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La Citoyenneté Dans La Cité Grecque Classique

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té.

1) Le devoir militaire

2) Le devoir politique

3) Le devoir religieux

I) La citoyenneté, un privilège

1) Les citoyens et les non-citoyens :

Dans la grande majorité des cités de l’époque classique grecque, on peut remarquer que la communauté civique des citoyens et plus important que le nombre d’habitants total de la cité. Cela peut être constaté grâce au fait que la population des cités état divisée entre hommes libres et non-libres. Les citoyens, les étrangers résidents et enfin, les esclaves affranchies. C’est-à-dire qui ont gagné ou bien encore acheté leur liberté.

Les esclaves représentent la majorité des hommes non-libres. Les hommes libres, eux, se distinguent en plusieurs catégories.

Le nombre d’esclave augmente généralement dans le même temps que la population de la cité. Plus il y a d’hommes libres dans une cité, plus la présence d’esclaves est importante. C’est le cas pour la cité d’Athènes, cité très dynamique qui utilisait énormément l’esclavage afin de répondre à ses besoins.

Le nombre d’étrangers résidents est également très important dans les cités.

Au Vème siècle, uniquement la population d’Athènes est parvenue jusqu’à nous. La cité d’Athènes comptait au milieu du Vème siècle environ 35 000 individus dans la communauté des citoyens et 50 000 personnes dans la communauté des étrangers résidents.

Le nombre d’esclaves reste inconnu mais des études attestent que seulement un individu sur quinze en moyenne seulement était citoyen. Cet écart impressionnant entre le nombre de citoyens et de non citoyens peut s’expliquer à travers le fait que le nombre de citoyens était limité.

2) La citoyenneté, une communauté limitée :

Pour chaque grec, être citoyen n’est pas qu’un titre, c’est avant tout un honneur. De plus, être citoyen apporte des droits et avantages qui sont indispensables à la vie du citoyen.

La limitation du nombre de citoyens (numerus clausus) n’est pas chose rare à l’époque classique grecque. Cette pratique était utilisée afin de permettre le bon déroulement des institutions.

La limite du nombre de citoyens dans une cité dépend de la cité elle-même. Par exemple, la cité de Marseille limitait le nombre de citoyens à 600 maximum. A Athènes, suite à la révolution oligarchique de 411, le nombre maximum de citoyens est fixé à 5000 maximum. Néanmoins cette limitation peut également être élargie suivant les besoins de la cité. Chaque corps civique de citoyens correspond donc à la base à un petit groupe d’individu qui s’est étoffé en même temps que la cité s’est elle-même développée.

Chaque citoyen possède des droits civiques au sein de la cité afin d’assurer sa bonne pérennité, seulement ceux-ci peuvent être limités.

3) Les droits civiques, essentiels pour un citoyen :

Le citoyen se doit d’exercer tous les droits afférents à son statut, notamment politique (droit de vote) et le droit d'exercer une charge. Dans une démocratie, tous les citoyens ont automatiquement tous les droits politiques. Hors, ils peuvent se les faire suspendre provisoirement ou définitivement. La suspension est provisoire quand le citoyen est sous le coup d'une accusation et ce, jusqu'à la fin du procès. C’est le cas à travers l’institution de l'ostracisme. C’est une institution qui permet de bannir pendant dix ans un citoyen de la cité grâce à un vote des autres citoyens.

La suspension peut devenir définitive en cas de délit très grave qui aboutit à la perte de la citoyenneté. C’est l'atimie, une dégradation civique qui consiste en la perte des droits politiques accompagné de l'interdiction de se présenter à l'Agora, centre politique, de décision de la cité. Le citoyen privé de ces droits politiques, n’a plus aucun poids dans la vie de la cité. De plus, le citoyen perd dans le même temps son honneur et celui de toute sa famille passée et future, fait des plus importants pour un homme dans la Grèce Antique.

Dans certaines cités comme Sparte, un homme peut posséder une demi-citoyenneté, c’est-à-dire qu’il obtient sa majorité à 20ans mais peut jouir pleinement de ses droits de citoyen à seulement 30ans. Sparte appliquait cette demi-citoyenneté également à une catégorie de sa population les périèques. Se sont d’anciens habitants du territoire de la cité, soumis aux spartiates mais qui restent des hommes libres et autonomes. Ils ne possèdent néanmoins aucuns droits politiques et pratiquent tous comme métier, l’agriculture.

