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L'euthanasie.

Thèse : L'euthanasie.. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  1 Mars 2017  •  Thèse  •  5 274 Mots (22 Pages)  •  1 068 Vues

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L'Euthanasie

Avant de vous parler de l’euthanasie, je vais vous demander de réfléchir durant l’exposer à une situation qui va faire appel à votre morale : Votre mère a un accident de voiture et devient tétraplégique, elle souffre et vous le savez. Elle vous demande de lui donner la mort, que faites-vous ?

Nous verrons dans cet exposé la place qu’occupe l’euthanasie dans notre société.

Plan[pic 1]

Introduction

DEFINITION

L’euthanasie (du grec "eu" = bien, bon et "thanatos" = mort) est l'acte qui consiste à abréger la vie d'une personne atteinte d'une maladie incurable afin de lui épargner des souffrances devenues intolérables.

Ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle que le terme a pris le sens de : "procurer une mort douce" en mettant fin délibérément à la vie du malade.

On pense que l'euthanasie se pratique en secret dans toutes les sociétés, y compris dans celles qui considèrent cet acte comme immoral ou illégal.

Euthanasie active et euthanasie passive :

On distingue :

- l'euthanasie active, qui implique un acte volontaire commis par un tiers de sa propre initiative ou à la demande du malade ;

- l'euthanasie passive, qui consiste simplement dans l'omission thérapeutiques qui auraient pu prolonger la vie du malade ;

On utilise parfois le terme d'euthanasie indirecte pour désigner un acte thérapeutique employé volontairement en dépit des risques très importants qu'il présente eu égard au diagnostic vital.

Euthanasie volontaire et euthanasie involontaire :

L’euthanasie est volontaire :

- lorsque le malade demande que l'on mette fin à ses jours car la vie est devenue insupportable.

- quand le patient refuse que l'on continue à le soigner (il est souvent atteint d'une maladie incurable à un stade terminal).

- lorsque le malade demande qu'on lui administre un traitement qui diminue ses souffrances mais qui va hâter sa fin.

L’euthanasie est involontaire :

- quand le patient est dans l'incapacité de donner son accord.

- quand on suspend un traitement jugé utile, qu’on « laisse faire la nature », ce qui n'est rien d'autre que le refus de l'acharnement thérapeutique.

Le suicide assisté désigne l'acte de fournir un environnement et des moyens nécessaires à une personne pour qu'elle se suicide.
L'aide au suicide est différente de l'euthanasie. C'est le « patient » lui-même qui déclenche sa mort et non un tiers.

Méthode médical utilisée :

L'injection létale est la méthode utilisée pour pratiquer l'euthanasie active.

 Les drogues utilisées pour l’euthanasie peuvent provoquer la mort selon deux mécanismes différents : l’hypoxie (inadéquation entre les besoins tissulaires en oxygène et les apports) induite par les curarisants par exemple et la dépression des centres respiratoire et cardio-vasculaire. Les méthodes douces induisant un minimum de souffrance et produisant d’abord l’état d’inconscience avant la mort sont évidemment à privilégier. De ce point de vue, l’euthanasie peut se définir comme une anesthésie dépassée. L’usage des curarisants seuls est éthiquement inacceptable.

Le cas de la Belgique, le déroulement de la procédure d'injection létale :

• Si le patient le veut, il peut avoir un sédatif (substance qui a une action dépressive sur le système nerveux central)

• Le médecin provoque ensuite un coma artificiel avec du Pentothal (1 ou 2 gramme : double d’un anesthésiant). Cette surdose entraîne le coma ou la mort sans la mise en place d’une assistance médicale

• Si le patient est toujours vivant, une dose de Pavulon ou de Tracium lui est injecté. Ces médicaments sont utilisés pour les opérations. Le patient prend, ici encore, une surdose. Ce surdosage volontaire entraîne la mort du patient

Par ailleurs, il existe d’autres produits comme le Chlorure de potassium pour causer la mort d’un patient. Cette substance provoque un arrêt cardiaque qui se révélera fatal étant donné qu’aucun acte de réanimation ne sera effectué.

