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Histoire des faits économiques

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Par   •  18 Octobre 2017  •  Cours  •  13 857 Mots (56 Pages)  •  927 Vues

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Histoire fait économique

Introduction générale : Mondialisation et régionalisation

Depuis 1945, l'un des grands débat qui n'est toujours pas tranché apparemment, concerne le libre échange et le protectionnisme.

Étymologie du mot « économie » :Oïkos nomos, d'origine grec : oïkos signifie le foyer, là où retrouve la famille et nomos : les règles, la façon dont ça fonctionne. C'est une discipline dont le but est de réfléchir sur le bien être des personnes, le vivre ensemble.

 Cela nous amène à la mondialisation. On s'intéresse aux raisons pour laquelle les économie nationales ont fait le choix de s'ouvrir mutuellement les unes aux autres. On s'intéresse à la diversification, l'intensification des échanges. C'est une tendance lourde que l'on retrouve dans les courants de pensées.

Un courant dominant anglo-saxon jusqu'au début des années 2000 : le mainstream (pensée unique)

Cette pensée unique est la pensée libérale d'une économie. Les économies nationales se sont adossé à la pensée libérale afin de trouver les bons sentiers de développement.

Le passage à l'euro fait qu'on s'interroge sur les possibilités du modèles mais très principalement la crise des Subprimes (crise qui se déclenche en 2008 au EU, crise du crédit hypothécaire, effets très contagieux= crise financière économique et sociale à l'échelle mondiale) qui remet en question ce modèle. A cause de la contagion très violente et rapide, les observateurs vont s'interroger sur la place prise par le libéralisme en économie.

Cette crise qui démarre en 2008, ne serait-elle pas une conséquence, un avatar de la mondialisation? Les économies nationales depuis la WW2 ne serait-elle pas aller trop loin dans leur processus de libéralisation des échanges qui a eu pour conséquence de les interconnecter le unes aux autres?

Si on a des économies connectées, (motrices) elles entraînent les autres avec elle, c'est pourquoi la mondialisation économique s'est installé dans les années 1990.

Le libéralisme est le courant préféré des universitaires, des économistes.. Il s'est formé au 18ième siècle. 1776 est l'année de publication d'un ouvrage que l'on considère comme l'ouvrage fondateur de l'économie politique. (politique: polis, grec: cité) On le doit à un auteur britannique, Adam Smith, fondateur de l'économie politique, notamment à travers le courant libérale. C'est l'ensemble des instruments sur lesquelles s'appuie les grandes institutions mondiales comme le fonds monétaire international (1944), l'organisation mondiale du commerce (1995) pour remplacer le GATT, la banque centrale européenne et la commission européenne.

A travers sa composite de libre échange, le libéralisme semble avoir produit des effets positifs. Le libre échange consiste dans la libre circulation de la marchandise entre les différents pays. Il faut donc éviter qu'il y est des obstacles, les entraves (les outils du protectionnisme), tout ce qui freinerait le commerce.  

Trois instruments du protectionnisme: Il y a les droits de douanes (prix) les quotas, les normes (qualité).

Quelles sont les vertus du libre échanges? Libre concurrence entre les différents acteurs économique, et la libre concurrence impose d'être le plus compétitif, efficace, innovant, diversifié. Elle peut s'acquérir de deux manières, soit quand les prix sont les plus bas (compétitivité prix) ou bien par la qualité (compétitivité hors prix). Il faudrait innover pour être le meilleur. Par le libre échange, on pense que cela stimule la croissance. Les exportations sont un autre moteur de la croissance. Pour plus produire, il faut plus investir, qui est un moteur de la croissance. Le libre échange a donc pleins de vertus apparemment.

Mais il a aussi des inconvénients: Les économies sont connectées les unes aux autres, donc ce qui se passe dans une économie va se répercuter sur les autres. Si on produit moins, on a moins besoin de facteurs de production (travail, capital, terre) Le libre échange entraîne une rationalisation dans l'utilisation des facteurs de production, ce qui fait que quand la croissance ralentit, on va renoncer à l'utilisation de certains facteurs notamment le facteur travail= moins d'embauche, hausse du chômage, destruction d'emploi. (nombre d'emploi diminue ou changement de localisation de l'emploi)

Le libéralisme à travers le libre échange ne présente pas que des avantages. On va observer que lorsque la croissance ralentit, les économies ont tendance à remettre en question le libéralisme. La remise en question se fait à travers des politiques commerciales que l'on qualifie de protectionniste.

