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La Révolution Française

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'étouffer la rébellion par les baïonnettes. Sous l'impulsion de Camille Desmoulins, le peuple parisien se rassembla et l'anarchie commençait à s'installer dans la capitale.

Le 14 juillet, on donne l'assaut à la Bastille, elle fut prise et rasée. A son retour d'une chasse, le roi étonné demanda « C'est une révolte ? » « Non Sire, c'est une révolution ». Louis XVI, une fois de plus recula et rappela Necker.

- La « Nuit du 4 août »

La monarchie absolue était finie, et les premiers nobles commencent à émigrer. L'assemblée improvise une garde nationale aux ordres du marquis de La Fayette, et arbore les premières cocardes tricolores.

La nuit du 4 août, l'Assemblée discutait des moyens pour enrayer ces émeutes, elle abolit peu à peu tous les droits féodaux. L'Ancien régime et les privilèges s'écroulent en l'espace d'une nuit.

- La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen

Le 26 août, l'Assemblée adopte la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, dont Mirabeau et Sieyès sont les principaux rédacteurs. Elle établit les droits fondamentaux de l'être humain.

Cependant, cette déclaration ne remet pas en question la monarchie des Bourbons, d'ailleurs, La Fayette et Mirabeau tout comme la majorité de l'Assemblée sont monarchistes.

UNE GRANDE INSTABILITÉ

- Les journées d’octobre

Les discussions entre l'Assemblée et le roi reprennent, Louis XVI se voit bientôt accorder un droit de veto face aux décisions de l'assemblée. Mounier se voient quant à eux repousser leur projet de créer deux Chambres et un pouvoir exécutif fort. Mais au lieu d'accepter de partager son pouvoir avec l'Assemblée, Louis XVI ne songeait qu'à reprendre son bien.

Le 5 octobre, le mécontentement gagne à nouveau les rues. Le roi est donc contraint de quitter Versailles avec sa famille. Les monarchistes comme Mounier voient leur désir d'établir une monarchie forte s'éteindre, Mounier choisit l'exil.

- La monarchie constitutionnelle

La Fayette est l'homme clé du moment.

L'Assemblée siège désormais aux Tuileries, elle est divisée ainsi : à droite les partisans du veto du roi, à gauche les opposants.

A l'extrême droite, on trouve les conservateurs attachés à la monarchie absolue.

A droite, on a les monarchiens qui veulent s'en tenir aux réformes du 4 août. (Chef : Mounier).

A gauche, le groupe est mené par un triumvirat (Barnave, Lameth, Duport).

A l'extrême gauche on trouve déjà Robespierre. (le groupe Jacobin)

L’Assemblée prit une série de mesures qui bouleversèrent le visage de la France et en 1791, une première Constitution fut ratifiée.

- La Fédération

Depuis 1789, des gardes nationales s'étaient formées en province à l'image de celle de La Fayette, elles devaient assurer la sécurité du peuple et du commerce.

Ces fédérations donnèrent lieu à des fêtes, l'une d'elle devait regrouper chacun des représentants des fédérations au Champ-de-Mars le 14 juillet 1790 pour célébrer la fête de la Fédération.

Malgré la pluie, La Fayette s'avança et prêta serment à la Nation, puis vint le tour du roi qui fut applaudi. Ce fut un véritable moment d'union nationale partout en France.

- Premières difficultés

Pendant toute cette effervescence à Paris, l'Armée s'agitait. Les soldats se sont mutinés et ont emprisonné leurs officiers. Necker, inquiet de la tournure des événements démissionne en prétextant un problème de santé, l'Assemblée prend alors en main le Trésor Public. Les ecclésiastiques devaient prêter serment à la Nation et à la constitution civile du clergé.

De plus la crise financière ne se résout pas, et des discordes apparaissent au sein de l'Assemblée, Mirabeau, élu président de l'assemblée.

