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Schopenhauer

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seraient alors obstacles.

Dans tous les cas, l'homme peut comprendre la valeur de quelque chose à partir du moment ou il l'a possédé. Sans avoir su à quoi ressemblait cette chose, on ne peut donner un avis. Donc, pour quantifié la bonheur apporté par ces trois biens, il faudrait les avoir « perdus » (l .19) Dans ce texte , on comprends que, presque par habitude, l'homme ne se rend pas compte, ou inconsciemment, ne veut s'en rendre compte. « Quand notre vie était heureuse, c'est ce dont nous nous apercevons qu'au moment ou ces jours heureux ont fait place à des jours malheureux » (l.19-20-21) Schopenhauer aborde alors un autre thème. Celui de l'appétence. Ce n'est donc plus une supposition. Le plaisir par habitude n'est plus ressentit comme plaisir. Nous n'avons plus d'aptitude à y goûter. C'est à dire, que plus la joie augmente, plus il n'en veut plus.

La joie, est un plaisir ; le plaisir, un désir ; et le désir est un obstacle. Mais tout homme cherche à combler ses désirs. C'est pourquoi, son but, ici sa fin en soi, sera d'être malheureux. Les hommes sont sujets à notre civilisation, ce qui les mène à l’autodestruction.

Venons à la troisième partie. Ici, l'homme est au centre. On ne parle plus de l'absence de douleur, la douleur, l'absence de souffrance, la souffrance, mais bel est bien de l'homme. Il acquière une faculté qui n'est pas forcément positive dans cette situation, ici sa vie. L'absence d'un plaisir devenu habituel donne une sensation d'énorme désarroi. L'homme a alors de plus en plus de besoins, tout en accumulant la souffrance en parallèle. L'homme serait-il dans un cercle vicieux ? C'est une question que nous devons alors impérativement nous poser. En effet, l'homme a des besoins, il les acquière, obtient un vie heureuse. Cependant il ne s'en rend pas compte, et ainsi, quand il se dit que son bonheur n'était qu’éphémère, il tombe dans une douleur sans limité liée à son aveuglement pour les jouissances de la vie, et son aptitude, qui diminue, à goûter les plaisirs de la vie. En d'autre terme, l'homme ne sait plus la différence entre le bien et le mal. Non qu'il ne soit alors immorale, mais juste qu'il ne possède plus la notion de 'temps'. Plus le temps est rapide, mieux c'est. Cependant, il ne peut toujours accélérer. Le chagrin est alors l'élément positif dans une vie, puisque c'est le seul à se faire remarquer.

On ne goûte les biens de la vie qu'en nostalgie ; quand il est trop tard. En revanche, nous avons besoin de nous souvenirs de nos maux passés, de la souffrance vécue pour goûter les biens actuels. Nous n'éprouvons le temps dans sa durée que dans les moments malheureux. La partie la plus heureuse de l'existence est celle ou on la sent le moins.

Nous pouvons revenir à Pascal qui disait que après le souffrance, il y a deux choix : la conversion ou la mort. Puisque la souffrance est présente en chacun de nous, et de façon de plus en plus étendue au fil de la vie, quel rôle joue la mort ? Est-elle

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