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Ice Watch

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art, nous avons beaucoup utilisé cette technique », explique Frédérique Delorme, l’ancien responsable du réseau français, qui a comptabilisé près de 2.000 parutions. Ice-Watch réussit aussi à enrôler quelques stars, comme Paris Hilton, dont la photo s’affiche sur les comptoirs des magasins. Mais ses deux plus beaux coups s’appellent David Guetta et les Black Eyed Peas : en plaçant une Ice-Watch dans leurs clips, Jean-Pierre Lutgen a fait aimé sa montre par 275 millions d’internautes sur YouTube. Et n’aurait déboursé pour convaincre Guetta que 25.000 euros. Il s’apprête à récidiver avec Katy Perry.

Encore fallait-il que ces montres tape-à-l’œil séduisent. Et là Jean-Pierre Lutgen a trouvé le bon cocktail : couleurs fluo, bracelet en silicone, boîtier submariner du type Rolex et des prix accessibles (70 à 80 euros). « Du pur plagiat » n’ont pas tardé à hurler les horlogers suisses. « Ce sont des formes iconiques, disponibles pour tous », se défend l’horloger belge. Les plus furieux, ce sont les dirigeants de Swatch, qui ont poursuivi Ice-Watch en justice début 2011. En pure perte pour l’instant. Malin, Jean-Pierre Lutgen avait en effet pris soin, dès 2007, de prévenir de son projet Nicolas Hayek (président de Swatch Group), lequel s’était engagé à ne pas attaquer le belge pour la ressemblance phonétique entre Swatch et Ice-Watch. « Ils ne nous ont pas vu arriver », note Lutgen. Lequel, pour aggraver son cas, a lancé au dernier Salon de Bâle (en Suisse), en mars, une Ice-Swiss, c’est-à-dire une Ice-Watch made in Switzerland.

L’horloger belge se montre tout aussi rusé dans le packaging, des boîtes de couleur que les commerçants empilent selon un nuancier précis. Impossible de les louper en magasin. Seul détail, ces boîtes ressemblent à des briques Lego. Le fabricant de jouets n’a pas manqué de s’en plaindre. Et l’an dernier, Ice-Watch a été condamné à retirer ses boîtes de la vente, sous peine de 10.000 euros d’amende par jour de retard. « Il est possible que nous trouvions un arrangement », explique-t-on chez le groupe danois, qui n’a pas encore fait appliquer le jugement.

Packaging compris (20% du coût), la fabrication d’une Ice-Watch coûte entre 10 et 15 dollars. Elle engagerait, selon un ancien collaborateur, près de 5 dollars de marge. Et pas de rupture d’approvisionnement à craindre : Ice-Watch a de quoi voir venir : les quatre usines d’assemblage chinoises qui travaillent pour lui ont une capacité de 500.000 unités par mois. Certains détaillants se sont plaints au départ de la qualité : « Je devais renvoyer jusqu’à un tiers des montres », explique la bijouterie Bousquet, à Narbonne, qui n’en vend plus. Mais ces problèmes semblent être résolus.

Un autre souci, beaucoup plus sérieux, préoccupe l’entrepreneur de Bastogne : la contrefaçon. Tel l’arroseur arrosé, le patron d’Ice-Watch se fait désormais copier. L’an dernier, il a loué un char militaire pour écraser 3.000 pièces saisies par les douanes !

Ice-Watch l’a échappé belle en chine

(Trends.be, juin 2010)

En produisant ses Ice-Watch à Shenzen en Chine où 3.500 ouvriers s'activent pour lui, Jean-Pierre Lutgen avait oublié de protéger sa marque du côté de l'empire du Milieu, ou du moins son conditionnement via la protection de la marque tridimensionnelle ou 3D. Un non-enregistrement qui a donné des idées à son producteur chinois. Vu le succès, ce dernier s'est ainsi empressé d'enregistrer lui-même la boîte, s'offrant ainsi une exclusivité et une protection pour la Chine et Hong Kong.

En perdant cette «immunité», Jean-Pierre Lutgen a failli s'étrangler car les intentions de son producteur mandarin n'étaient pas claires. Patience, sérénité et négociations auront toutefois raison de ces «chinoiseries». «Nous avons finalement récupéré, voici trois semaines, nos droits autour d'un bon verre, souffle le patron belge. Et ce, sans débourser le moindre yuan.» Il semblerait en effet qu'à l'exception des frais d'avocats, la contrepartie pour la rétrocession de la protection 3D se soit concentrée sur la prolongation du contrat de production dans l'usine de Shenzen.