- La fuite du roi

Le 21 juin 1791, il a fui la veille avec sa famille, en se faisant passer pour un riche bourgeois, il sera rejoint par les dragons de Bouillé. Mais reconnu à Varennes, il est arrêté. A Paris, La Fayette, Bailly et Beauharnais inventent un prétexte d'enlèvement pour couvrir leur roi. Mais personne n'est dupe, et le retour est difficile pour la famille royale qui doit subir les injures du peuple, Louis XVI fut donc suspendu par la Constituante.

- La fusillade du Champ-de-Mars

Le club des Cordeliers sollicitait l'aide des Jacobins pour voter la déchéance du roi. Les Jacobins fondèrent le club des Feuillants. Mais le reste des Jacobins organisa avec les Cordeliers une pétition votant l'abdication du roi, ils s'étaient réunis au Champ-de-Mars. Ce fut le panique, au moins 50 morts, la garde fut accueilli par des jets de pierres.

On croyait la Révolution terminée. Mais les troubles économiques, les divisions du clergé et la non-détermination du roi annonçaient un avenir sombre.

-L’Assemblée Législative

Une nouvelle vague de députés fraîchement élus fit son apparition dans l'Assemblée.

A droite, les Feuillants partisans d'une monarchie constitutionnelle (Barnave, Lameth, Duport) et aussi La Fayette.

A gauche, il y a les Jacobins qui sont moins nombreux.

L’extrême gauche, les Girondins, qui regroupe des membres des Cordeliers.

Au centre, le Marais qui rassemble les partisans d'une monarchie modérée.

L’Assemblée doit faire face à de nombreux problèmes. Et le 10 mars 1792, le ministère en partie Feuillant démissionne au profit des Girondins.

-La guerre européenne

Depuis que les idées révolutionnaires se sont développées dans la région du Rhin ou au Nord de l'Italie, et depuis l'arrestation du roi à Varennes, l'Europe avec à leur tête l'Autriche commençait à voir d'un mauvais œil cette France turbulente.

Les nouveaux ministres en partie Girondins souhaitent la guerre. Et le 20 avril 1792, la guerre est déclarée à l'Autriche.

C'est durant ces campagnes que commença à se répandre le chant de guerre pour l'armée du Rhin qu'on appellera bientôt la Marseillaise

LE RENVERSEMENT DE LA MONARCHIE

- La chute de la monarchie

Le 20 juin 1792, le peuple parisien s'arme de piques et envahit rapidement les Tuileries, la manifestation est arrêtée durant l'après-midi. La Fayette revenu des armées de l'Est prend la défense du roi et dénonce les manigances des clubs, mais découragé il partira à la frontière.

Le 10 août on avait préparé une insurrection, des insurgés s'étaient armés.

Pendant ce temps à l'Assemblée on avait voté la suspension du roi et son internement dans la prison du Temple.

La dissolution de l'Assemblée est préparée et une alliance avec la gauche girondine provoque que le ministère est en grande partie Girondin.

Prise de Tuileries par les sans-culottes.

- La naissance de la république

Danton, l'homme du moment, réorganise le pays et signe de nombreux traités qui devront organiser la résistance à l'ennemi prussien qui est déjà en France.

Pendant ce temps, à Paris on soupçonnait les aristocrates et prêtres réfractaires de massacrer les patriotes, des émeutiers parisiens vidèrent des prisons bondés de partisans au roi, on dénombre environ 1 200 tués.

Cet élan populaire découragea les modérés, et l’idée d'une République prit son essor.

Le lendemain (21 septembre 1792) la Convention tenait sa première séance publique, c'était la naissance de la Ière République.

- Le procès du roi

L'une des missions que s'était fixée la Convention était de régler le sort de la monarchie, à la Gironde on était divisés, mais à la Montagne, on souhaitait la mort du roi.

La découverte d'une armoire secrète renfermant des documents dans lesquelles étaient mêlés les rapports de Louis XVI et des puissances européennes, provoque une procédure judiciaire. Les députés presque unanimement déclarèrent Louis

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