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Rapport Df2

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dans un restaurant dans la région nîmoise.

À l’âge de vingt ans madame F. épouse un boucher stéphanois. Elle quitte ainsi Nîmes pour s’installer dans la Loire près de Firminy, où elle travaille en aidant son époux à la boucherie. De leur union naît deux enfants, une fille et un garçon, dont 4 petits-enfants et 7 arrières petits-enfants.

Madame F. est aujourd’hui âgée de 91 ans. Elle est de taille moyenne, ses cheveux qui étaient brun autrefois sont aujourd'hui grisonnants. Elle a de grands yeux marron ; elle est plutôt timide, gentille et très gracieuse. C’est une personne coquette, qui aime prendre soin d’elle et de son apparence. Plutôt sportive dans sa jeunesse elle aimait faire du vélo. Malgré son grand âge elle reste encore très souple.

Madame F. apporte toujours un grand soin dans le choix de ses vêtements et tient à garder un aspect élégant et soigné. Elle aime mettre de jolis chemisiers pour agrémenter ses pantalons de style classique. De sa vie passée derrière le comptoir de la boucherie familiale, elle a gardé un éternel sourire qui l’aide à rester une personne agréable à vivre.

Avant son entrée en résidence elle bénéficiait d’un maintien à domicile qui s’est avéré finalement compliqué à maintenir malgré la livraison des repas, la présence d’une infirmière et celle d’une aide à domicile quotidienne.

Suite à plusieurs chutes et troubles cognitifs récurrents, ses enfants se sont vu dans l’obligation de pallier sa perte d’autonomie en demandant son placement dans une structure adaptée à ses besoins.

Elle est atteinte de la maladie d’Alzheimer qui a été diagnostiquée en 2009.

Au premier abord cette personne parait tout à fait autonome mais ses troubles de mémoire l’empêchent de d’effectuer sa toilette correctement, elle confond les aliments et mange les épluchures.

Partie 2

Analyses de la situation

Selon les besoins fondamentaux de Virginia Henderson, madame F. a la capacité de respirer, de boire et de manger seule. Elle se déplace seule et dort plutôt bien. Certaines fois, elle se recouche le matin entre son petit déjeuner et sa toilette. Elle apprécie ce moment-là et avoue être une « vraie marmotte » !

Madame F. n’a aucun souci pour reconnaître et nommer chaque partie de son corps, par contre elle a une difficulté dans l’ordre de la réalisation et donc hygiène, une vigilance d’une AMP est donc nécessaire.

A son domicile, elle s’est également parfois trouvée dans l’incapacité de se repérer géographiquement et de retrouver son chemin. Il semble ainsi que la prise en charge actuelle soit profitable autant pour elle qui apparaît moins anxieuse, que pour ses enfants.

Madame F. présente une surdité invalidante qui la tient à l’écart des résidents. Elle s’isole d’elle-même sans pouvoir participer aux conversations avec les autres.

L’ensemble du personnel prend le temps tous les après- midi de converser avec Mme F. Les activités sont multiples : lui lire le journal, lui raconter des blagues , chanter avec elle

Sur le plan comportemental madame F. est très calme et très sociable ; il n’y a aucune agressivité chez elle. Elle présente des troubles cognitifs évidents, mais le cadre de la résidence lui semble très bénéfique.

A présent madame F. s’est adaptée à la structure de l’établissement alors qu’au début c’était loin d’être évident.

Partie 3

Description des actions menées

L’objectif de la toilette pour Mme f. : maintenir son bien-être en effectuant des gestes appropriés afin de conserver sa peau en parfait état de propreté. La toilette est certes un soin d’hygiène, mais pour la faire correctement il faut procéder par étapes.

Il faut d’abord bien connaître la personne, ses habitudes de vie, son passé et ses goûts. Puis il faut progressivement entrer en contact par le regard, le toucher et la parole. Mais il faut aussi préserver la dignité de la personne et prendre du temps pour l’écouter. Il ne faut pas s’occuper d’elle sans la regarder, par ailleurs il est important d’expliquer les gestes que nous allons faire, ceci afin de ne jamais la surprendre.

