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Le Bal Du Compte D'Orgel Incipit

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if « inconscient » dont on notera de nombreuses occurrences dans l’ensemble du roman nous ramène aux découvertes récentes de la psychanalyse, Freud a en effet profondément influencé les romanciers du vingtième siècle dans leur rapports avec les personnages, le personnage est une âme guidé par une force psychique : l’inconscience. Le romancier se donne donc à analyser l’inconscience sur ce personnage et de sortir de ce conflit classique raison/ passion, ou du moins de l’approfondir.

Mais comme tout début de roman, le lecteur découvre les personnages ainsi que la teneur de l’intrigue, de plus le romancier dresse un portrait du héros.

II. Le portrait d’une jeune fille de qualité

Le début du roman s’ouvre sur une description du personnage, pour mieux insister sur la qualité de l’homme. Mahaut D’orgel est une jeune femme de qualité. La protagoniste se caractérise par son titre de noblesse « comtesse », par son mariage, elle appartient donc à l’aristocratie Parisienne, milieu dans lequel se déroulera le roman. Par sa naissance elle est liée à une vielle famille Française, attaché aux valeurs féodales, installée aux colonies, les Grimoard de la Verberie. Comme mademoiselle de La Fayette, le romancier qualifie la lignée dont son héroïne est issue avec des thèmes élogieux. Le troisième paragraphe « illustre maison de la Verberie », ainsi que la métaphore de la lumière « cette maison brilla pendant de nombreux siècles » connote la puissance et l’éclat de cette famille aristocratique.

Comme Mademoiselle de la Fayette encore, le romancier insiste sur les qualités morales exceptionnelles de la jeunes fille avec les substantifs « devoirs », « pureté », « âmes pures », substantifs classiques par excellence qui rappellent le cadre classique du roman. Mahaut se distingue par sa vertu et sa grande force morale. Cette description, conforme au modèle est un nuancé, non sans préjugés, et certaines remarques du romancier par rapport à la jeune fille parlent d’une certaine nonchalance, son caractère est emprunt de « mollesse », et à la fin du passage « née pour le hamac », cette nonchalance la distingue des autres femmes. Si son origine géographique et sociale ne la prépare pas à affronter les verbes mondains Parisiens, dont elle méconnaissait les codes, du moins lui confère- t-elle une innocence et une force morale particulière.

Tel est le premier portrait que le lecteur peut esquisser de Mahaut tout en présentant son personnage, le romancier annonce un des thèmes de l’œuvre, à savoir, la satire des cercles mondains.

III. Un roman mondain, la satire de la noblesse

La généalogie de la comtesse d’Orgel emmène à revivre les grandes étapes de l’histoire de France : la monarchie et les différents règnes des rois Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, la révolution, et l’empire avec l’évocation du mariage de Bonaparte avec Joséphine de Beauharnais qui parcourt le passage étudié. Le départ des Grimoard pour la Martinique est justifié par le refus de perdre leur privilèges. Ils incarnent cette aristocratie féodale et ses valeurs seigneuriales, suffisamment aventureuses pour tenter de faire fortune dans les comptoirs coloniaux. Les Antilles Françaises avec la culture de la canne à sucre, représentaient alors une terre promise susceptible d’accueillir les ambitieux colons.

La description de la Martinique est emprunte de clichés, elle est qualifié de « charmante », le climat qui y règne est délicieux. Elle étanche la soif de pouvoir et de fortune, et cette famille aristocratique est sujette à des verbes d’actions. Le narrateur évoque cette épopée coloniale avec légèreté et impertinence grâce au présent de narration et l’enchaînement des péripéties. Les actes et les jugements décalés de cette noblesse condensent la désapprobation amusé du narrateur « ce n’est pourtant pas les ancêtres », les phrases précédentes insistaient sur le prestige de la famille, alors que cette phrase minimise la grandeur de cette famille. Les modalisateurs dénoncent l’orgueil, l’étroitesse d’esprit, la mesquinerie et l’intransigeance de la ligné des Grimoard. Dans cette peinture de la noblesse le lecteur ne reconnaît pas la court de belles besognes des

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