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Myriam David, "Pour une meilleure connaissance du Bébé. Contribution de l'institut Emmi Pikker".

Fiche de lecture : Myriam David, "Pour une meilleure connaissance du Bébé. Contribution de l'institut Emmi Pikker".. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  1 Mars 2017  •  Fiche de lecture  •  822 Mots (4 Pages)  •  1 201 Vues

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EJE 1ere année.

Travail sur Myriam David :

« Pour une meilleure connaissance du Bébé. Contribution de l’institut Emmi Pikler »

Ce qui m’a frappé à la lecture de ces quelques pages, c’est de voir que les travaux d’Emmi Pikler datent des années 60 et qu’aujourd’hui ils sont toujours d’actualités. Rien ne semble dépassé, tout ce que Myriam David met en évidence est toujours au cœur de notre métier et semble la base d’un accueil de qualité permettant à tout jeune enfant de se construire harmonieusement (qu’il soit placé en institutions ou tout simplement confié à une structure pour la journée).

En tout premier lieu Myriam David semble souligné que lorsque qu’on laisse le bébé agir seul il s’anime par lui-même, il semble y prendre beaucoup de plaisir et l’adulte n’a pas besoin d’intervenir sans cesse dans son évolution. Cela veut dire qu’en tant que professionnel il faut cesser de faire à la place de l’enfant, que ce soit dans les moments de jeux et de soins. Nous devons ajuster nos pratiques en fonction des capacités de l’enfant, car l’enfant peut toujours participer à son niveau, si petit qu’il soit.

Myriam David nous parle également de la relation « puissante et affectueuse » entre le jeune enfant et l’adulte qui s’occupe de lui. Il doit y avoir « empathie » de l’adulte, cette empathie est expliquée plus en détail dans son livre « Loczy ou le maternage insolite ». C’est cette empathie qui permet à l’adulte de construire un environnement adapté à l’enfant, afin que les meilleures conditions d’apprentissage par l’activité libre spontanée soient proposées à chaque enfant dont il a la charge.

Cet environnement prend en compte « l’espace lieu » et « l’espace temps ».

Pour ma part, la notion « d’espace temps » fait écho avec le texte que nous avons vu en début d’année intitulé « les fausses simplicités du quotidien ». Car il y a plusieurs temps dans le temps de l’apprentissage, qu’il faut faire coexister afin de donner le plus de sens possible à nos actions.

« L’espace lieu » est tout aussi important. Il doit être à la fois « secure », mais aussi permettre l’exploration, et être suffisamment stimulant par la présence de nouveautés. Dans cet espace les objets sont spécialement proposés en fonction de l’enfant qui l’occupe. L’adulte alors, intervient le moins possible dans les activités de l’enfant, néanmoins, l’enfant sait que l’adulte est présent du regard et que s’il en fait la demande celui-ci pourra lui venir en aide.

Myriam David revient à plusieurs reprises sur la notion « d’émerveillement » qu’elle nous dit ressentir lors de ses observations. De cet émerveillement, semble naitre une force qui lui donne chaque jour envie d’aller plus loin dans son désir de comprendre ce qui anime un tout petit, et comment répondre au mieux à ses besoins. Je pense qu’elle nous livre une clef importante qui semble être une arme contre la routine. Lorsqu’un l’adulte ne ressent plus d’émerveillement à observer un enfant,

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