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SVT génétique

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urs ».

CROSSING-OVER possible : échange de portions de chromatides →

CHROMOSOMES RECOMBINES : une portion des chromatides sœurs, porte des allèles différents.

= BRASSAGE INTRACHROMOSOMIQUE

(échange au sein d’un chromosome)

Attention : ces recombinaisons ne sont ni équiprobables, ni majoritaires !

En ANAPHASE 1 (électronographies et schémas)

DISJONCTION ET SEGEGATION aléatoires des chromosomes homologues des n bivalents indépendants.

1 lot de 2n chromosomes en prophase 1→

2 lots de n chromosomes en anaphase 1 = passage de la diploïdie à l’haploïdie.

Chaque lot possède 1 chromosome de chaque paire, d’origine paternelle ou maternelle.

Au niveau de chaque paire il y a deux possibilités→

2ⁿ assortiments POSSIBLE en proportion EQUIPROBABLE.

Les lots haploïdes contiennent un mélange de chromosomes d’origine parentales différentes.

= BRASSAGE INTERCHROMOSOMIQUE

( différents assortiments de chromosomes)

→ Au cours de la 2° division dite EQUATIONNELLE.

En ANAPHASE 2 (électronographies et schémas)

DISJONCTION et SEGREGATION aléatoire des chromatides des n chromosomes indépendants.

Si l’un des chromosomes est recombiné, ses deux chromatides sœurs sont différentes. Cela fait un second brassage INTERCHROMOSOMIQUE.

Conclusion :

La MEIOSE crée des cellules (gamètes) toutes différentes.

II. BRASSAGES AU COURS DE LA FECONDATION

Ils sont mis en évidence par un ECHIQUIER DE CROISEMENT. C’est un tableau à double entrée exprimant toutes les combinaisons possibles, entre les différents gamètes possibles chez chaque parent.

Ex. croisement de 2 Drosophiles diploïdes à ailes longues, hybride pour ce caractère.

• Phénotype : [ L]

• Génotype : ( L )

( vg)

• Représentation chromosomique (exercice)

• Gamètes possibles chez chaque parent ? ( vg ) ou ( L )

• Brassages à la fécondation ? → échiquier de croisement :

|♀↓ ♂→ |( vg ) |( L ) |

|( vg ) | vg [ vg] |L [ L] |

| |vg |vg |

|( L ) | vg [ L ] |L [ L] |

| |L |L |

3/4 [ L ] (dont ¼ homozygote et ½ hétérozygote) + 1/4 [ vg ].

A cause des brassages possibles à la méïose, l’Homme peut produire 2²³ºº gamètes différents. A la fécondation, 1 ovule parmi les 2²³ºº possibles, rencontre 1 spermatozoïdes parmi les 2²³ºº possibles. Cela permet 2²³ºº+²³ºº œufs différents possibles.

Conclusion :

La fécondation AMPLIFIE les brassages.

L’œuf est génétiquement UNIQUE.

Conclusion générale:

La méïose disjoint les allèles des gènes.

La fécondation rétablit la jonction des allèles

mais selon un assortiment nouveau.

La reproduction sexuée conserve le caryotype de l’espèce

mais crée du neuf grâce aux brassages.

III. ANALYSE D’HYBRIDATIONS (croisements expérimentaux)

Objectif : Comprendre le mode de transmission des caractères =

Dénombrer et localiser les gènes impliqués =

Déterminer les GENOTYPES à partir des PHENOTYPES.

Deux protocoles utilisés :

CROISEMENT SIMPLE :

Croiser 2 PARENTS P1 et P2, (leurs gamètes bien sûr !),

différents par 1 ou plusieurs caractères, (choisis et mesurables),

de souche ou lignée PURE = HOMOZYGOTE pour ce(s) caractère(s).

→ Etude statistique des PHENOTYPES à la descendance pendant une ou plusieurs générations. Nous nous limiterons à la première génération dite F1.

NB. Lignée dite « SAUVAGE » : phénotype d’origine = le plus répandu.

Lignée dite « MUTANT » : phénotype dérivé = après mutation.

Allèle « DOMINANT » ou déterminant : il s’exprime dans le phénotype.

Allèle « RECESSIF » ou inactif : il ne s’exprime dans le phénotype que si l’individu est

homozygote pour cet allèle (double récessif).

TEST-CROSS :

Croiser un individu dont on ne connaît pas le génotype,

Avec un individu double récessif pour les caractères choisis.

L’individu récessif pour un gène, ne produit que des gamètes porteurs de l’allèle récessif. A la fécondation, ils ne sont pas déterminants. Le phénotype des descendants révèle donc les gamètes produits par l’individu à identifier.

A. TRANSMISSION D’UN SEUL CARACTERE = MONOHYBRIDISME

Rappel chez Sordaria, champignon haploïde (TP).

1. CROISEMENT SIMPLE chez la Drosophile, insecte diploïde.

Caractère choisi : La longueur des ailes.

2 phénotypes possibles :

[ Long ] = sauvage.

[ vestigial ] = mutant.

P1 [ L ] x P2 [ vg. ]

♂ou♀ ♂ou♀

F1 [ L ]

♀ou♂

Analyse des résultats: (attention : analyse ≠ de lecture !)

F1 HOMOGENE ; il exprime 1 phénotype parental, quelque soit le sexe.

Interprétation génétique :

L’hybridation implique 2 étapes : gamétogenèse et fécondation au cours desquelles sont transmis les allèles.

• A la gamétogenèse,

Si F1 est HOMOGENE, ils possèdent tous les mêmes allèles déterminant la longueur des ailes (l’1 venu de P1, l’autre venu de P2)

Donc P1 ne produit qu’une sorte d’allèle = 100% de gamètes ( L )

Et P2 ne produit qu’une sorte d’allèle = 100% de gamètes ( vg )

Les parents P sont HOMOZYGOTES = de LIGNEE PURE pour ce caractère.

L vg

P1 = P2 =

L vg

• A la fécondation,

Rencontre aléatoire des gamètes de P1 et des gamètes de P2.

→ Echiquier de croisement :

|P1↓ P2→ |100% ( L )

...

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