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Spread De Credit

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finition du Spread : Le spread vient d'un mot anglais qui veut dire écart, désigne l'écart de taux actuariel entre ; •une obligation émise par une entreprise, une collectivité territoriale ou un organisme. •et un emprunt d'État théorique qui aurait la même maturité. « Le spread de taux peut aussi correspondre à la marge de l’écart entre la rentabilité d’une obligation risquée et le taux sans risque (correspondant à une obligation d’État) de même échéance. L’écart entre les deux taux dépend de l’estimation par le marché du risque de défaillance de l’émetteur de l’obligation risquée. Dans ce cas, le spread est d'autant plus important que le risque client est élevé. Il correspond à la prime de risque, dont elle peut etre retenue comme indicateur de risque de crédit»

2-Composition theorique : On peut décomposer le spread en 3 élément : 1-Un spread de défaut : qui rémunère le risque de non remboursement supporte par l’investisseur. Qui est une estimation de l'espérance mathématique du risque de défaut de l'emprunteur pendant la durée du prêt 2- Un spread de liquidité : rémunérant le risque de non retournement de la position ( Fourchette bid-ask »large « délai de débouclement). C’est-à-dire une estimation du coût de négociation de l'instrument. 3-Un spread de défiance : dominant durant la crise financière, rémunérant la détention d’actif « psychologiquement » rejeté par le marché.

3-Approche financière : Il y’a eu plusieurs approche pour l’étude des spread, à fin de mesurer sur le marché la composante effectivement liée au risque de défaut et le taux de recouvrement, parmi ces approches; 1-Approche Structurelle : Les fondamentaux de cette approche sont Black & Scholes 1973, et Merton qui consiste à modéliser la valeur de l’actif de la firme a fin de déterminer le risque liée aux caractéristique financière de la firme ; *Si la valeur de la firme est supérieure à la valeur faciale de la dette, il récupère la dette. *et si la valeur de la firme est inferieur à la valeur faciale de la dette, il récupère que la valeur résiduelle de la firme. En utilisant le cadre d’analyse des options et leur profil de risque à échéance, la position de l’investisseur obligataire est donc similaire à celle d’un vendeur d’option de vente (put) sur la valeur des actifs de la firme dont le prix d’exercice est égal à la valeur faciale de la dette. Le prix de l’obligation risquée est égal à celui d’une obligation sans risque de durée identique diminuée de la valeur d’un put de prix d’exercice. Dans le model de Merton la valeur de spread dépend de 2 facteur ; •Le levier ; En cas d’augmentation des cours ou capital par émission d’action l’effet de levier diminue provoque une baisse de risque et puis le spread. Mais en cas de diminution des cours ou rachats des titres par l’entreprise l’effet de levier augmente ainsi le risque et depuis le spread. Mais cette méthode perd sa pertinence en cas de bulle spéculative dans la réduction de spread ne devra pas être traduit comme signe d’une diminution structurelle du risque du défaut mais une moindre perception des risques dans un contexte d’euphorie. •La volatilité ; de la valeur de l’actif de la firme, plus la volatilité de la valeur de la firme est élève plus cette valeur risque d’être inferieur à la dette lors de son échéance, logiquement le spread doit être croissant avec le risque mesuré par la volatilité. Mais cette méthode consiste certaine limite; l’évaluation des bilans à la full fair value n’est pas neutre quant à la valeur des spreads. la volatilité du cours boursier n’a pas le même impact selon la qualité de signature de l’entreprise, i.e. sa notation, et la nature de ses actifs telle que les actif immatériels, ainsi que pour ce modèle en prend le risque qu’a la date de l’échéance en négligeant le risque à court terme.

2-Approche réduite : été initiée par Jarrow et Trumbull (1995), Cette méthode cherche à que l’espérance de rendement d’un titre risqué soit la même d’un titre non risqué, pour permettre de rémunère le risque sous l’hypothèse que les investisseur sont indifférent au risque. Contrairement au modèle structurelle cette approche nécessite pas d’estimer la valeur de la firme qui n’est pas une cause précise du défaut, mais elle est liée au fait que le défaut de la firme est un événement compliqué dans les conditions précise de survenance sont souvent mal spécifié, aussi la date du défaut est une variable aléatoire imprévisible. Selon cette approche pour déterminer le spread il suffit de connaitre, le prix d’une obligation sans risque de même maturité, le taux de recouvrement estimé à laide des données historiques (données fournies par les agences de notation) pour les obligations similaires, et la probabilité de défaut calculé; Prime=Vg-Vci/Vi1-UiPi

Vg :prix de l’actif sans risque Vci ;prix de l’actif risqué Ui :taux de recouvrement pour le rating i Pi ;probabilité historique de défaut

Mais le problème est dans le calcul de Pi, il existe plusieurs méthode ; 1- p=(1-1+r*Vci)(1-Ui) r ; le taux sans risque

2- à partir des matrice de transitions indiquent le pourcentage d’obligations sur une période donnée qui sont passées d’un rating i à un rating j, publier par les agences de notations. Cette matrice permet de déterminer les probabilités cumulatives qu’une obligation de rating i la première année ait migré à un rating j à la fin de la nième année

3-Structure de spread par terme de notation : Avec une approche de Merton, cette structure peut varie selon la valeur du ratio Dette/Valeur de la firme : tant que ce ratio est inférieur à un, la structure par terme des spreads est croissante (ou en cloche), mais elle s’inverse lorsque ce ratio devient supérieur ou égal à un: la valeur de l’obligation dépend de la probabilité de défaut, qui dépend elle-même de la valeur de la firme. Pour une dette donnée, plus la valeur de la firme est élevée, plus la probabilité de défaut est faible et plus la firme obtient a priori un bon rating. Avec une notation élève tel AAA la probabilité de défaut étant très faible et le potentiel d’amélioration est minimal mais la détérioration est plus important donc le défaut augment avec le temp, par contre avec un rating faible l’amélioration et à priori que la détérioration dont le défaut serra en diminution avec le temp, et pour les firme intermédiaires la détérioration à court terme est à priori et une amélioration à long terme est envisage donc un le défaut augmente à court terme mais diminue au fil du temp. La difficulté provient que la catégorie de notation pour une émission donné peut être modifie pendant sa durée de vie. Ainsi ces approche ne prend pas en compte le risque systématique, et ne prend en compte que le risque du défaut par contre un empreint rémunère d’autre risque, la prime de liquidité.

4-Approche macro-financière : Cette approche macro-financière est fondée sur une hypothèse d’arbitrage entre les différents segments du marché financier (actions, obligations privées et publiques). Dans une logique multifactorielle, le rendement sur l’un ou l’autre de ces segments est une fonction de quatre principaux facteurs de risque, : A l’issue des processus d’arbitrage, le spread s’explique par quatre variables : le rendement des actions Ra, la volatilité  de ce rendement, le taux d’intérêt sans risque Rp et le taux de croissance g

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