La Crise Du Politique

imites de l’intéressement des citoyens en la politique. Le refus du traité de constitution européenne, appuyé par tous les partis politiques, montrent un manque de représentativité ressentie par les électeurs. LES CHEMINS D’UN RENOUVEAU II‐ A‐ Un citoyen plus exigeant à l’égard de la politique Pour Pascal Perrineau, l’absence de repères politiques s’explique par l’effondrement des repères de classe. Jean‐Marie Donégani affirme que ce clivage reste pertinent, même si les spécificités dans les choix politiques sont moins marquées. En fait, les citoyens sont de plus en plus sensibles aux situations économiques et sociales mais, dans le même temps, ils demandent toujours à l’État de les protéger contre les risques liés à l’environnement et à la sécurité. B‐ La démocratie participative : un remède à la crise du politique La démocratie participativea pour but de généraliser l’implication et la participation des citoyens au débat public et dans la prise de décisions. Cette notionest apparue dans la campagne électorale pour le pire comme pour le meilleur. Pour le pire parce que les polémiques et les critiques souvent excessives qu’elle a pu susciter ont montré l’ignorance des politiques et de la majeure partie de la société française, de l’existencede jurys citoyens et de conseils de quartiers. Et pour le meilleur, parce les débats qu’elle a générés ont attiré l’attention sur ses multiples facettes, sur les expérimentations déjà appliquées et ses utilisations possibles. Finalement, l’Homme quitte son costume de citoyen quand il sent que la politique ne s’intéresse pas à lui. En mettant en place une politique participative, démocratique dans laquelle il est intégré et a son mot à dire, le citoyen porte plus d’intérêt pour la société dans laquelle il vit avec la politique qui lui est associée. La crise du politique ne serait que soucis d’individualisme, il est temps pour les candidats des élections, qui auront lieu en Avril 2012, de revoir donc les systèmes politiques actuels…