fortement que les salaires ou l’emploi.

Le synchronisme des variables est important. Les variables macroéconomiques évoluent de manière cyclique, certaines auront une évolution parallèle au cycle, elles augmentent quand le cycle augmente et inversement. C’est le cas du chômage, Contracyclique mais évolue de manière très synchrone par rapport au cycle. D’autres variables se retournent avant le cycle tel que l’investissement dans les entreprises. Elles diminuent avant la crise. La synchronisation peut être en avance ou en retard.

On peut avoir des indicateurs avancés du cycle. En faisant une moyenne des indicateurs, l’OCDE arrive à avoir des indicateurs qui en moyenne, 6 mois avant les crises, indiquent un retournement.

  1. Le cycle de croissance

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Le cycle de croissance est un cycle basé sur l’analyse du taux de croissance du PIB. Le taux de croissance est inférieur ou supérieur à 0.

Le taux de croissance annualisé : le PIB en année a : Ga = (PIBa – PIBa-1)/PIBa-1*100 ; ce qui donne l’écart entre l’an dernier et cette année divisé par le PIB en année dernière en pourcentage. On aura un taux de croissance actualisé mais cela ne dit pas comment notre PIB a évolué. On peut aussi étudier un taux de croissance en trimestre qu’on pourra annualiser en le multipliant par 4. Gt = (PIBt – PIBt-1)*100 = % pour l’annualiser : 1 + ga = (1+gt)4

Ce taux de croissance permet de définir un cycle de croissance. On s’intéresse au fait que le PIB croît. Le taux de croissance trimestriel est positif ou négatif. On parle de récession quand la croissance est négative. Si on regarde les récessions pour la France, on s’aperçoit qu’on a un grand nombre de récessions qui ont duré un trimestre. La première en 1968, suivi d’un taux de croissance très élevé.

- En 1968, il y a la révolution avec des grèves et des révoltes. Pendant les grèves, la production s’arrête et le PIB chute de 5% en mai 1968. Tout de suite après, les gens sont retournés au travail. Au total, en 1968, le PIB en moyenne a augmenté. Il y a eu une récession éclair lors d’un seul trimestre. On ne peut donc pas parler de récession. Selon l’INSEE, il y a récession que lorsque l’économie décline pendant 2 trimestre consécutifs.

- En 1975, il y a eu un choc pétrolier dont les prix du pétrole sont multipliés par 10, ce qui a un impact sur les coûts de production. Au premier trimestre en 1975 il y a une chute de 0,8%, au 2ème trimestre 1,7%, et au 3ème trimestre 2,6%. Au total, en 1975 il y a une baisse de 1%. On peut parler de récession au sens de l’INSEE.

- En 1981, on a une baisse de 0,4% du PIB au 1er trimestre, puis au 2ème trimestre il y a une hausse. Ce n’est donc pas une récession selon les cycles économiques et selon l’INSEE car il y a une baisse seulement pendant un trimestre.

- En 1993, il y a une baisse de 1% au 1er trimestre, 1% au 2ème trimestre et 0,4% au 3ème trimestre avec une moyenne annuelle de -0,6%. C’est donc une récession. Cela est dû au système monétaire européen et à la guerre du Golfe.

- En 2008, il y a la crise des Subprimes sur le marché interbancaire suivi d’une crise économique avec une baisse du PIB sur l’ensemble du globe. C’est suivi d’une période de stagnation où on ne sort pas de la crise. Dans le cas de la France, il y a 6 semestres consécutifs de baisse du PIB à partir du 3ème trimestre 2008 jusqu’au dernier trimestre de 2009. Le pic en termes de creux est atteint au premier trimestre de 2009 avec une chute de 4% en taux annualisé. Au total sur l’année 2009, le PIB a diminué de 2,9%. C’est la troisième récession selon l’INSEE allant de la seconde guerre mondiale jusqu’à aujourd’hui. On peut parler de grande dépression (avec celle de 1929).

- Depuis quelques années, nous ne sommes pas en période de récession mais en stagnation, où la croissance ne bouge pas et reste autour de 0.

  1. Le cycle du taux de croissance

On regardait si le PIB diminuait ou pas.

Ici, on regarde les périodes longues d’évolution moyenne du taux de croissance.

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Entre 1950 et 1975, il y a une première période avec les trente glorieuses avec une moyenne de 5% de croissance annuelle du PIB.

Entre 1976 et 2007, il y a un taux de croissance moyen de 2,5%. Le PIB croît mais beaucoup moins fortement.

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