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Fiche Bilan Sur l'Argmentation

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n- Argument logique : argument qui s’appuie sur une démarche presque scientifique, par la déduction ou l’induction.

- L’induction : raisonnement qui consiste à partir de faits particuliers, précis pour aboutir à l’idée générale. Ex : L’école dispense des connaissances variées et apprend à penser (idée précise)  L’école est donc le lieu éducatif par excellence (idée générale)

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- La déduction : Raisonnement qui consiste à partir d’une idée générale pour en tirer un principe particulier. Ex : L’école est un lieu éducatif (idée générale)  Les élèves doivent donc la fréquenter régulièrement pour s’instruire (idée plus précise).

- Le syllogisme : raisonnement déductif, formé de deux propositions (appelées prémisses majeure et mineur) conduisant à une conclusion. Ex :

« Tous les hommes sont mortels (prémisse majeure) ; or je suis un homme (prémisse mineure), donc je suis mortel ». (Conclusion)

- Le paradoxe : du grec para (contre)-doxa(opinion) ; pensée contraire à l’opinion communément partagée.

- La concession : faire une concession à son adversaire consiste à donner dans un premier temps raison à la thèse adverse pour mieux remettre en question ensuite les arguments qu’elle emploie.

II. Les différentes pratiques de l’argumentation.

1) La délibération :

Délibérer : du latin « deliberare » qui signifie « réfléchir mûrement, trancher, décider », consiste à considérer différents points de vue. Il s’agit de confronter des idées contradictoires avant de prendre une décision, de trouver une solution.

Procédés de la délibération :

On relève la présence d’antithèses, d’antiphrase (l’ironie), les paradoxes et les oxymores. On remarque en général l’emploi d’une ponctuation expressive : interrogations, exclamations, points de suspension … Les questions employées sont souvent rhétoriques.

2) La conviction :

Convaincre nécessite de faire appel à des arguments sollicitant la raison, l’intelligence, les facultés d’analyse du destinataire pour obtenir son adhésion. Les arguments doivent donc être illustrés d’exemples ; la progression argumentative est marquée par l’utilisation de connecteurs logiques (tout d’abord, ensuite, puis, en revanche, cependant, alors, aussi, en outre…)

3) La persuasion :

Persuader, c’est agir sur la sensibilité du destinataire pour obtenir son adhésion. On a donc recours à des procédés tels que : l’apostrophe, les questions rhétoriques, l’exclamation, la variation de différents registres littéraires.

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III. Les genres argumentatifs.

Il existe de nombreux genres littéraires argumentatifs.

1) L’essai :

L’essai est un genre littéraire caractérisé par une littérature en prose, argumentative où la présence de l’auteur est nettement marquée par l'utilisation de la première personne. L’essai est le plus souvent une écriture personnelle à travers laquelle l’auteur livre une réflexion, voire ses impressions. Les sujets traités sont essentiellement d’ordre philosophique, moral, politique, artistique et parfois religieux.

On considère que c’est Montaigne (1533-1592) qui crée le genre en intitulant son œuvre Essais. Dans cette œuvre répartie en trois livres, il analyse notamment les faiblesses de la nature humaine et ses imperfections ; il confronte les civilisations et réfléchit sur la notion de barbarie…

Autres ex : Les Pensées ( 1670) de Pascal (1623-1662) ; Emile ou l’Education (1762, réflexion sur l’éducation) de Rousseau (1712-1778)..

L’auteur s’efforce, à travers l’essai, de convaincre ses destinataires du bien-fondé de ses positions.

Différents types d’essais :

a) Le pamphlet :

Le pamphlet est un récit court à visée critique ou satirique, plutôt bref, dont la violence du style permet d’attaquer une institution ou un personnage public.

Ex : Montesquieu, dans De l’Esprit des lois, XV,5 (1748), l’auteur attaque la thèse esclavagiste.

b) Le traité :

Le traité est un texte didactique à dominante démonstrative et s’apparente à l’analyse d’un sujet précis.

Ex : Traité sur tolérance (1763) de Voltaire, dans lequel le philosophe dénonce l’injustice et le fanatisme.

c) Le discours :

Proche du traité, le discours est aussi un genre à visée didactique. Par exemple, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), essai philosophique dans lequel Rousseau s’interroge sur les fondements de la civilisation.

d) Le manifeste :

Le manifeste est un texte qui constitue une déclaration dans laquelle des personnes détaillent leurs objectifs. Par ex : Manifeste du surréalisme (1924) de Breton présente la démarche artistique et littéraire de ce courant.

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e) La lettre :

La lettre, en général adressée à un destinataire réel que l’on veut convaincre. Elle est souvent propice au débat dans la mesure où elle implique une réponse. Elle peut aussi prendre la forme d’une lettre ouverte, publiée, s’adressant ainsi au plus grand nombre. Par exemple, « J’accuse » de Zola est une lettre adressée au président Félix Faure, publiée le 13 janvier 1898 dans le journal L’Aurore, pour dénoncer l’injustice concernant l’ « affaire Dreyfus ».

2) Le dialogue :

Le dialogue est avant tout un échange d’idées et d’opinions qui implique dans la plupart des cas une démarche délibérative. Les premiers dialogues remontent à l’Antiquité où Platon mettait en scène Socrate et ses disciples dans une quête de vérité.

Au XVIII°s, il fait office de genre à part entière grâce aux œuvres de Diderot (1713-1784) : Le Supplément au voyage de Bougainville (1772, dialogue philosophique ; Le neveu de Rameau (1762, roman dialogué qui aborde les thèmes de la morale, de l’argent, de l’honnêteté).

3) L’apologue :

L’apologue, du grec apologus, « petit récit », est un récit allégorique, plus ou moins court, en vers ou en prose, à visée morale (implicite ou explicite). La fonction première de l’apologue est de divertir au moyen d’un récit plaisant censé susciter la curiosité du lecteur et de livrer un enseignement moral.

Il existe différents types d’apologue :

a) La fable :

La fable, du latin fabula, signifiant « propos et récit », est un petit récit, le plus souvent rédigé en vers, terminé par une morale et qui mêle divertissement et réflexion critique. Les premières fables remonteraient à l’Antiquité grecque avec l’esclave phrygien Esope (VI°s av. J-C) qui retranscrivait sous forme de petits récits moraux des scènes de la vie quotidienne.

Le fabuliste le plus célèbre demeure La Fontaine (1621-1695) qui, avec ses Fables, réécrit en vers les fables d’Esope.

L’une des fonctions de la fable est de transporter le lecteur dans un univers imaginaire où, par un juste retour des choses, il peut s’identifier à la situation évoquée et y réfléchir.

Les fables sont des récits symboliques dont les personnages sont généralement des animaux ou des personnages humains stéréotypés et permettant une transposition dans le monde réel.

Les animaux permettent une transposition des comportements et des caractères : la cruauté est symbolisée par le loup, la ruse par le renard, la

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puissance par le lion, l’innocence par l’agneau…

La fable comporte une morale qui peut se situer avant ou après le récit : si elle le précède, elle fait office d’introduction.

b) le conte :

Proche de la fable, le conte vient d’une tradition orale et populaire. Le conte se définit comme un récit merveilleux qui fait preuve d’une grande simplicité dans le récit, mais qui est très riche en symboles

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