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Mondialisation De l´Économie

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qui est mis en œuvre. Social parce que le dialogue, est le moyen par excellence de résolution des conflits. A l’analyse, bien que le dialogue se heurte à des écueils (II), il demeure qu’il est d’une importance considérable au sein de l’entreprise (I).

I) L’IMPORTANCE DU DIALOGUE AU SEIN DE L’ENTREPRISE

Le dialogue social est d’une importance capitale au sein d’une entreprise dans la mesure où non seulement il instaure un climat de paix et d’épanouissement des travailleurs (A), mais aussi il oriente l’ensemble des énergies vers l’efficacité et la productivité (B).

A) L’instauration d’un climat de paix et d’épanouissement des travailleurs

Dans un climat de paix et d’épanouissement, l’on aura comme résultat comme résultat une amélioration des conditions de vie des travailleurs (1), ce qui accroitra les performances des travailleurs (2).

1) L’amélioration des conditions de vie des travailleurs

Dans la plupart des sociétés, les travailleurs sont le plus souvent victimes d’injustices liées à leurs conditions de travail. C’est ainsi que l’on assiste le plus souvent à des phénomènes tels que les licenciements abusifs, l’inadéquation entre le travail fourni et la rémunération, … etc.

Il est impératif que les conditions de vie des travailleurs soient améliorées et cela passe par l’instauration d’un dialogue social, à travers lequel des garanties seraient apportées aux travailleurs.

2) L’accroissement des performances des travailleurs

Des travailleurs mis dans de bonnes conditions de travail, constituent une force pour l’entreprise. Si les travailleurs sont écoutés, et surtout si leurs revendications sont prises en compte dans l’optique d’améliorer leurs conditions de vie, ils pourront ainsi s’acquitter de leurs obligations de façon probante, et dans un climat de sérénité ; ce qui constituerait un plus pour l’entreprise.

B) L’orientation de l’ensemble des énergies vers l’efficacité et la productivité

Cette orientation exige le respect du principe de bonne gouvernance (1), et l’accomplissement des taches qui incombent à l’employeur et aux pouvoirs publics (2).

1) L’exigence de la bonne gouvernance

Le dialogue social est en quelques sortes une exigence de la bonne gouvernance dans la mesure où, il est question d’associer les travailleurs aux décisions qui les concernent. A titre d’illustration, la constitution française prévoit le droit pour les travailleurs de participer à la détermination collective de leurs conditions de travail. L’on comprend avec cette illustration que le dialogue social constitue une exigence de bonne gouvernance, de démocratie et d’Etat de droit pour les pouvoirs publics dans la mesure où, ils doivent impérativement passer par la discussion pour prendre d’importantes décisions, car, s’ils oublient de le faire, ceux qui les subissent y verraient légitimement un signe de l’autocratie.

2) L’accomplissement des taches qui incombent à l’employeur et aux pouvoirs publics

L’une des caractéristiques du dialogue social est la participation à la prise de décisions, à travers la participation consultative et la participation décisoire. C’est justement ces deux modes de participation qui mettent en scène l’exercice des prérogatives de l’employeur et des pouvoirs publics. Dans une entreprise, et plus particulièrement dans les relations industrielles en Afrique francophone, l’employeur exerce et ce dans le cadre d’une participation consultative, les pouvoirs de direction, réglementaire, et disciplinaire. Ces trois pouvoirs ont pour but respectivement de prendre des décisions nécessaires à la bonne marche de l’entreprise, prendre les mesures générales applicables au personnel, et de prendre des sanctions lorsque des fautes sont commises. Pour ce qui est de la participation décisoire, elle consiste en une congestion de l’entreprise qui est une prérogative de l’employeur.

Pour ce qui est des pouvoirs publics dans le cas des participations consultative et décisoire, ils consistent respectivement, non seulement en une consultation des pouvoirs publics aux personnes intéressées avant de prendre une décision ou une loi, mais aussi en

l’institution d’une convention collective de travail, qui est un accord ayant pour but de régler les rapports professionnels entre employeurs et travailleurs.

Eu égard à ce qui précède, il est clair et juste que le dialogue social est d’une importance capitale au sein de l’entreprise. Toutefois, il est important aussi de mentionner que le dialogue social fait face à des difficultés dues à certaines imperfections.

II) LES ECUEILS DU DIALOGUE AU SEIN D’UNE ENTREPRISE

Il sera question d’étudier d’ici Les imperfections liées à l’instauration et au déroulement du dialogue (A), et le recours à la violence illégitime (B).

A) Les imperfections liées à l’instauration et au déroulement du dialogue

Lors de l’instauration d’un dialogue social, le constat d’un déséquilibre dans les rapports de force entre acteurs du dialogue (1), ce qui lors de son déroulement, prône le plus souvent l’utilisation des moyens de pression (2) par certaines parties pour se faire entendre.

1) L’inégalité dans le rapport de force entre les acteurs du dialogue

Il convient ici de rappeler que le dialogue social repose sur la participation des trois acteurs fondamentaux que sont l’employeur, l’employé et l’Etat. Bien que des textes de

l’Organisation Internationale du Travail (OIT), en particulier la convention consacrée spécialement au dialogue tripartite, ait pour but de protéger les intérêts des travailleurs, l’on observe dans la pratique le plus souvent que les négociations sont très difficiles du fait du postulat de l’inégalité dans le rapport de force entre les différents acteurs.

2) L’utilisation des moyens de pression

Dans le cadre des négociations, le moyen de pression le plus récurrent est la surenchère. C’est une méthode qui consiste ici à faire une ou des offres supérieures à celle ou aux offres précédentes. Toutefois, cette méthode comportent un risque pour ceux qui y recourent, car lorsque les revendications sont avancées, la base se les approprie et il est parfois difficile de lui explique ensuite ce qu’on a fait des revendications. C’est le cas par exemple lorsque les travailleurs exigent une augmentation de salaire de 50%, et ils ne la reçoivent que pour 7%, ceci constituerait un échec.

B) Le recours à la violence illégitime

La violence illégitime est celle là qui n’est reconnue par le législateur. Elle est caractérisée le plus souvent par des atteintes faites aux personnes et aux biens (1), lors des mouvements de grève pour ce qui est des employés, et par le lock-out tardif (2) qui est du ressort de l’employeur.

1) Les atteintes portées sur les personnes et sur les biens

Ce sont des cas extrêmes de violence lorsque les travailleurs sentent que leurs revendications ne sont pas prises en compte. C’est ainsi que l’on assiste à de violentes agressions sur des individus parfois même étrangers à la grève, et à la destruction des bâtiments publics ou de l’entreprise, … etc. Bien que ces actes donnent lieu à des sanctions

prévues par loi aussi bien sur le plan civil que pénal, car le fait de la grève ne saurait justifier la violence

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