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L'Encyclopédie De Diderot Et D'Alembert

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est donc bien de conserver les connaissances que l’être humain

a pu apprendre au cours de son existence.

Cet ouvrage composé de plus de quinze volumes est très complet et concerne plusieurs sujets et domaines qui ont pu être réinvestis, réétudiés plus tard par d’autres têtes pensantes.

* L’esprit encyclopédique :

L’esprit encyclopédique peut se définir par l’intention de vouloir transmettre un savoir, des connaissances sur divers sujets à travers les générations, les siècles.

Pouvoir ainsi perpétuer tout ce savoir est l’intention première de ces écrivains et philosophes du XVIIIème siècle. La connaissance est comme cela immortelle.

On peut également dire que c’est un état d’esprit. Être prêt a travaillé en groupe, avoir une certaine cohésion, rassembler des connaissances, des données …

Rappelons que plusieurs personnes ont été engagées pour ce projet conséquent, sur plusieurs années, voir plusieurs décennies.

II) Une aventure éditoriale :

* Les instigateurs du travail et de la publication sont bien évidemment Diderot et D’Alembert qui supervises et travaillent durement sur tous les fronts.

En effet que ce soit au niveau des recherches, de l’écriture, de l’édition, de la publication et de la distribution. Diderot s’approprie vraiment cette Encyclopédie et la personnalise à tout point de vue. Pour lui ce projet est important.

* On peut parler de « bataille » de l’Encyclopédie puisque il y a eu de nombreux problèmes. En 1751, c’est la parution du premier volume de l’Encyclopédie mais les problèmes commencent pour eux, notamment, en 1752-1753, date de la première interdiction demandée par les Jésuites qui se sont servis d’une thèse de l’abbé de Prades. La levée de cette interdiction ne met cependant pas fin aux oppositions à l’ouvrage, c’est en parti pour cela qu’en 1759, l’ouvrage est une nouvelle fois interdit. Ce n’est qu’à partir de l’année 1762 que la parution est de nouveau autorisée, après l’expulsion des Jésuites sur un arrêt du parlement. Mais en 1764, Diderot découvre la censure exercée par Le Breton lui-même sur les textes de l’Encyclopédie. Diderot achèvera tout de même le travail de rédaction, de supervision et d’édition du texte, en 1765.

De nombreux textes contre l’Encyclopédie et contre les encyclopédistes sont parus pendant ces années, comme celui de Jacob Nicolas Moreau qui publie « Histoire de Cacouacs » en 1757. Diverses attaques sont aussi lancées à l’encontre de Diderot et D’Alembert.

L’Encyclopédie rassemble tout de même après environ vingt cinq ans de travail, pratiquement l’ensemble des connaissances du monde en un gigantesque « arbre du savoir » ordonné.

Les principaux opposants et adversaires à sa publication on été : les Jésuites, les Jansénistes, le pape Clément XIII qui condamne également l’ouvrage (D’Alembert abandonne définitivement le projet), Le Breton et sa propre censure.

Les personnages importants qui ont apporté leur aide à l’entreprise et à sa diffusion sont notamment:

Montesquieu, Voltaire, Buffon, Rousseau, Daubenton, Dumarsais, Turgot ou encore Jaucourt.

Grimm joua un grand rôle dans la promotion de l’ouvrage.

III) Pourquoi cet ouvrage est-il emblématique de l’esprit des Lumières ?

* Cette ouvrage est emblématique de l’esprit des Lumières, puisqu’il a été écrit sur une période d’environ vingt cinq ans. Plusieurs grands personnages ont travaillé sur cet ouvrage ce qui en fait de lui une chose rare. En effet toutes les connaissances de cette population très cultivée sont inscrites dans l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert. Ceci renforce d’autant plus son importance et la fait se détacher de quelques autres publications du même siècle.

Pour conclure, cette Encyclopédie est emblématique de cet esprit des lumières, puisqu’aujourd’hui encore elle est importante et l’intention des Lumières de transmettre le savoir, la connaissance aux générations suivantes est réussie.

