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Firmes Mn

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néral le nombre de filiales installées dans divers pays et la part de l’activité réalisée à l’étranger. On trouve ainsi des définitions très larges et purement qualitatives telles que « toute entreprise qui accomplit ses principales opération, de fabrication ou de fourniture de services, dans au moins deux pays » ou des définitions quantifiées plus ou moins restrictives comme « toute entreprise originaire d’un pays ayant des activités stables et un contrôle dans au moins 3 pays étrangers, et ou elle réalise plus de 10 % de son chiffre d’affaire ». Ces définition sont toutes très statiques et ne bornent à constater la physionomie et « l’état multinational » de l’entreprise .quelques auteurs insistent sur l’aspect juridique de la multi nationalité de l’entreprise en retenant comme critère la distribution du capital entre actionnaires de nationalités différentes. On peut être frappé par deux caractéristiques des définitions. D’une part, elles sont hétérogènes quand elles ne sont pas floues, d’autre part, une dimension nous parait étrangement oblitérée : l’identité de ces multinationales. Les différentes définitions dont nous venons très brièvement de faire le tour sont avant tout descriptives et synchroniques : elles ne permettent pas de comprendre, et moins encore de prévoir, le développement international des entreprises, les formes qu’il peut prendre et la nature de l’obstacle rencontré ; dans une perspective normative ces définitions sont inopérantes.

Une multinationale est une entreprise qui a son siège dans un pays mais des activités dans de nombreux pays par l’intermédiaire de filiales ou de succursales quelle coordonne en vue d’approvisionner le marché mondial.

2. Historique

L'histoire du développement des multi-nationales décrit une succession de stratégies. Apparues dès le XIXe siècle, les premières multinationales (Michelin, Nestlé, etc.) avaient une stratégie d'approvisionnement : leurs investissements étaient réalisés pour approvisionner la société mère en ressources naturelles et en produits primaires. Au cours du XXe siècle sont ensuite apparues des multinationales à stratégie de marché : les investissements prolongent l'activité d'exportation de la firme par une implantation de filiales dans ses marchés étrangers. Vers la fin des années 60, des multinationales ont adopté une troisième stratégie, fondée sur la

rationalisation de la production et la délocalisation en vue de tirer parti de coûts de production inférieurs à l'étranger. L'opération consiste concrètement à décomposer le processus productif en différents segments et à délocaliser les segments exigeant une importante main d'œuvre vers les pays à faibles coûts salariaux, les segments à forte intensité énergétique vers des pays où l'énergie est bon marché, et ainsi de suite. Le processus n'est pas irréversible : selon l'évolution des coûts et les changements techniques, les multinationales qui adoptent cette stratégie peuvent très bien être amenées ultérieurement à relocaliser tel ou tel segment de la production dans leur pays d'origine. Avec les années 80, certaines multinationales furent tentées par une stratégie "technofinancière" caractérisée par une orientation des investissements vers d'autres formes d'implantation sur les marchés étrangers, telles que la sous-traitance, les alliances et partenariats stratégiques, le désengagement de certaines activités et l'engagement dans la Recherche & Développement, ainsi que la recherche de gains, éventuellement spéculatifs, sur les marchés financiers internationaux. On dira donc, en premier lieu, que la stratégie globale d'une multinationale se définit par l'utilisation des quatre stratégies précédentes, de façon simultanée ou alternative, selon les opportunités de coûts, de marché, d'approvisionnement, de nouveautés technologiques et de gains financiers qui se présentent à elle à tout moment dans les différents pays. Une telle stratégie a commencé à se manifester à partir du milieu des années 80 dans quelques dizaines de multinationales et s'est répandue dans la présente décennie. Plus finement analysée depuis lors, la stratégie d'une firme est dite globale lorsque simultanément :

* Elle a une vision mondiale des marchés et de la concurrence ;

* Elle connaît bien ses rivaux (1) ;

* Elle a le pouvoir de contrôler ses opérations l'échelle du globe, ou au moins sur l'espace de la triade ;

* Elle se comporte en "joueur global" et change sa façon de travailler lorsque sa survie est mise en jeu par ses concurrents directs ;

* Elle opère dans des industries à haute technologie ;

* Elle localise ses activités là où elles sont les plus rentables, suivant les avantages comparés offerts par les différents pays du monde ;

* Elle a des activités coordonnées à l'aide de technologies d'information et de production flexibles et intégrées à une chaîne de valeur (2) internationale ;

* Elle organise ses usines et filiales spécialisées en un réseau internationalement intégré et s'intègre elle-même dans un réseau d'alliances avec d'autres multinationales.

3. Caractéristiques

* Présence dans de nombreux pays.

* Capital social détenu par des actionnaires répartis dans plusieurs pays.

* Nationalités variées des dirigeants.

* Stratégie mondiale du groupe : la structure organisationnelle de la firme, l’élaboration de sa stratégie est conçue à l’échange du monde pris globalement.

* Autonomie des firmes vis-à-vis tant de leur pays d’origine que de leur pays d’implantation.

4. Structure de la F.M .N :

Les problèmes d’organisation d’une F.M.N sont complexes, en raison de sa taille, du nombre de ses filiales, de la diversité des régimes politiques, économique, juridique, sociaux et culturels, des pays d’implantation. L’entreprise doit donc adapter une structure qui lui permet de conserver son efficacité et son dynamisme, tout en préservant son unité. Ainsi, elle est conduite à :

* Décentraliser toutes les activités d’exploitation car la prise de décision locale est plus rapide et mieux adaptée aux conditions particulières du pays d’accueil.

* Centraliser les domaines qui assurent l’unité de la firme (recherche et financement notamment).

Sur le plan de la gestion, le siège social assure la redistribution des capitaux entre filiales. Fréquemment celle-ci est affecte sur la base de prix de transfert, c’est-à-dire de prix différents du cout réel de revient des produits.

5. La F.M.N. et les états

Dans les années 1990, les 300 premières entreprises mondiales réalisaient le quart de la production mondiale. Au rythme de croissance actuel, les 300 premiers groupes pourrait atteindre 50% du P.I.B mondial en 2006. Les F.M.N possèdent donc un pouvoir qui peut aller à l’encontre du pouvoir des états. Les pays d’accueils, tout comme les pays d’origine ont donc une attitude partagée à l’égard de ces firmes internationales.

6. Les objectifs et les effets de la mondialisation

6.1 Les objectifs

Historiquement, la multinationalisation avait pour objectif le contrôle et l’exploitation des matières premières. Elle a ainsi été, et reste encore, un moyen pour les entreprises de réduire les coûts de production. Aujourd’hui, les firmes cherchent à s’implanter là où le coût du travail est faible; elles peuvent aussi s’installer dans des paradis fiscaux qui leur permettent de diminuer les coûts financiers.

Par

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