Pour être citoyen, participer à la vie de la cité n’est pas suffisant, c’est là que la lignée familiale citoyenne prend toute son importance.

II) Etre citoyen, un droit du sang

1) La citoyenneté, exclusivement masculine :

Chaque citoyen est obligatoirement un homme qui a atteint l’âge de la majorité politique. Par exemple, à Athènes cette la majorité est fixée à 18ans mais il peut exercer pleinement ses droits qu’à partir de 20ans. A sa majorité, le tout nouveau citoyen présenté officiellement à la communauté dans le cadre de son dème, c’est une circonscription administrative à laquelle il doit être inscrit et rattaché afin de devenir citoyen et jouir de ses droits. Lors d’une cérémonie qui fait intervenir le père du jeune citoyen et les autres citoyens de la cité, ceux-ci doivent attester sur l'honneur que le jeune homme est bien fils légitime de ce citoyen. Le nouveau citoyen est ensuite inscrit dans son dème et porte donc le titre de citoyen.

Les femmes ne peuvent prétendre au titre de citoyen, puisqu'elles ne participent pas à la vie politique. Leur rôle dans la cité reste uniquement domestique. Néanmoins elles peuvent jouer un rôle essentiel en participant à la transmission de la citoyenneté.

En effet, le droit civil de l’épigamie permet au citoyen de contracter un mariage légitime avec une femme issue de la communauté civique, c’est-à-dire qu’elle est fille de citoyen. C'est à travers le mariage avec une telle femme qu'on peut devenir citoyen. Il existe d’autres manières d’accéder à la citoyenneté.

2) Les conditions d’accès à la citoyenneté :

Outre épouser une fille de citoyen, il suffit d’avoir un père et une mère citoyen pour accéder à la citoyenneté. Suite à la guerre du Péloponnèse et des pertes humaines qu’elle a engendrée, Athènes a due élargir le nombre de ces citoyens.

Dès lors, les critères d’accès à la citoyenneté son élargis. La citoyenneté à deux aïeux citoyens est alors reconnue. On exige que soit prouvé la citoyenneté des grands-parents voir des arrière-grands-parents dans certaines cités comme à Marseille.

A Athènes, il faut avoir des grands-parents citoyens pour être candidats aux principales charges. Les candidats à la fonction d'archonte doivent répondre à un questionnaire qui porte sur leur identité, sur celle de leur parent et de leurs grands-parents.

Enfin, le mariage mixte est également toléré. Deux personnes de statuts différents sans que cela entraîne la déchéance pour le conjoint possédant le statut supérieur. Ce système permet l’intégration d’étrangers résidants au rang de citoyens.

3) Le citoyen peut devenir un être dit « bâtard » :

Le fait d'être bâtard est une tare de naissance, et peut entraîner le retrait de la citoyenneté.

Lors des périodes de crise dans les cités, les hommes n’ayant qu’un parent citoyen peuvent devenir citoyens. Mais ceci est utilisé seulement provisoirement. Lorsque les cités rétablissent la situation, elles rétablissent dans le même temps l’ancien système de critères de citoyenneté. Alors, les « citoyens » n’ayant qu’un parent citoyen sont rétrogradés au rang de bâtard. Avant le décret de Périclès, les bâtard sont les hommes exclus de la citoyenneté, c’est à dire un enfant issu d'un citoyen et d'une concubine de la cité ou étrangère non fille de citoyen. Considéré comme bâtard également mais citoyen, l'enfant d'un père citoyen et d'une épouse non grecque.

A Athènes, à A partir de 451 avant Jésus-Christ, sont exclus de la citoyenneté les enfants d'un citoyen et d'une non-athénienne. Quand ils se présentaient à leur dème, ils étaient rejetés de la citoyenneté.

Périclès, légendaire homme d’Etat Athéniens a été un des premiers citoyens touché par cette restriction. Ses deux enfants légitimes étant mort, il ne lui restait qu'un enfant issu de ses relations avec une concubine étrangère à Athènes. Son fils était alors doublement bâtard puisque Périclès l’a eu avec une concubine n’ayant aucun parent citoyen et qui de plus était étrangère à Athènes.

III) Les devoirs du citoyen envers la cité

1) Le devoir militaire :

Chaque

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