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Gestion des risques en soins modules 8 AS

Dissertation : Gestion des risques en soins modules 8 AS. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  1 Mai 2023  •  Dissertation  •  1 812 Mots (8 Pages)  •  215 Vues

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GESTION DES RISQUES ET COMMISSIONS DE VIGILANCE MODULE 8 – DEAS 2023

QUESTION 1

  • Explication de texte :

« Le risque zéro n’existant pas, toute activité génère un ou des risques qui peuvent entraîner des incidents, des accidents que l’on appelle des évènements indésirables. La gestion des risques est une démarche de prévention globale qui permet de repérer les risques propres à chaque activité et de mettre des moyens de prévention adaptés.

Le risque se défini comme un danger éventuel plus ou moins prévisible. En droit on intègre la notion de dommage que peut causer un événement. Plus précisément, le concept de risque zéro ne semble pas être applicable et réaliste car tous les actes de la vie quotidienne nous exposent à un risque que l’on peut difficilement prévoir et contrôler. Pour cette raison il n’existe pas !

Par exemple, dans le domaine de la santé, nous ne sommes pas à l’abris d’une défaillance d’une fonction biologique (due à l’activité de notre corps), à tout moment de notre vie. Nous pouvons être touché par un incident ou même par un accident.

En effet, incident, comme accident, sont des événements indésirables qui se produisent de manière fortuite. Néanmoins l’incident a un impact bien moins grave qu’un accident. Il est sans conséquences fâcheuses (incident clos). A contrario, l’accident produit des victimes. Il est donc une situation de plus grande gravité, avec des conséquences sur les individus et/ou l’environnement.

De là découle la nécessité de mettre en place une démarche de prévention globale. C’est-à-dire d’une gestion active et responsable par la personne de son capital santé. Cette démarche vise à identifier les risques afin d’éviter, dans la mesure du possible, la survenue d’épisodes non souhaités, mettant en péril l’intégrité d’une personne. Il existe aussi des risques propres. C’est- à-dire inhérents à l’activité elle-même. Ainsi il sera nécessaire de mettre en place des moyens adaptés.

Par exemple un aide-soignant ne sera pas confronté aux mêmes risques qu’un personnel de cuisine. L’aide-soignant est en première ligne d’exposition aux risques infectieux, en raison de sa proximité avec les patients. Tandis-que le cuisinier sera plus exposé aux risques de coupures ou de brulures. Grace à une détection précoce du risque infectieux, l’aide-soignant devra par exemple s’équiper de matériel de protection individuelle (gants, masques, vaccination, etc.) et collective (poubelles DASRI, nettoyants-désinfectants…).

QUESTION 2

  • Vigilance sanitaire :

Les vigilances sanitaires regroupent le recueil, l’analyse et la diffusion standardisés de donnés relatives à des événements indésirables sanitaires permettant ainsi une veille sanitaire continue.

Les principales vigilances sanitaires sont la pharmacovigilance, la matériovigilance, l’hémovigilance, l’infectiovigilance.

Chaque vigilance réglementaire est organisée selon un circuit précis, avec un signalant, un correspondant et une instance locale, en articulation avec les instances régionales et nationales. L’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) chargée de coordonner les vigilances sanitaires.

La surveillance du risque infectieux est attribuée à Santé Publique France.

Domaines concernés par la vigilance sanitaire

[pic 1]

  • Commission de vigilance :

Ce comité a pour mission d’analyser les différents risques liés aux activités médicales et de soins, ainsi que les risques techniques, informatiques et environnementaux.

Les commissions de vigilance ont été mises en place pour réunir les difficultés rencontrées afin de les faire remonter aux pouvoir publics.

Le Comité de Vigilance et de Gestion des Risques est composé de la façon suivante :

  • La Direction des Soins
  • Le Gestionnaire des risques
  • Le Président du Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN)
  • Un Pharmacien, Responsable Qualité de la Prise en Charge Médicamenteuse du patient
  • Le Coordinateur des risques associés aux soins
  • Le Responsable Qualité
  • Les Cadres de Santé.

La fréquence des réunions est de 2 par mois. Elle assure une grande réactivité des professionnels et permet une approche efficiente.

QUESTION 3

  • Pharmacovigilance

Définition :[pic 2]

La pharmacovigilance a pour but la surveillance des médicaments et la prévention du risque d'effets indésirables résultant de leur utilisation, que ce risque soit potentiel ou avéré. Elle constitue une garantie qui s'exerce tout au long de la vie d'un médicament.

Objectif :

La réduction de la fréquence et de la gravité des effets indésirables des médicaments tout en maintenant ou

mieux, en améliorant leur efficacité. En aucun cas un effet indésirable ne doit être analysé, sans tenir compte des propriétés générales et de la gravité de la maladie pour laquelle il est prescrit.

  • Identitovigilance

Définition :

L’identitovigilance est l’exercice qui a pour but de contrôler, d’évaluer et de prévenir les incidents liés à l’erreur d’identification des patients. C’est une mesure qui assure l’identification des patients et des documents le concernant tout au long de son parcours de soin.

Objectif :

Renforcer la fiabilité de l’identification du patient et la sécurité de sa prise en charge dans les lieux de soins. Il est indispensable qu’un usager soit identifié de la même façon par tous les professionnels qui partagent des données de santé qui le concernent.

Ainsi chaque patient bénéficie de la mise en place d’un bracelet d’identité ou bracelet d'identification médicale, dès l’admission aux urgences ou en unité de soin. Le patient doit en être informé et il doit y en avoir une trace dans son dossier.

Rôle de l’aide-Soignante :

Les soignants doivent bien s’assurer de l’identité du patient à chaque étape du parcours de soin. Lors d’un transfert ou d’un examen et avant de passer à un acte risqué comme une opération, il est essentiel de vérifier l’identité par un interrogatoire. Toutefois, le patient est en droit de refuser le port du bracelet, et celui-ci ne garantit en aucun cas à lui seul la sécurité des soins.

Pour cela, il faut poser des questions ouvertes du type : « Pouvez-vous me donner vos nom, prénom et date de naissance ? ». Il ne faut donc pas se faire confirmer une affirmation en posant ce        type        de        question :        « Vous        êtes         bien         Madame         X ? » Chez le patient qui est en incapacité de s’exprimer pour donner son identité, le professionnel de santé vérifiera par la lecture de son bracelet médical.

  • Matériovigilance :

Définition

Elle est définie comme étant la surveillance des incidents et les risques d’incidents résultant de l’utilisation des dispositifs médicaux (DM) après leurs mises sur le marché.

Les DM sont utilisés à des fins de diagnostic, de prévention, de contrôles, de traitement, d’atténuation d’une maladie, d’une blessure ou d’un handicap, de remplacement ou de

modification d’anatomie ou de processus physiologiques, à titre d’étude ou de maîtrise de la conception.

Types de matériels concernés par la matériovigilance

[pic 3]

Objectif :

La matériovigilance a pour objectif d'éviter que ne se (re)produisent des incidents et risques d'incidents graves (définis à l’article L.5212-2) mettant en cause des dispositifs médicaux, en prenant les mesures préventives et /ou correctives appropriées.

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