Il faut aussi connaître l'état de santé de la personne, car un problème de santé peut agir sur le comportement. Dans le cas de madame F. qui est atteinte de la maladie d’Alzheimer, il est nécessaire de la guider dans les gestes de la toilette car elle a tendance à se confondre dans le déroulement.

Lorsque j’étais en service du matin, je me rendais dans la chambre de madame F. afin de vérifier si elle ne s’était pas recouchée et pour la prévenir que j’allais venir pour l’aider à faire sa toilette. En effet madame F. n’avait pas besoin que je lui fasse sa toilette.

Déroulement des actions menées

Avant de procéder au soin, je prépare le matériel et nettoie l’environnement (en respectant les protocoles de service). Dans le but de favoriser l’utilisation des affaires personnelles de madame F. il convient, avant de débuter le soin et pour compléter le matériel manquant, d’effectuer un rapide inventaire des affaires et du linge de toilette.

Je prépare :

• Les affaires de toilette : deux gants et deux serviettes de toilette, du savon, une brosse à dent et du dentifrice, un gobelet, un peigne ou une brosse et du parfum,

• Deux alèzes (une pour la chaise et l’autre pour déposer, mettre sous les pieds de la personne),

• Les vêtements choisis par madame F. (culotte, chemisier, jupe ou robe par exemple),

• Un sac pour le linge sale,

• Le nécessaire pour le lavage et l’antisepsie des mains (savon liquide, essuie-mains),

•Un sac poubelle.

Le linge de corps est déposé sur une chaise propre ou bien accroché à un porte manteau dans le cabinet de toilette. Le nécessaire de toilette est posé sur le rebord du lavabo (préalablement nettoyé) à portée de main de madame F.

Lorsque tout est prêt, je me relave les mains, puis j’accompagne madame F. dans la salle de bain (madame F. est souvent ravie et me dis « ah je vous donne du travail merci beaucoup »). Je tends la main à madame F. et lui annonce que je vais l’aider à faire sa toilette. Le témoin de présence est allumé. Mais avant de débuter le soin de madame F. je lui propose d’aller aux toilettes (dans ce cas, il faut respecter son intimité tout en assurant une surveillance discrète pour garantir sa sécurité). J’installe ensuite confortablement madame F. près du lavabo qui est remplit avec de l’eau à bonne température (que je lui fais tester). Sachant que madame F. est suffisamment autonome, je la laisse procéder seule à la toilette du visage, du torse, des membres supérieurs, voire à sa toilette intime tout en la guidant dans cette succession en lui indiquant par où commencer, l’ordre des actes et comment procéder (je la conseille tout en respectant ses habitudes).

Avant d’entamer la deuxième partie de la toilette je demande à madame F. d’enfiler son soutien-gorge et un débardeur ceci afin de préserver son intimité éviter qu’elle ait froid. Je lui indique ensuite de quitter le bas de pyjama et la culotte. La toilette du dos, du siège et des membres inférieurs est effectuée par moi-même et je vérifie en même temps son état cutané. Tout en effectuant la toilette je discute avec elle. Je lui demande par exemple si elle a bien dormi et elle tout en souriant me répond « je dors comme un bébé ». Je lui présente et explique chacun des gestes que j’effectue. Madame F. semble ravie et heureuse ; elle ne fait que me sourire pendant toute la durée de la toilette. Certains jours madame F. est plus particulièrement fatiguée ou simplement dans l’incapacité d’effectuer sa toilette seule. Je l’aide alors. Mais d’une manière générale je ne fait rien à sa place. Je me contente de l'orienter, de la stimuler, de l'encourager en permanence pour qu'elle accomplisse elle-même chaque action, avec une aide adaptée, mais tout en préservant au maximum son autonomie.

Une fois la toilette intime terminée j’aide madame F. à remettre sa culotte en lui demandant de prendre appuie sur le lavabo pendant que je m’agenouille pour l’aider à se rhabiller. Lorsque madame F. est complètement habillée je lui propose de la crème pour le visage qu’elle applique elle-même. Enfin je lui propose de se brosser les cheveux et de mettre du parfum. Une fois que tout cela est terminé je lui propose de se regarder dans le miroir et là madame F. Me répond, avec un grand sourire bien sûr : « je ne suis plus toute jeune mais merci grâce à vous je me sens un peu plus belle ».

Dans la matinée je reviens la voir,

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