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Le Passé De La Virilité

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mme un concentré de virilité.

Dans la période greco romaine, c'est l'apparition de la virilité.

Il y a trois composantes de cette période que Sparte acquiert parfaitement : Tout d'abord, la manifestation de la force (apparence de force, galbe musculaire (on le voit notamment dans les statues masculines), manifestation également du courage (lié aux militaires et aux combats), et de l'affirmation sexuelle (dominer sexuellement)

L'idée sou jacente est donc la domination.

La puissance sexuelle s'envisage dans la culture grecque comme la puissance exercer par le jeune garçon, c'est une formation symbolique dans le sens ou le garçon doit abandonner la puissance, accepter l'impuissance sexuelle pour retrouver la domination. Il faut qu'il y ait une sorte d'inversion pendant un certain temps.

Le combat est très important à cette époque, l'homme doit manifester une puissance physique liée au courage et à l'affrontement de l'autre, les yeux dans les yeux, armes contre armes.

Le combat différencie en quelque sorte les hommes, ceux qui ne peuvent pas affronter l'adversaire, sont nommés les trembleurs, et sont totalement déclassés.

Par exemple, l'article de Maurice Sartre, un historien français, parle de la culture grecque et notamment de la manière dont s'installe quelque chose qui est l'ordre du déclassement : le combat est central, il cite le cas d'un soldat spartiate qui était malade et qui n'a pas affronter au combat, il a donc été victime d'une exclusion, d'un abaissement, il étais déclasser, appartenait à une autre catégorie, il restait homme mais il n'était plus viril. Cependant, il s'est rattrapé, car dans un autre combat il s'est jeté face aux ennemis et a donc retrouver sont prestige perdu.

Ce trembleur est redevenu soldat spartiate alors que jusque là, pas un de ses compatriotes ne lui adressé la parole.

Vu d'Athènes Sparte est blâmé, il y a une différence géographique et historique ;

Athènes et Sparte sont des lieux où se manifestent la virilité et la naissance de la virilité, ce sont deux modèles différents.

Athènes prend d'avantage en compte le discours, l'agora qui était la place principale de la ville est importante, l'échange concernant les décisions politiques est pris en compte ce qui est infiniment moins le cas à Sparte, où c’est plutôt ceux qui discours qui sont déclassés. La parole, dans une certaine mesure y est hypothéquée, il faut qu'elle soit extrêmement brève, elle doit correspondre à un commandement.

Jacqueline Remy, journaliste et écrivaine française disparue récemment, connaissait bien cette période et dis « Les grecs vénéraient les dieux, Socrate, dieu de la sagesse, était affreusement laid, doit-on donc mépriser la beauté ? Il y a une autre beauté en Socrate qui à les mêmes séductions, Socrate ne dénigre pas la beauté des jeunes gens qui l'entourent, il y voit une promesse de leur qualités intellectuelles et morales »

La beauté et virilité, sont sources de dialogues qui ont beaucoup évolués à travers les âges, quand on dis beauté concernant ces périodes grecques anciennes, il ne pas oublier qu'il s’agit de la beauté masculine.

L'idéal de beauté chez les grecs et en particuliers chez les athéniens, c'est une beauté masculine, à quoi peut-être faut-il ajouter, que cette beauté est juvénile, c'est la beauté du jeune, du combattant, c'est une beauté masculine et musclée.

Socrate a pour lui la force morale, il a également la qualité du discours, on revient donc à la question athénienne qui fait place au discours, au débat, à la réflexion et à l'échange.

Socrate est au cœur de cette question, mais il n'en reste pas moins que la beauté au sens très fort, c'est quand même la beauté physique et masculine.

Cette beauté dans l'idéal grecque appartient aux autres idéaux, la perfection couvre des perfections relativement différentes comme la morale, le courage et les apparences physiques.

Dés ce moment là, il y a opposition avec la féminité.

Par exemple, toute tenue trop raffinée, toute pratique féminine attire la violence, comme l'épilation témoigne du désir de l'homme adulte de conserver son aspect adolescent.

On voit des différences tranchées entre les hommes et les femmes, il y a la domination absolue de homme sur la femme.

