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Résister Dans Les Camps Nazi

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oupe, même réduite à peu de chose, permet de tenir ». Cela nous montre bien, que la solidarité est un point essentiel dans la survie, la résistance des déportés. De plus, l’entraide morale était une solution efficace pour redonner espoirs aux prisonniers. « Certains d'entre nous ont même eu la force de faire sourire, voire même rire, les autres ». Cette citation de Georges Charpak témoigne bien de l’entraide morale faite entre déportés. Le simple fait de penser à quelques choses de joyeux permettait d’oublier quelques instants l’atrocité des camps. La religion était une forte entraide morale. Malgré l’interdiction de manifestation religieuse, qu’elle soit publique et privée, certains déportés faisait appelle à la religion. La seule évocation de croire en un être qui les protège, leur redonnaient espoir en la vie. Joseph Onfray, déporté explique cela dans son livre L’âme résiste. Journal d’un déporté « Quand on est dépourvu de tout; que l’on pratique, […] on se rapproche […] du Ciel sur lequel on peut seulement compter. » Il explique aussi qu’on peut prendre tous les bien d’un homme, lui retirer tout plaisir, toute dignité, mais qu’il est impossible de lui retirer sa pensée et que même si on essaye de le deshumanisé, le détenu garde sa faculté de pensée pour résister : « […] on peut nous ravir tout ce qui fait extérieurement la personnalité, on peut nous faire mourir de faim, « ils » peuvent « avoir la graisse et même la peau » ;mais ils ne supprimeront pas la pensée. […] »

L’entraide n’est pas la seule solution de résistance que les déportés disposé, il y avait aussi l’instinct de survie. Effectivement, beaucoup ont eu recours à l’individualisme pour s’en sortir. Certains déportés avaient tellement faim qu’il ne pouvait faire autrement que de se battre pour manger. Elie Wiesel, déporté roumain, raconte dans son livre la nuit que des dizaines de déportés se sont battus pour un bout de pain. Il dit même qu’un fils rua son père de coup violent pour avoir ce bout de pain : « Son fils le fouilla, prit le morceau et commença à le dévorer » Cette citation montre bien que les déportés perdaient de temps en temps toute morale pour pouvoir résister et donc par conséquent survivre à ces conditions épouvantables et inhumaines. De plus, ils arrivaient que des déportés volent le peu d’eau qui était distribué. Cette forme d’individualisme montre bien, que l’homme devaient répondre à ses instinct de survie autrement dit « instinct animal ». Cependant, l’instinct de survie ne réside pas seulement dans l’individualisme mais aussi dans les actes de survies qui se finissaient souvent au péril de leur vie. Comme par exemple, dans le camp d’Auschwitz, de nombreuses tentatives d’évasion ont eu lieu. Au moins 667 détenus tentèrent cela mais plus du tiers ont été rattrapés et donc tués avec une violence extrême. Une détenue du nom d’Yvonne Pagniez, a réussi à s’échapper du camp de concentration de Torgau. Elle due traverser l’Allemagne à pied durant tout un hiver. Autre exemple : Alfred Wetzler et Walter Rosenberg qui changea de nom par la suite et devint Rudolf Vrba. Ces deux déportés juifs se sont évadés du camp de concentration afin de montrer aux monde entier l’atrocité des SS et d’informer les juifs des plans d’anéantissement que les nazis organisent contre eux. Ces actions montrent que par instinct de survie, l’homme tentera de s’échapper même s’il doit mourir de froid, de faim ou de fatigue

De nombreuses révoltes ont été commises dans les camps de concentration. Ces actions permettaient aux déportés de se faire entendre et de montrer qu’ils pouvaient se battre pour leur dignité et pour leur vie. Ils résistaient donc contre l’oppression nazie. Des sabotages ont eu lieu dans les usines d’armements par les détenus afin de stopper la fabrication d’armes. Plusieurs sabotages du même eurent lieu. Les détenus étaient prêts à se faire pendre, ou battre à coup de bâtons comme punition pour pouvoir résister contre le parti d’Hitler. Dans le camp de Buchenwald, les déportés politiques, et en particulier les communistes, réussirent à prendre le contrôle de l’administration interne du camp et à mettre en place des actions de sabotage. D’autres sortes de révoltes eurent lieu telle que le refus de participer aux exécutions de déportés. Ludwig Szymczak est envoyé au camp de Buchenwald

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