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Science Et Religion Selon Freud

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a vérité, pour cela, il faut vous en tenir à la science ».

Par contre, malgré cela, la religion apporte satisfaction au désirs les plus profonds des individus et ce à condition d’avoir foi en le Divin. De ce fait, cet apport personnel de la religion est incomparablement plus beau, plus consolant et plus exaltant que tout ce qu’on peut recevoir de la science. En effet, l’être humain, est très orgueilleux, fragile, et influençable, ce qui le rend susceptible parfois à préférer le beau, le bon, la douceur, soit tout ce qui est subjectif à la raison, qui prône l’objectivité suprême. Ainsi, la différence entre science et religion réside dans le fait que la première recherche la vérité par des expérimentations, un raisonnement et ce inlassablement, tandis que la religion est faite pour plaire aux hommes : tout est beau et satisfaisant en restant tout de même dans une certaine logique des choses. Ici, réside e secret de la religion, ce qui lui permet de nous charmer par ses dires envoûtants par leur beauté mais toujours conforme à l’esprit. Par conséquent, a religion apporte une vérité mais dans un sens plus élevé. En effet, le phénomène religieux touche le plus profond de la personne, et chacune le prône à sa manière. Ainsi, la foi échappe à la raison ce qui confirme que ce qu’apporte la religion est supérieur à e qu’apporte la science. Dieu est au- dessus de tout ce qu’on peut expliquer, et reste dans ce cas incompréhensible. C’est à cause du pêché originel que l’homme doit se tourner vers Dieu. Reste ainsi d’innombrables phénomènes inexpliqués que seules la religion approuve. Il y a là donc, une diminution de la religion sur le domaine scientifique car la première apportant bonheur et satisfaction aux homme tandis que la science ne fait participer que la raison et peut rendre les hommes malades du fait des vides qu’elle eut laisser en lui, ne pouvant le,consoler ou le satisfaire.

Après avoir misé les chance que la religion puisse persister à s’affirmer sans les sociétés, après son aveux, Freud diagnostic l’échec de cette institution dans le cas où elle affirme son point faible. Elle perdrait ainsi « toute influence sur la masse, une masse qui ne regroupe que des religieux, des pieux qui se vouent à ce phénomène qui persiste depuis la nuit des temps. En effet, cette masse qui garde la foi en un divin, ne tien que sur le fait que tout ce que porte la religion est vrai, inconditionné, absolu que nul ne peu remettre en cause. La différence entre la masse et l’homme commun et leur conception en la vérité, l’une étant suprême et ‘autre rationnelle, et raisonnable. Aussi, contrairement à la science qui met en danger les êtres humains, en étant sujets de leurs propres expériences, la religion leur apporte une sécurité extrême et divine car l’homme étant au centre du monde.

Dans ce second cas, la religion ne me t pas en danger les êtres humains mais leur permet d’assurer leur développement. D’ailleurs Freud dans son texte met cette caractéristique en avant : « l’homme commune ne peut s’imaginer une vérité suprême (…) car la VERITE lui s emble aussi peu susceptible de gradation que la mort ». On remarque donc, une différence entre les religieux qui peuvent être assimilés à des positivistes tandis que les scientifiques, se renferme dans un pessimisme absolu qui malgré tout ne les empêche d’avancer dans la recherche. Dans le texte, ‘st la question sur la mort qui peut nous permettre de voir plus clair. En effet, pour les scientifiques « la vérité est susceptible de gradation que la mort ce qui signifie que les vérités de la raison sont temporaires comme l’être humain l’est sur terre car en avançant vers la mort et notre existence prend terme. Il n’existe plus de vie derrière l’autre face du miroir ce qui rabaisse l’être humain dans sa conception. Quand à la vérité de la science, cela va de paire car plus on avance dans le temps et plus la recherche évolue. Combien de choses ont été démontrées depuis l’évolution des domaines scientifiques et l’émergence du savoir et des connaissances ? On constate donc que Freud fait le point implicitement sur ces deux vérités. A vrai dire, contrairement à la science, les vérités suprêmes sont intemporelles et incontestables, elles ne varient pas dans le temps et sont absolues. Nul ne peut les contredire ou les revendiquer et c’est ce qui leur permet d’assurer une universalité irréprochable. La beauté prônée par les religions permet à l’homme de garder la foi car elle lui redonne confiance en lui et surtout l’estime que la science lui arrache, elle lui permet alors une continuation de survie dans un second monde éternel que l’on nomme « éternité », ce qui le pousse à faire partie de la masse. Donc, c’est la beauté de la fin religieuse qui pousse les hommes à croire en tout ce qu’apporte les textes divins et les constater comme étant vrais. C’st aussi la recherche du bonheur te de la satisfaction personnelle qui lui permet de parler de vérité. Enfin, d’une part on remarque que Freud insiste sur le fait que la religion ait perdu la guerre face à la science qui prouve ce qu’elle dit et ce qu’elle affirme. Ainsi, tout au long du texte, il fait en sorte que la religion se déclare perdante dans le cas où elle aurait fait ses aveux. D‘autre part, l’étude des présupposés de l’auteur relève des sous entendus qui critiquent en quelque sorte les vérités scientifique et donne de l’estime aux vérités suprême. Cela, a notamment été souligné précédemment par l’intemporalité des vérités religieuses qui dominent dès lors les vérités de la raison.

Freud sous entend le rationnel et le raisonnable du phénomène religieux car en fait si les sciences ne peuvent plus apporter ni satisfaction ni vérité absolue, comment pourrait on alors justifier la domination de tout ce qui forme le suprême ?

Au fait, la conception de Freud de la religion dans son texte rejoint celle de Marx qui affirme que c’est l’opium du peuple. En effet l’incapacité de la science de promouvoir une vérité absolue pousse à croire en ces vérités suprêmes. Il s’agit donc ici, d’une fuite de la réalité pour se réfugier dans des promesses de l’au delà ce qui charme les sens et domine la raison.

De ce fait, la vérité suprême n’est que le reflet d’une situation critique et de la société, mais aussi celle de l’avancement des sciences. En effet, plus les âges passent, plus la valeur humaine est rabaissée tandis que l’anthropocentrisme de la religion est conforme au désir humain et à ses sens. Comme le dit d’ailleurs Freud, le monde n’est pas une nursery, il est plein de misère et de souffrance et la religion n’est qu’une satisfaction imaginaire et consolatrice qui lui permet de survivre aux déboires de la vie.

Devons- nous donc songer à un nouveau monde sans vérité existentielle, suprême ? Pouvant nous survivre qu’avec la science, ses découvertes et ses preuves.

Certes, non……. C’est ce qu’étudie Pascal dans LES PENSEES SUR LA RELIGION en s’adressant aux libertins et en s’attachant à décrire l’incomplétude de la contradiction de la nature humaine. Pouvant être considéré comme un atome sur Terre, l’homme est écartelé entre deux infinis ce qui le rend faible, fragile et vulnérable. D’une part son imagination « maîtresse

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