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L'Avare Molière - Résumé Par Actes

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de la sincérité de son amour. Il s’est introduit chez Harpagon en qualité d’intendant pour arriver à ses fins. L’obstacle est Harpagon et « l’excès de son avarice » (p.14) l’oblige selon lui a faire le flatteur. Le projet des amants est de faire du frère, Cléante, un allié. L’entendant arriver, Valère se retire (ce qui lie la scène 1 à la scène 2).

Scène 2. Cléante, Élise.

Dans cette seconde scène d’exposition, on apprend en même temps qu’Élise que son frère Cléanthe veut épouser Mariane, une jeune fille pauvre qui vit avec sa mère souvent malade, dont il est amoureux. Il prévient en les débitant les arguments qui font de l’obéissance au père en ce domaine le maître. Cléante se révolte surtout contre l’avarice de son père qui l’empêche d’aider Mariane. Il envisage même de s’enfuir avec sa bien-aimée à l’étranger. Habitué à faire des dettes pour se vêtir convenablement, il a pour son projet de fuite l’intention d’emprunter de l’argent (ce qui annonce les scènes 1 et 2 de l’acte II). Le frère et la sœur se retirent pour continuer leur confidence – Élise fera donc la sienne hors scène puisque nous la connaissons déjà – car ils entendent leur père (ce qui lie la scène 2 à la scène 3).

Scène 3. Harpagon, La Flèche.

Harpagon chasse brutalement La Flèche, le valet de Cléanthe parce qu’il le soupçonne d’être un espion pour les voleurs. Il se ravise un moment. Il l’interroge et se montre ridicule en le fouillant. La Flèche lui lance « La peste soit de l’avarice et des avaricieux ! » sans le désigner et le voue à être volé (ce qui annonce le vol de la cassette de la scène 6 de l’acte IV). Il est finalement chassé. Harpagon demeure (ce qui lie la scène 3 et la scène 4).

Scène 4. Élise, Cléanthe, Harpagon.

On comprend pourquoi Harpagon est inquiet : il a enterré dans son jardin une cassette contenant dix mille écus en or qu’on lui a rendus et qu’il n’a pu placer. Il craint le vol. Il soupçonne également ses propres enfants qui arrivent pendant qu’il se parle à voix haute. Il les tance pour leur dépense et notamment Valère pour sa prodigalité qui le fait vivre comme un marquis. Il lui reproche non de gagner au jeu comme son fils le prétend, mais de ne pas placer ses gains à un taux usuraire. Après s’être calmé, il leur apprend ses projets matrimoniaux. Il veut épouser Mariane. Cléanthe abasourdi se retire. Harpagon apprend à Élise que son frère doit épouser une veuve dont on lui a parlé et elle, le seigneur Anselme, un presque quinquagénaire de ses amis qui a la réputation d’être riche. Élise s’oppose avec la plus grande énergie au projet de mariage de son père la concernant. Harpagon lui propose de prendre comme juge Valère qui arrive (ce qui lie la scène 4 à la scène 5). Elle accepte.

Scène 5. Valère, Harpagon, Élise.

Valère donne raison à Harpagon avant de connaître l’affaire, puis se retrouve dans l’embarras une fois qu’il la connaît. Harpagon nous décrit Anselme comme un homme qui a du bien, aucun enfant d’un premier mariage et surtout qui épouse Élise « sans dot ». C’est cette raison, répétée quatre fois – dont trois par Harpagon dont c’est un mot de nature, c’est-à-dire un mot qui révèle le caractère de celui qui le prononce – qui décide l’affaire malgré les tentatives réitérées de Valère de défendre le point de vue du mariage et de l’amour d’Élise en l’énonçant à sa place. Harpagon sort pour aller voir son trésor pour lequel il craint après avoir entendu aboyer un chien. Valère explique à Élise son attitude par le mauvais naturel d’Harpagon. Il se déclare prêt à fuir. Devant son père de retour, il lui fait une leçon de morale à la façon d’Harpagon dont le principe est que « l’argent est plus précieux que toutes les choses du monde » (p.38).

ACTE II.

Scène 1. Cléanthe, La Flèche.

Cléante cherche à emprunter quinze mille francs. Son valet lui a trouvé un préteur représenté par Maître Simon, un courtier. L’énoncé des premières conditions semblent honnêtes à Valère. Mais lorsqu’il comprend que le prêteur réclame au final un taux exorbitant de 25% et y ajoute comme condition l’obligation d’y inclure un amas de vieilleries hétéroclites évaluées à un prix extravagant pour une partie de la somme, Cléante est indigné des conditions tyranniques de l’usurier qu’il injurie (« quel Juif, quel Arabe » p.42). Il maudit l’avarice de son père dont il souhaite implicitement la mort.