Le protectionnisme consiste à élever des barrières de manière à ralentir les importations, freiner l'intensité de la concurrence.

Depuis les années 2000, on a vu s'organiser le débat entre libre échange et protectionnisme. Mais le protectionnisme n'a pas que des avantages. Ça protège, mais en protégeant il y aura moins de progrès, moins de croissance, la consommation est moins diversifié, la production es moins efficace. Lorsqu'un pays s'est fermé du reste du monde le temps de se mettre à l'abri, et qu'il veut se ré ouvrir par la suite, il encoure le risque des représailles commerciales, de ne pas retrouver sa place et ne plus conquérir de marché.

Tout au long de la moitié du 20ième siècle, les économies ont plutôt fait le choix du libre échange qui s'est intensifié dans les années 1990 jusqu'à produire la mondialisation, pour autant face aux dégâts sociaux de cette mondialisation qui va laisser sur le côté des pays qui ne peuvent pas aller aussi vite que les autres. Certaines économies nationales ont opté pour une voix alternative, elles ont fait le choix de se rapprocher en signant des accords bilatéraux (accords préférentiel) qui vont permettre la constitution de régions économiques. Les premiers accords sont signés dans les années 1950 mais ce processus va s'intensifier dans les années 1980-90. C'est une réaction du libre échange. Ce processus s'appelle la régionalisation de l'économie mondiale. On a deux formes d'organisations possible, un libre échange généralisé qui est porté par les grandes institutions internationales favorisant la libre circulation de marchandises de manière multilatérale (toutes les économies peuvent participer au commerce, normalement dans les mêmes conditions) mais on voit des régions économiques constituer de pays géographiquement proches partageant une histoire et une culture commune et qui vont décider de constituer une zone à l'intérieur de laquelle il y a du libre échange mais qui n'est pas pour autant ouvert au reste du monde. En 1957, il y a le traité de Rome qui est signé entre la France, la RFA, l'Italie, la Belgique, le Luxembourg et les Pays Bas. Dans les années 80, d'autres accords vont se multiplier sur d'autres continents.  Aussi bien du côté du libre échange que du processus de régionalisation, les décisions économiques sont prises avec méthode avec des outils clairement identifiés et le plus souvent ce sont des décisions qui sont prises dans le temps.

Comment la région pionnière, l'Europe économique s'est constitué à partir de 1951 jusqu'à nos jours ? Dans un second temps si cette région européenne a pu servir ou pas de modèle pour le développement d'autres économies, notamment celles que l'on qualifie en retard de développement ?  

On observera la connexion progressive les unes avec les autres dont le symbole est la succession de 3 crises mondiales.

La première crise dans la décennie 80, c'est la crise de l'endettement internationale. (sujet possible)

Deuxième crise dans les années 1990, c'est une crise de la finance international.

Troisième grande vague de crise, inauguré par la crise des Subprimes au EU.

Elles sont liées les unes aux autres.

Prolégomènes : développement détaillé qui permet de présenter les notions et concepts importants.

Les différentes formes d'intégration économique

Depuis 1960, on a pris l'habitude de classer les différentes formes de régionalisation en fonction de leur intensité, du degré de relation qui va unir les pays les uns avec les autres. On va hiérarchiser les formes d'intégration en partant de la forme la plus légère (relations les moins aboutit) vers la forme la plus intense, la plus poussée (relations, coopération la plus forte).

On retiens 4 degrés d'intégration. On le doit à Bela Balassa. (hongrois du 20ième siècle)

Section 1 : La préférence pour l'économie nationale.

Des pays vont chercher à protéger leur marché intérieur et pou se faire vont adopter des mesures protectionnistes pour permettre aux entreprises de prendre le temps d'être compétitive. Elles vont ensuite se lancer dans la compétition commercial sur le marché international. C'est les pays en retard qui adoptent ces mesures protectionnistes. (pas assez technologique, compétitif, productif sur des productions à forte valeur ajoutée) Il existe des pays développés techniquement qui savent produire des marchandises à forte valeur ajoutée mais qui pour autant ne sont pas suffisamment compétitif en raison du coût de leur main d’œuvre. C'est une inquiétude sociale. La main d’œuvre coûte trop cher ce qui se répercute sur le prix des biens ce qui l'a rend moins compétitive. Ce sont des développé des systèmes de protection sociale très performants qui couvre l'ensemble des risques mais très coûteux. (le coût de cette protection social s'appuie sur les salaires)

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