* L'expression siècle des Lumières, souvent utilisée comme synonyme de XVIIIème siècle européen, désigne plus spécifiquement le mouvement intellectuel, culturel et scientifique qui le parcourt; pour rassembler la diversité des manifestations de ce mouvement le terme de Lumières a été consacré par l'usage. Cette notion de siècle des Lumières regroupe un ensemble d’objets, de courants de pensée ou de sensibilité, d’acteurs historiques qui peuvent aussi justifier une approche par thèmes.

Ces personnes étaient comme des lumières, des penseurs de la haute bourgeoisie de la société française du XVIIIème siècle.

IV) Les objectifs des Encyclopédistes :

Pour rappel, l’Encyclopédie fut publiée au 18ème siècle et en constitue un ouvrage majeur. Ses 17 tomes de textes et 11 tomes de planches ont été édités de 1751 à 1772 sous la direction des philosophes Diderot et d’Alembert.

Page de titre du premier tome Planche de dessin sur les muscles

paru en 1751. de l’être humain.

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Voici ici un extrait du premier Tome (page 100) issu de l’Encyclopédie de Diderot et D’Alembert. C’est en faite une simple définition du mot ACIDULÉ, avec plusieurs exemples et cas concrets. Ci contre l’image originale de cette page qui a été numérisée.

« ACIDULÉ, adj. (Pharmacie) c’est en général tout ce à quoi l’on a mêlé quelque suc acide, afin de rendre d’un goût agréable certaines liqueurs rafraîchissantes, comme la limonade, les eaux de groseille, de verjus, les sucs de berberis, les teintures de roses où l’on a ajoûté quelques goutte, d’esprit de vitriol jusqu’à une agréable acidité ; les esprits minéraux dulcifiés par l’esprit de vin, doivent trouver ici leur place, tels que l’esprit de vitriol, de nitre, & de sel marin. Voyez Acide. (N)

Ce nom convient aussi aux eaux minérales froides. On les a ainsi nommées pour les distinguer des thermales, qui sont les eaux-chaudes. »

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Voici un second extrait de ce même tome, page XXXV, où Diderot exprime les sources mais surtout le travail effectué sur cette Encyclopédie depuis plusieurs années. Il parle notamment de l’Encyclopédie Angloise et de l’Ouvrage de Chambers :

« (…) Un article omis dans un Dictionnaire commun le rend seulement imparfait. Dans une Encyclopédie, il rompt l’enchaînement, & nuit à la forme & au fond ; & il a fallu tout l’art d’Ephraim Chambers pour pallier ce défaut.

Mais, sans nous étendre davantage sur l’Encyclopédie Angloise, nous annonçons que l’Ouvrage de Chambers n’est point la base unique sur laquelle nous avons élevé ; que l’on a refait un grand nombre de ses articles ; que l’on n’a employé presqu’aucun des autres sans addition, correction, ou retranchement, & qu’il rentre simplement dans la classe des Auteurs que nous avons particulierement consultés. Les éloges qui furent donnés il y a six ans au simple projet de la Traduction de l’Encyclopédie Angloise, auroient été pour nous un motif suffisant d’avoir recours à cette Encyclopédie, autant que le bien de notre Ouvrage n’en souffriroit pas. (…) »

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Pour terminer, voici un troisième extrait toujours tiré du premier tome de l’Encyclopédie. Dans cet extrait la définition de APPRÊT est explicitée.

La particularité de ce passage, est que son auteur explique avec précision une certaine technique pour apprêter un satin. De nos jours, ce genre d’explication n’est plus ou presque plus présente dans les dictionnaires ou les diverses Encyclopédies.

« APPRÊT des étoffes de soie. Toutes les étoffes légeres de soie sont apprêtées, principalement les satins, qui prennent, par cette façon qu’on leur donne, du lustre & de la consistance.

Pour apprêter un satin, on fait dissoudre de la gomme arabique dans une certaine quantité d’eau ; après quoi on passe l’étoffe enroulée sur une ensuple, au-dessus d’un grand brasier, & à mesure qu’elle passe, on l’enroule sur une autre ensuple éloignée de la premiere de 12 piés environ. L’étoffe est placée sur ces ensuples de maniere que l’endroit est tourné du côté du brasier : c’est entre ces deux ensuples que le brasier est posé ; (…). La chaleur du brasier doit être si violente, que l’eau gommée ne puisse transpirer au travers de l’étoffe, qui en seroit tachée ; de façon qu’il faut que cette eau seche à mesure que la piece en est humectée.

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