Scène 2. Maître Simon, Harpagon, Cléanthe, La Flèche.

Arrivent le courtier Maître Simon et Harpagon (ce qui assure la liaison des scènes). Cléanthe et son valet sont surpris. Cléante découvre que le mystérieux usurier n’est autre que son père. Père et fils s’opposent violemment. Ils se reprochent mutuellement l’immoralité de la dette inutile et du prêt usuraire. Harpagon reste seul.

Scène 3. Frosine, Harpagon.

Arrive Frosine (ce qui lie les scènes). Elle échoue à retenir Harpagon qui passe pour aller voir son argent.

Scène 4. La Flèche, Frosine.

Frosine se vante auprès de La Flèche qu’elle retrouve et connaît manifestement d’obtenir d’Harpagon de bons subsides en échange des services qu’elle va lui rendre. Elle se présente elle-même comme une intrigante. Profitant de l’absence d’Harpagon, le valet la met en garde contre l’avarice légendaire de son maître. « Donner est un mot pour qui il a tant d’aversion, dit de lui La Flèche, le valet de Cléante, qu’il ne dit jamais : “je vous donne”, mais : “je vous prête le bon jour” ». (p.50) Voyant Harpagon, il se retire (ce qui les la scène 4 à la scène 5).

Scène 5. Harpagon, Frosine.

Harpagon arrive. Frosine le flatte éhontément malgré les soixante ans qu’il avoue. Métoposcope et chiromancienne, elle lui prédit cent vingt ans. Ses vêtements démodés, ses quintes de toux sont selon elle du meilleur goût. Après cet éloge paradoxal, elle se vante de faire aboutir le mariage. L’absence de dot de la jeune fille pauvre tourmente pourtant Harpagon. Frosine le rassure en lui indiquant que ses habitudes d’économie relatives à la nourriture, à l’habillement et au fait qu’elle ne joue pas constituent un réel atout. Il refuse cet argent irréel. Seul l’argument de biens que la mère possèderait dans un autre pays lui agrée. Il est ensuite inquiet de la différence d’âge et sur les risques d’infidélité qui en découlent. Frosine lui fait croire alors que Mariane a une prédilection pour les vieillards et qu’elle accepte de l’épouser pour cela. Lorsqu’en échange, Frosine demande de l’aide pour un procès, Harpagon reste sourd à ses demandes et prétexte une affaire urgente pour s’éclipser. Restée seule, Frosine se promet de gagner sur l’autre partie.

ACTE III

Scène 1. Harpagon, Cléanthe, Élise, Valère, Dame Claude, Maître Jacques, Brindavoine, La Merluche.

Harpagon, qui a invité Mariane à dîner, multiplie les recommandations à ses domestiques, en particulier à Maître Jacques pour limiter le plus possible la dépense. La liste de plat que propose ce dernier provoque l’ire d’Harpagon. Devant les protestations de Maître Jacques, Valère se joint à Harpagon pour inciter le cocher-cuisinier à faire des économies. Il cite une antimétabole d’un ancien (proverbe cité par Cicéron (106-43 av. J.-C.), Rhétorique à Hérennius, IV, 28) « il faut manger pour vivre, et non pas vivre pour manger » (p.67). Elle plaît à Harpagon qui n’arrive pas à la répéter dans le bon ordre. Maître Jacques, qui, sur les instances de son maître, lui dit sincèrement ce qu’on dit de son avarice et des histoires qui courent sur son compte, est récompensé par des coups de bâton. (Harpagon doit sortir pour assurer la liaison entre la scène 1 et la scène 2).

Scène 2. Maître Jacques, Valère.

Restés seuls, Maître Jacques se querelle avec Valère qui se moque de lui. Il se montre hardi dans un premier temps et fait reculer Valère, qui, dès qu’il est menacé d’être rossé, reprend l’avantage et donne des coups de bâton au serviteur. La scène tourne à la farce. Maître Jacques, laissé seul, apprend au spectateur qu’il est prêt à se venger.

Scène 3. Frosine, Mariane, Maître Jacques.

Frosine qui arrive avec Marianne (ce qui assure la liaison des scènes) demande à Maître Jacques après son maître.

Scène 4. Mariane, Frosine.

Seules (ce qui

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