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Pauline

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pose de l'accompagner où elle voudra, puisqu'elle ne semble pas pouvoir rester en France. Ils partent donc pour l'Angleterre. Après leur installation en Angleterre, Pauline raconte au jeune homme son histoire.

On entre alors dans le second récit enchâssé, où Pauline est la narratrice (elle est souvent comparée à une fée et une déesse, par sa grâce et son élégance). On est alors projeté quelques mois en arrière, lorsque Pauline rencontre son futur mari le comte de Beuzeval, lors d'une chasse au sanglier, où il sauve un jeune noble. Les exploits du comte la rendent admirative, mais son sang froid l'effraie en même temps. Elle l'épouse pourtant deux mois après, sans même savoir si elle l'aime réellement.

Quelque temps après, le comte part avec deux de ses amis (Max et Henri) pour son château en Normandie, où se succèdent des meurtres. Alertée par un mauvais pressentiment, Pauline rejoint son mari, alors qu'il lui avait ordonné de rester avec sa mère. Une nuit, elle découvre alors les agissements morbides du comte et de ses amis. En effet, ils sont les responsables de tous ces meurtres. Horace se trouve alors obligé de la tuer, mais il n'en a pas le courage et l'enferme.

Alfred redevient alors le narrateur.

Cependant, les effets du poison donné par le comte continuent de faire effet et Pauline se meurt petit à petit. Ils voyagent en Écosse afin de lui changer les idées. À leur retour, Alfred apprend que sa sœur va épouser le comte Horace de Beuzeval lui-même ! Il retourne en France pour le provoquer en duel. Il en sort vainqueur et retourne en Angleterre où Pauline l'attend, sans savoir ce qu'il était allé faire. Elle apprend la mort de son époux dans un journal, ce qui aggrave son état. Lors d'un voyage en Italie, elle meurt, en apprenant qui était le meurtrier de son mari. Elle est enterrée à Sesto (Italie), où Alexandre Dumas découvrira sa tombe.

Personnages

Pauline de Meulien

Avant sa rencontre avec le comte, Pauline de Meulien est une jeune fille quelque peu naïve, mais à l’esprit vif. Elle est emplie de joie de vivre et semble tout avoir pour elle : elle est jeune, riche, « pleine de talents, de charme et d’esprit ». D’après Alfred, c’est aussi « un ange de beauté, de grâce et de douceur » : « de magnifiques cheveux noirs », « des yeux doux » et « noirs », « un visage pâle » nous servent de description. Pourtant, son caractère évolue rapidement dès qu’Horace apparaît : elle parvient à se forger un avis plus subjectif sur le monde, bien qu’elle n’arrive pas à se détacher de l’avis des autres, notamment en ce qui concerne son amour pour le comte. Son erreur nous dévoile aussi sa grande maturité : lorsqu’elle comprend la vérité, elle ne la cache ni aux autres, ni à elle-même. Bien que nous ne connaissions qu’une petite partie de sa vie – quelques années, en fait – nous pouvons constater beaucoup de changements chez elle. Au final, elle devient très réaliste et ses expériences de la vie se sont au moins montrées concluantes.

Horace de Beuzeval

Lors de sa rencontre avec lui, Pauline nous fait une description très minutieuse de son apparence physique, mais aussi intellectuelle : « pâle », « plutôt petit que grand », « des yeux noirs et des cheveux blonds », « des lèvres pâles et minces », « de belles dents, des mains de femme »… D’une manière générale, il semble très jeune (« vingt ans »), mais « quelques légères rides », « une toux sèche » et « un pli imperceptible sur le front » dénoncent son âge véritable (« vingt-huit ans »). Sa « figure froide » inspire à Pauline « plus de répulsion que de sympathie ». Comme la plupart des jeunes aristocrates, il aime la chasse, le tir, l’escrime, l’équitation et le jeu (bien qu’il arrête de jouer dès son mariage avec Pauline). Les plus grands détails que nous ayons sur ce personnage viennent de sa seconde visite chez M. de Luciennes, où il raconte ses aventures. Pauline se fait alors un jugement plus complet de lui : c’est un « homme de fer », qui, malgré son apparence « faible et languissante », « résist[e] à toutes les fatigues, surmont[e] toutes les émotions et dompt[e] tous les besoins ». Il a aussi un point de vue très étrange envers la société dans laquelle il vit : ironique et amer, il semble chercher à la changer, en brisant les convenances et les lois qu’elle impose...

Alfred de Nerval

Ce personnage est sans doute celui pour lequel nous avons le moins d’indications : il est décrit de façon succincte tout au long du livre, sa description étant un peu éparpillée. En effet, étant le confident et le protecteur de Pauline ou le narrateur dans la plus grande partie de l’histoire, il est difficile à Dumas de nous faire un aperçu complet de lui. Nous ne savons donc que le minimum et ne pouvons déduire son caractère que de ses actions. Pauline ne va dévoiler son histoire qu’à lui seul, car elle le considère comme son « frère ».

Alfred de Nerval est un jeune aristocrate d’une vingtaine d’années, très conforme à son rang : tout comme Horace, il sait se battre au fleuret comme au pistolet, monter à cheval… Il est courageux car il revient à Piccadilly à cheval malgré son épaule blessée et car il provoque le comte en duel. Sa seule raison de vivre est Pauline. Lorsque son père décède il a environ 17 ans : il devient alors le chef de la famille, ce qui est peut-être la cause de son grand sang-froid.

Lien avec le romantisme

L’amour d’Alfred

Lorsqu’Alfred raconte son voyage avec Pauline en Écosse, il ne nous fait qu’un très bref résumé et ne nous offre que quelques noms qui nous sont inconnus. En effet, l’auteur cherche plus à focaliser notre attention sur les sentiments de son personnage que sur son vécu : c’est une caractéristique du lyrisme, mais aussi du romantisme.

Le jeune homme exprime sa joie de voyager avec celle qu’il aime, et en oublie presque ce pour quoi ils sont ensemble. Tout ce qu’il vit est pour lui source de bonheur et les paysages qu’il admire sont toujours plus « poétiques ».

Pourtant,

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