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L'adoption Par Des Couples Homosexuels

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nne permet de visualiser les ovaires et l’utérus.

* L’hystérosalpingographie, permettant de visualiser la cavité utérine et les trompes.

* Des examens complémentaires pourront être prescrits dans certains cas (IRM, hystérosonographie, coelioscopie, …).

> Examens concernant l’homme

Contrairement aux idées reçues, l’infertilité masculine n’a rien à voir avec l’impuissance sexuelle.

Avant de prescrire des examens biologiques, le médecin peut examiner l’homme sur le plan andrologique.

Les analyses du sperme :

Le spermogramme est généralement prescrit dès le début du bilan. Le recueil de sperme est réalisé par masturbation au laboratoire pour éviter l’altération des spermatozoïdes pendant le transport. Avant le recueil, deux à cinq jours d’abstinence sont préférables. Il doit être réalisé à distance d’épisodes de fièvre ou de prises de médicaments pouvant interférer avec la spermatogenèse. L’analyse du sperme permet de connaître les caractéristiques des spermatozoïdes : leur nombre, leur mobilité, leur aspect (présence d’anomalies de la tête ou du flagelle du spermatozoïde).

Si les anomalies du spermogramme sont confirmées, des examens complémentaires sont prescrits : échographie des organes génitaux, dosages hormonaux, caryotype.

[mise à jour : octobre 2011]

Choisir la technique

Choisir la technique

Une proposition adaptée

Le bilan d’infertilité du couple permet au médecin d’évaluer les chances de conception naturelle, le taux de succès escompté, les risques des différents traitements et aussi le délai souhaitable de la prise en charge. Il vous en informera. Le parcours que le médecin vous proposera est unique et adapté à votre cas. Il faut savoir qu’il n’y a pas de hiérarchies d’efficacité entre les différentes méthodes d’assistance médicale à la procréation.

Il peut arriver que le bilan ne révèle aucune cause évidente à votre infertilité. On parle d’infertilité inexpliquée. Une assistance médicale à la procréation peut néanmoins vous être proposée.

Il peut aussi arriver qu’il n’y ait pas de proposition thérapeutique évidente, ou qu’elle ne vous convienne pas. Dans ce cas, le médecin est là pour voir, en concertation avec le couple, comment recourir à des solutions alternatives.

Après étude de votre bilan d’infertilité et discussion au sein de l’équipe pluridisciplinaire, votre médecin vous propose un parcours d’assistance médicale à la procréation adapté à votre situation. Dans cette proposition, il intègre des éléments relatifs à l’âge et la durée de l’infertilité. Vous pouvez bien évidemment en discuter avec lui.

À vous de donner votre accord

Enfin, vous devez accepter par écrit, après un mois de réflexion, la proposition d’assistance médicale à la procréation de votre médecin (Art. L.2141-10 du Code de la santé publique).

Il peut arriver que vous ayez encore quelques doutes quant à la décision à prendre. Des psychologues ou psychiatres sont à votre écoute dans les centres et peuvent vous apporter leur soutien face à la complexité de votre situation.

Dans certains cas, le médecin, après concertation au sein de l’équipe pluridisciplinaire, peut demander au couple un délai de réflexion supplémentaire avant d’entreprendre le traitement.

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À chaque tentative, votre médecin réévalue la stratégie adaptée initialement.

Il propose de renouveler ou de modifier la technique, en prenant en compte notamment les conditions de prises en charge de l’assurance maladie.

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L’assistance médicale à la procréation répond au projet parental d’un couple (Art. L.2141-2 du Code de la santé publique). Elle s’entend des pratiques cliniques et biologiques permettant la conception in vitro, le transfert d’embryons et l’insémination artificielle, ainsi que toute technique d’effet équivalent permettant la procréation en dehors du processus naturel (Art. L.2141-1 du Code de la santé publique).

[mise à jour : octobre 2011]

Les témoignages écrits

| Jean-Baptiste, 40 ans, Seine-Saint-DenisÇa me paraît presque étrange aujourd’hui de me poser la question de mon engagement tout au long de notre parcours. Parce que ça a toujours été une évidence pour moi. En fait, le problème vient de moi dans notre couple. Alors forcément, dès la seconde où je l’ai compris, j’ai eu envie de tout tenter sans aucune réticence. J’ai foncé, avec toute mon énergie, pour réparer un peu ce que je vivais comme ma faute. Je n’avais qu’une idée en tête : donner à ma femme la chance de porter notre enfant.