Retenant la leçon, Jean-Pierre Lutgen s'est désormais tourné vers le cabinet d'avocats Ramquet-Pricken afin de préserver sa propriété intellectuelle à travers le monde. Car le succès de ses montres suscite les appétits de certains concurrents. Ice-Watch a déjà porté plainte contre des modèles aux ressemblances troublantes produits par Jet Set Watches, Timepieces ou Avalanche. En Belgique, plusieurs saisies conservatoires ont été opérées à Liège, Bruxelles et Anvers. Cela devrait aussi être bientôt le cas en France.

Après le record de 2011, le marché mondial de l’horlogerie ralentit sa course

(ladepeche.fr, mars 2012)

Le grand rendez-vous mondial de l'horlogerie et de la bijouterie Baselworld ouvre jeudi dans les réjouissances du record de 2011, mais la croissance du marché devrait s'essouffler cette année en raison des incertitudes économiques persistantes et de mutations du secteur.

"Le secteur de l'horlogerie est un cas probablement unique", a relevé Jacques Duchêne, président du comité des exposants de Baselworld, salon qui rassemble à Bâle (Suisse) du 8 au 15 mars quelque 1.815 exposants (horlogers, bijoutiers et fournisseurs) venant de 41 pays pour présenter leurs dernières créations sur les 160.000 m2.

Depuis un an, "la situation économique mondiale n'a cessé de se détériorer", a-t-il relevé lors d'une conférence de presse, évoquant tour à tour la crise des dettes souveraines, celles de l'euro, du dollar et la surévaluation du franc suisse ainsi que les "incertitudes liées à de nombreuses régions fragilisées par une démocratie balbutiante ou par des conflits incessants".

Un climat qui n'a pas enrayé la croissance du secteur de l'horlogerie suisse, premier producteur au monde, qui a battu un record en 2011 grâce à la demande "très forte" en Asie et, surtout, dans les pays émergents en particulier dans le segment du luxe.

Les exportations suisses ont représenté 19,3 milliards de francs suisses (11,5 mds euros) en 2011, bondissant de 19,2% par rapport à l'année précédente après une croissance de 22,2% en 2010. Quelque 29,8 millions de montres ont été exportées de Suisse (+13,8%).

Mais le rythme devrait ralentir en 2012, a prévenu François Thiébaud, lors de la conférence de presse. "Si la croissance approche les deux chiffres, ce sera une bonne croissance", a-t-il souligné.

"Si les exportations se situent entre 20 et 25 milliards de francs suisses en 2012, nous serons satisfaits", a relevé M. Thiébaud, notant un mois de janvier "encourageant" et février "qui se présente bien" notamment grâce au Nouvel an chinois.

"Dans une conjoncture économique mondiale toujours difficile, la potentialité de l'horlogerie suisse est toujours là", a-t-il relevé. "Il y a encore de belles places à prendre, notamment en Asie et dans les pays émergents".

Ice-Watch impose son concept à la force du poignet

(mm.be, 272/2011)

En quelques années, la marque belge Ice Watch a conquis les foules avec ses montres colorées. Grâce à une stratégie soigneusement élaborée, dans laquelle les quatre "P" du mix marketing ont été parfaitement intégrés, la demande a aujourd’hui dépassé l’offre en Belgique.

"Bien entendu qu’il s’agit avant tout d’un produit de marketing, et alors? On peut en dire tout autant de Superdry, de Red Bull ou de l’iPod." Ce sont ces paroles du fondateur d’Ice Watch, Jean-Pierre Lutgen, publiées dans un article de Vacature, qui nous ont donné l’envie d’en savoir plus sur le parcours de la marque. Avec une question en prime: combien de temps un tel produit peut-il bien garder sa pertinence dans une société où l’on virevolte d’une mode à l’autre?

Tout commence en décembre 2006, lorsque Jean-Pierre Lutgen découvre ce qui allait servir de base à la marque Ice Watch: une montre en plastique d’apparence plutôt bon marché, composée de dix éléments permettant aux consommateurs de fabriquer eux-mêmes leur modèle en différentes couleurs. Lutgen a standardisé cette montre, l'a déclinée en dix couleurs et a ajouté au produit un conditionnement original, une identité graphique, un slogan et un visuel bien choisis. Surtout, il lui a donné un nom à consonance internationale. Pour l’heure, les produits Ice Watch sont commercialisés dans 90 pays. Rien qu'en Belgique et au Luxembourg, où l'on dénombre 300 points de vente, dont six Ice Watch Stores, on en vend quelque 450.000 exemplaires par an. Le concept marketing a été mis au point à Bastogne, où est basé le siège de l’entreprise, mais les montres sont fabriquées à l’échelle mondiale à Shenzhen, en Chine. La distribution pour le marché Belux s’opère depuis un édifice discret de Rhode-Sainte-Genèse. Pour la petite histoire, avant la fondation d’Ice Watch, Jean-Pierre Lutgen était actif dans le secteur des articles promotionnels, via sa société Tonton Lulu qui vendait

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