Ainsi que le déclassement de la femme qui s'expose de deux manières.

D'une part, la manifestation de l'émotion amoureuse ne doit pas exister car elle dévalorise.

D'autre part, la position de la femme est totalement déclassée à un point tel que dans biens des cas, on ne connait pas le prénom de la femme des grands hommes.

Par exemple, on a eu beaucoup de mal à retrouver le prénom de la femme de Périclès, un homme politique grec, et on le critique énormément car il tombe amoureux, par conséquent, il manifeste donc une certaine faiblesse en allant voir sa maitresse, Aspasie.

On voit bien ici quelque chose qui est de l'ordre, à la fois de l'affirmation masculine, avec un certain nombre de symboles, et un certain nombre de repères masculins et à la fois une dépréciation mais aussi la mise à l'écart de la femme.

Un dernier exemple, à Sparte, un homme ayant un ami lui paraissant suffisamment fort et courageux, peut proposer à cet ami de faire un enfant à sa propre femme, ce qui montre à quel point cette femme est totalement dépendante de l'homme.

Cela ne peut absolument pas exister dans la situation romaine, ou il n'y a qu'une seule femme pour un homme.

On retrouve les différences géographiques entre Athènes et Sparte, mais aussi les différences historiques entre Rome et la Grèce.

A l'époque, Jules Caesar était l'homme de toutes les femmes, et la femme de tous les hommes.

Cela veut dire qu'à Rome, il y a une très large acceptation des relations multiples.

L'homme peut avoir un prestige à multiplier, par exemple, les relations avec les jeunes garçons. Les femmes en revanche, dans la situation familiale, restent totalement stables, l'homme n'a qu'une femme.

Néanmoins, comme nous l'avons dit précédemment, il prend du prestige en multipliant les relations, et à la limite même, s'il n'a pas de relations multiples, il apparaît comme insuffisamment viril.

Là encore, on voit qu'il y a des caractéristiques relativement spécifiques correspondant à des périodes, des cultures, et des situations.

Nous allons maintenant nous interroger sur la virilité des barbares à cette époque là, car on peut songer aux relations compliquées que les pays colonisateurs ont pu avoir avec les peuples colonisés.

On peut dire qu’il y a une double référence.

La première renvoie le barbare au repère de la domination, finalement le barbare est efféminé.

Mais d'un autre coté, on voit que la civilisation des barbares, surtout au moment de l'aire chrétienne ne peut pas s'envisager sans le prestige acquis dans les civilisations militaires.

Les tombeaux de barbares, par exemple, montrent bien que ce qui est important, c'est l'arme.

Et donc, par conséquent, on voit à nouveau l'affirmation masculine du courage au combat et bien sûr l'affirmation masculine de la domination.

Il y a finalement une double image du barbare; vu par les romains ou même par les grecs, ce sont des ensembles collectifs dominés, d'ou leur susceptibilité d'être efféminés, mais vu au contraire à travers le regard des barbares, ce sont des hommes prêt à affronter la mort au combat, et qui en tire un prestige à partir de là.

On voit un rapprochement possible avec le monde de la colonisation à la fin du 19ème siècle:

La vision du colonisateur est une vision de l'homme viril, qui affronte et occupe l'espace comme il occupe l'espace féminin, ceux qui y habitent sont évidemment féminisés.

Les colonisés sont des faibles, ce sont des gens qui ne peuvent pas, ce sont des mous, ils n'ont pas de technique, ils ne savent pas alors que le colonisateur arrive avec sa technique, son savoir, et sa puissance.

Le colonisateur est figure de la virilité au 19ème siècle mais aussi et encore au 20ème siècle. En revanche, la défaite du colonisateur au 20ème siècle va poser problème quand à l'image de la virilité.

• Nous continuons pour traverser le moyen âge et la période de l'ancien régime:

Le Moyen-Age est la période de domination du christianisme, notamment, l'homosexualité est bannie et rejetée.

Si nous regardons de façon superficielle, le spartiate et le chevalier médiéval renvoient aux qualités physiques de la virilité, et aux qualités de domination, de courage.

Au fond on peut avoir le sentiment

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