Ma femme ne m’a jamais rendu responsable de quoi que ce soit. Elle est merveilleuse de toute façon. Est-ce que je me suis senti exclu ? Non. J’imagine que la manière dont j’ai vécu notre démarche d’assistance médicale à la procréation m’est propre. Je suis allé à tous les rendez-vous avec ma femme. C’était mon choix, ma façon de m’impliquer. Ah ça oui, si j’avais pu prendre les traitements à sa place, je l’aurais fait les yeux fermés ! Pour les piqûres, je m’asseyais à côté d’elle, j’étais là à chaque fois. J’en ai même fait certaines ! Pour moi, l’assistance médicale à la procréation, c’est une histoire à deux. Et c’est comme ça que j’ai vécu la mienne, aux côtés de ma femme. |

| Mathilde, 30 ans, région parisiennePour être franche, j’ai trouvé très difficile de concilier mes deux tentatives de fécondation in vitro avec mon travail. Il faut gérer les événements au jour le jour : les rendez-vous ne sont fixés que peu de temps à l’avance et le traitement peut être interrompu à tout moment suite aux résultats… Je suis professeur de collège : pas facile de prévenir mes élèves suffisamment tôt pour déplacer mes cours en toute sérénité. En ce qui me concerne, cette incertitude quant à l’étape suivante ainsi que les difficultés d’organisation ont généré du stress, et le stress de la fatigue. Mais finalement, les périodes particulièrement contraignantes sont assez courtes. Et plus tard, on oublie ces mauvais souvenirs. Il existe bien quelques « trucs » pour faire en sorte que tout se passe le mieux possible. Par exemple, choisir un centre proche de son lieu de domicile ou de travail. Privilégier une période professionnelle calme. Forcément, il faut faire des concessions. Quand j’y réfléchis, je pense que c’est normal.

Personnellement, je ne conseillerais pas d’arrêter de travailler. Rester chez soi à gamberger… Ce n’est vraiment pas une bonne idée. À chaque tentative, malgré le fait que j’ai jonglé avec mon emploi du temps, je ne regretterai jamais d’avoir continué mes cours. Cela m’a occupé l’esprit et m’a permis de ne pas perdre la tête ! Il faut y croire sans trop y croire : mettre toutes les chances de son côté, mais continuer à vivre par ailleurs. |

| Claudine et Jean-Baptiste, 41 et 40 ans, Seine-Saint-DenisCurieusement, notre premier échec de fécondation in vitro a été le plus simple de tous à gérer. Tout était nouveau pour nous, nous ne savions pas ce qu’« échec » pouvait signifier. De toute façon, nous étions pratiquement déjà dans la perspective d’une deuxième tentative, et l’espoir d’avoir un enfant nous aidait à aller de l’avant. En fait, nous n’avons jamais considéré cette première tentative comme un échec, mais plutôt comme un essai. Nous avions cette grande chance de pouvoir recommencer. Il faut dire aussi que les médecins nous avaient bien expliqué quelles étaient les chances de réussite… Ça aide d’avoir les idées claires, une information qui montre la réalité telle qu’elle est. On sait où on va. En ce qui concerne les échecs qui ont suivi…. C’est autre chose…Tout n’est pas si simple évidemment. Nous avons perdu, à certains moments, notre espérance, notre motivation. Nous avons cessé d’y croire. Parfois même, nous en avions marre, nous étions fatigués de tout cela. Peut-être, en ce qui nous concerne, ce qui nous a permis de continuer, c’était que bizarrement nous n’avons jamais été découragés en même temps. Décalage d’humeur qui faisait que toujours, l’un d’entre nous remontait le moral à l’autre. Aujourd’hui, nous attendons un enfant, depuis trois mois environ. C’est fragile et sensible, alors, nous ne dirons rien de plus. |

Insémination artificielle

C’est la technique d’assistance médicale à la procréation la plus simple et la plus ancienne. Le plus souvent, un traitement de stimulation préalable est prescrit à la femme afin d’obtenir le développement d’un ou deux follicules (voire trois selon les circonstances). Le développement folliculaire est suivi par échographie et prise de sang (dosages hormonaux). Lorsque le ou les follicule(s) sont matures, l’insémination est programmée.

Elle est réalisée sans hospitalisation. Le médecin,

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