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Image De Jérôme Kerviel

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r une enquête au nom de la Banque de France sur l'affaire.

La tournure de l'affaire prit alors des dimensions médiatiques, pas seulement par le biais des journaux et de l'audiovisuel mais aussi par internet, association ou groupe de personnes, Kerviel devient alors une marque.

2- Le procès

Après son jugement, la cour condamna lourdement l'ancien trader de la Société Général, pour les pertes endommagées à la banque en 2008. Certaines personnes jugent cette sentence trop conséquente, d'autres pas ; mais nous pouvons tout de même nous questionner sur le fait que les médias n'auraient pas influencé le verdict final, puisque dans certaines presses Jérôme Kerviel faisait référence à de nombreuses critiques, certains utilisent les termes de « trader fou, malversation »; « trader machiavélique ».L'importante médiatisation que faisait part l'affaire Kerviel bien avant son jugement pourrait en effet expliquer la condamnation exorbitante à son encontre. Peu de temps avant l'ouverture de son procès l'ex-trader lance une campagne, il publie un livre « L’engrenage : mémoires d’un trader » visant à se faire passer pour une victime du système, dénonçant la Société Générale comme le montre ses déclarations dans son livre « Je souhaite que ce livre interpelle l’opinion publique sur la réalité des pratiques bancaires, qu’elle y découvre le témoignage d’un homme qui reconnaît ses fautes, mais refuse de payer pour un système financier devenu fou ».

Ce livre avait pour but de montrer aux français qu'il n'était pas « l'acteur » principale de cette histoire, qu'il n'était que la victime. Sa conseillère en image qui le suivait depuis deux ans était contre la publication de cet ouvrage jugeant cela «très périlleux pour le verdict du procès».

Jérome Kerviel s'est entouré des meilleurs pour pouvoir obtenir gain de cause, il était scruté par une agence de communication, et avait payé cher pour être conseillé par l’un des meilleurs avocats pénalistes de Paris, Maître Olivier Metzner. Malgré l'effort de communication que son avocat et lui même ont mis en place, il semblerait qu'ils aient principalement essayer de convaincre l’opinion publique que celle des magistrats.

Le problème crée se pose à l'encontre de la stratégie de défense qui se trouve être dans le livre, en effet toute l'argumentation de Kerviel était écrite dans son ouvrage, rien d’autre n'a été entendu ni prononcé par lui au procès, ce qui donna une impression de déjà vu. Il n'y a rien de plus désagréable que l'impression qu'on récite une leçon. Sa technique utilisée est désapprouvée et le nuit.

Évidemment, la défense de l'ancien trader et son avocat était risquée néanmoins, la recherche d'informations des journalistes a débuté à partir du moment où l’affaire est devenue l'objet d'un débat publique en janvier 2008. On peut voir que cette affaire est fortement scruté et que l'opinion publique s'y interroge, allant même jusqu'à porter de fortes accusations. Il est donc très difficile de s'y retrouver, de se faire une idée dans cette affaire tant les médias, les magistrats et les avocats en ont parlé.

Écrire ce livre a été d’une grande facilité pour Jérôme Kerviel étant donné que la quasi-totalité des médias cherchait par tout moyens d'obtenir des informations sur cette affaire, sur son histoire.

3- Ce que pensent les médias de ce procès

Après le jugement les réactions des journalistes n'ont pas tardé à aboutir, créant un choc dans le monde. Laurent Joffrin, journaliste de Libération fait part de son désaccord avec la justice «Il porte sur lui tous les péchés de la banque; mais il est coupable». Au lendemain du jugement la presse s'étonne d'une décision aussi rude envers l'ancien trader, dénonçant le fait que la banque s'en sorte convenablement :«A cogner comme des sourds sur un lampiste, fût-il coupable, ils s'exposent au reproche de rendre une justice biaisée, protégeant les puissants et s'acharnant sur les faibles», affirme François Lenglet dans La tribune. D'autres réactions journalistique ne tarda pas à suivre comme celle du journaliste des Echos, Nicolas Barré dénonçant également la condamnation de Kerviel «en condamnant Kerviel (...) les juges l'intronisent spectaculairement dans son rôle préféré, celui de victime ». On peut constater que les avis des journalistes, et celle de la population se rejoignent, en accusant la Société Générale de s'en être très bien sorti «car elle a su convaincre les juges qu'un seul petit trader pouvait court-circuiter des centaines de spécialistes internes et sa direction». Certains journalistes utilisent même le terme « révoltant » sur le faite que la banque revêtit le costume de la victime. Malgré le jugement finale, Jérôme Kerviel a réussit sa campagne de communication, en se faisant

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