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Certaines n’avaient jamais vue la mer, The Buddha in the Attic, Julie Otsuka

Fiche de lecture : Certaines n’avaient jamais vue la mer, The Buddha in the Attic, Julie Otsuka. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  7 Novembre 2018  •  Fiche de lecture  •  532 Mots (3 Pages)  •  604 Vues

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Titre : Certaines n’avaient jamais vue la mer

Titre original : The Buddha in the Attic

Auteur : Julie Otsuka

Genre : roman

Date de publication : 2011

Caractéristique : utilisation du pronom personnel « nous »

Personnage : les japonaise

Epoque : XXème  siècle

Résumé 1: Nous sommes en 1919. Un bateau quitte l’empire du levant avec à son bord plusieurs dizaines de jeunes femme japonaises promises à des japonais travaillant aux Etat-Unis, toute mariés par procuration. C’est après une éprouvante traversés de l’océan Pacifique qu’elles rencontrent pour la première fois à San Francisco leurs future maris. Celui pour lequel elle ont tout abandonné. Celui auquel elles ont tant rêver. Celui qui va tant les décevoir.

A la façons d’un chœur antique’ leur voix se lèvent et racontent leur misérables vie d’exilés… leur de noces souvent brutale leur rudes journées de travail dans les champs, leur combat pour apprivoiser une langue inconnue , la naissance de leur enfants, l’humiliation des blancs … Une véritable clameur jusqu’au silence de la guerre et l’internement dans les camps de rétention. L’état considère tout japonais vivant en Amérique comme traître.

Bientôt, l’oubli emporte tout, comme si elles, leur époux et leur progéniture n’avaient jamais éxisté  

Résumer 2 : Dans ce deuxième roman qui débute au début du XXème siècle avant l'internement, elle fait entendre, en huit brefs chapitres, la parole de milliers de femmes exilées. Ces femmes venus rejoindre leurs maris de l'autre côté de l'océan, des hommes qu'elles n'ont jamais vus. Il n'y a pas d'héroïne dans ce roman terrible et poignant, mais des voix anonymes qui, en une sorte d'incantation, scandent des destins misérables. Elles étaient "presque toutes vierges", ces jeunes Japonaises qui s'embarquaient à destination de San Francisco. La plupart portaient un vieux kimono, certaines venaient des montagnes et n'avaient jamais vu la mer. Elles avaient peu de bagages. La traversée était éprouvante, elles étaient malades, mais elles croyaient aller vers la Terre promise, vers une vie meilleure. Ce fut une existence atroce. Une nuit de noces sans tendresse, parfois brutale, des campements de fortune, à la lisière des villes des Blancs, "quand ils nous laissaient faire". Les travaux des champs, dans les "vallées brûlantes et poussiéreuses". Ici la cueillette des fraises, là celle du raisin, là encore les haricots verts à trier. Plus loin, les pommes de terre à déterrer. Et après chaque récolte, prendre un train avec une couverture et un sac pour tout bagage, jusqu'à la nouvelle étape. Et puis il y a les enfants, ceux qui, du moins, ont survécu. Mais ne deviennent-ils pas des étrangers ? "Un par un, les mots anciens que nous leur avions enseignés disparaissaient de leur tête." Ils pensent dans la nouvelle langue, ils prononcent mal certains mots japonais. On ne les reconnaît plus. Même physiquement, ils sont différents. En outre, ils ont honte de leurs parents. Mais tous vont être entraînés dans la même tragédie. "Dès le deuxième jour de la guerre", tout Japonais devient suspect, espion en puissance, traître. C'est cette montée de la haine, cette explosion raciste, que Julie Otsuka décrit magnifiquement. Des hommes disparaissent, tout le monde est sommé de se présenter à la police. Et puis vient le temps de la déportation, le "dernier jour".

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