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nglantes répressions d'un soulèvement contre les Européens, font plusieurs dizaines de milliers de morts.

En 1947, un nouveau statut était accordé aux algériens, ils devenaient des citoyens français avec le droit d'élire une assemblée qui devait siéger à Alger. Les Algériens et les Européens avaient le même nombre de sièges au sein de cette assemblée. Cette réforme a été considérée comme injuste par les Algériens et a fait naître une rancœur ; les nationalistes ont demandé l'indépendance.

Ferhat Abbas déclare « il n'y a plus d'autres solutions que les mitraillettes ».

III – La Toussaint Rouge

Orchestrée par les nationalistes du MTLD, l'insurrection de la Toussaint 1954 frappe surtout par la simultanéité des actions lancées contre les bâtiments civils et militaires entre 1h et 3h du matin.

70 attentats commis sur le territoire algérien.

Ce qui aura pour conséquences La guerre d'Algérie qui éclata en 1954 par une série d'attentats du FLN, dont le leader le plus populaire auprès des Algériens fut Ahmed Ben Bella. Ce groupe, sécessionniste du MNA de Messali Hadj, était partisan de l'action violente pour obtenir l'indépendance.

Le choc fut rude pour la France qui considérait l'Algérie comme territoire français où, sur dix millions d'habitants vivait un million d'Européens, les Pieds-Noirs.

Ces derniers, pour la plupart, refusaient catégoriquement l'indépendance, bien qu'ils soient en grande partie responsables de cette situation. En effet, les représentants des Français d'Algérie avaient constamment bloqué toutes les réformes assimilatrices, même les plus minimes, tendant à reconnaître enfin aux musulmans algériens la pleine citoyenneté française. Le ministre de l'intérieur, François Mitterrand déclara à la suite des attentats du FLN de la Toussaint 1954 : « la seule négociation, c'est la guerre ».

FLN : Front de Libération Nationale

IV – La guerre d'Algérie

La guerre d’Algérie est un conflit qui se déroule de 1954 à 1962, principalement sur le territoire des départements français d'Algérie, avec également des répercussions en France métropolitaine. Elle oppose l'État français à des indépendantistes algériens, principalement réunis sous la bannière du Front de libération nationale.

La guerre d'Algérie, qui est aussi une double guerre civile, entre les communautés d'une part et à l'intérieur des communautés d'autre part, entraîne de graves crises politiques jusqu'en France métropolitaine, avec pour conséquences le retour au pouvoir de Charles de Gaulle et la chute de la Quatrième République, remplacée par la Cinquième République.

*Soulèvements dans le ConstantinoisC'est durant l'été 1955 que la guerre prend un tournant décisif.

Le FLN encadre alors un soulèvement des musulmans du Constantinois les 20 et 21 août 1955, dans le but d'empêcher un rapprochement entre le gouvernement général et les nationalistes modérés.

Les civils ne sont pas épargnés et on dénombre 123 morts.

Il s'ensuit une répression spontanée et sanglante des Européens. Désormais, les deux communautés sont ennemies et le processus de guerre est irréversible.

*L'enlèvement d'Ahmed Ben BellaLe 22 octobre 1956, un avion marocain qui transporte Ahmed Ben Bella et ses dirigeants du FLN est détourné sur l'ordre de Max Lejeune, secrétaire d'Etat aux forces Armées.

Si le prestige d'Ahmed Ben Bella, leader de la résistance extérieure, est rétabli, cet enlèvement marque la fin des négociations possibles entre la France et les nationalistes.

*La « bataille d'Alger»Le quadrillage par l'armée française du territoire algérien reste peu efficace contre le terrorisme urbain. Le général Massu se voit alors confier la responsabilité de la sécurité.

C'est ainsi que débute la « bataille d'Alger » en janvier 1957 qui va durer neuf mois.

Contrôles, fouilles, arrestations et même pratique de la torture se multiplient alors pour répondre aux attentats. Succès militaire , les réseaux du FLN sont démantelés , cette bataille est pourtant un échec d'un point de vue psychologique ; l'intimidation et la torture conduit à une radicalisation communautaire et provoque l'hostilité des musulmans qui se rallient à la cause du FLN.

*La constitution d'un comité de salut publicEn France, la Ive République, atteinte d'instabilité chronique, ne permet pas à ses dirigeants d'imposer une solution au conflit algérien. L’investiture de Pierre Pflimlin, favorable à des négociations avec le FLN, et désigné par le président du Conseil, donne lieu à une manifestation à Alger, le 13 mai 1958 ; elle débouchera sur l'instauration d'un pouvoir insurrectionnel.

Les activistes prennent le gouvernement général et proclament la constitution d'un comité de salut public à la tête duquel est placé le général Salan.

L'armée gouverne donc l'Algérie, mais sans en avoir les pouvoirs. Le 15 mai, poussé par le Général Massu, Salan fait appel au Général de Gaulle.

*Le discours de De Gaulle sur l'Algériein 1958

Le 1er Juin 1958 retour au pouvoir du Général de Gaulle et la chute de la IVe République

La guerre d'Algérie est le principal problème politique que doit affronter le Général de Gaulle à son retour au pouvoir.

Le lendemain de son investiture, il se rend à Alger, où il prononce son très ambigu « Je vous ai compris », qui déchaîne l'enthousiasme des foules.

Pragmatique, il n'a pas de solutions mais sera amené, face à la lassitude des Français du continent et la pression internationale, à accorder l'indépendance à l'Algérie.

*Le putsch d'Alger

L'alerte est plus sérieuse en avril 1961 lorsque Salan, Challe et deux autres généraux, provoquent un putsch à Alger et se préparent à tenter une opération militaire en métropole, considérant que le président De Gaulle abandonne l'Algérie française.

Les soldats du contingent refusent cependant de suivre les rebelles et de Gaulle condamne fermement le putsch lors d'une intervention télévisée : « J'ordonne que tous les moyens, je dis : tous les moyens, soient employés pour barrer la route à ces hommes-là ».

Le 25 avril, Challe se rend, tandis que ses trois acolytes prennent le maquis. Désormais, les activistes qui luttent contre l'indépendance se retrouvent dans l'Organisation Armée Secrète (OAS).

*Les dernières flambées de violences en Algérie et en métropole

17 octobre 1961 : une manifestation non violente, organisée par le FLN, à Paris, donne lieu à

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