Ce produit est notamment utilisé lors d’euthanasies clandestines.

Le Pentobarbital de sodium est utilisé à fortes doses dans l’euthanasie vétérinaire, mais aussi dans l’aide au suicide, de manière légale dans certains pays comme la Suisse.

Le Pentobarbital est un barbiturique qui a été utilisé dans l’anesthésie et comme somnifère (pour ses propriétés hypnotique). Ce produit est commercialisé entre autres sous le nom de Nembutal. Le pentobarbital peut être consommé par le patient par voie orale ou par injection.

Par voie orale, il passe d’abord par l’estomac, ensuite dans le foie. Des doses plus importantes entraînent le coma, puis la mort car il se cumulent dans le cerveau.

https://livguneformedeuthanasie.wordpress.com/2016/01/06/methodes-et-produits-utilises/

http://www.cbip-vet.be/fr/texts/FZSOOOL1AL2c.php

I) Ce que dit la loi sur l’euthanasie

1- En france

En France l’euthanasie est illégale, mais le code pénal distingue l'euthanasie active qui est le fait de provoquer directement la mort (assimilé à un homicide) et l'euthanasie passive appelée "abstention thérapeutique" (considérée comme non-assistance à personne en danger).

Si l'euthanasie active reste interdite, la loi Leonetti de 2005 (du nom du député UMP Jean Leonetti) a instauré un droit au « laisser mourir », avec des soins palliatifs. Sans permettre aux médecins de pratiquer une euthanasie active, ce texte autorise, après avis collégial et autorisation des proches ou du patient, à appliquer un traitement antidouleur « qui peut avoir pour effet secondaire d’abréger sa vie», mais non de provoquer sa mort.

En France, la mort est encadrée principalement par deux lois :

-la loi de 2002 sur le droit des malades venant du Code de déontologie médicale

-la Loi Léonetti du 22 avril 2005 relative aux droits des patients en fin de vie.

-la loi Clayes-Leonetti de 2016 sur la sédation profonde du patient

-la loi du Code de la santé publique

Jean Leonetti est un homme politique membre des républicains et ancien vice-président de l’UMP.

L'idée Principale est de favoriser les soins palliatifs et donc d'interdire l'euthanasie active et d'empêcher le médecin de pratiquer cette technique dans le soin des malades en fin de vie.

Le code de déontologie

La déontologie d’un milieu professionnel est un ensemble de devoirs moraux et sociaux que les membres de cette profession doivent respecter pour pouvoir exercer leur métier.

Dans la médecine, on peut notamment relever les principes moraux d’une relation entre un patient et son médecin, de principes moraux des rapports entre médecins et autre profession de santé, des devoirs du médecin envers le patient. Tout cela constitue des devoirs de conjonctures et ce que l’on appelle l’Ordre des médecins.

L’ordre des médecins actuels a été créé par une ordonnance du Général De Gaulle le 24 septembre 1945.

Il est par conséquent, très important pour le médecin de respecter ce code tout comme le précise l’article 109 :

« Tout médecin, lors de son inscription on au tableau, doit à affirmer devant le conseil départemental de l’Ordre qu’il a eu connaissance du présent code de déontologie et s’engager sous serment et par écrit à le respecter. »

Pour en revenir à l’euthanasie, L'article 38 du code de déontologie médical français interdit au médecin de provoquer délibérément la mort du malade.

Il est mentionné que "le médecin doit accompagner le mourant jusqu'à ses derniers moments, assurer par des soins et mesures appropriés la qualité d'une vie qui prend fin, sauvegarder la vie du malade et réconforter son entourage. Il n'a pas le droit de provoquer délibérément la mort". La violation de cette disposition entraîne des sanctions disciplinaires. Généralement, ces sanctions consistent dans l'interdiction d'exercer pendant une certaine période.

Or on cherche un équilibre entre le fait d'éviter les souffrances jugées inutiles à un patient qu'on estime proche de la mort, et celui de le maintenir en vie.

Pour cela, une loi de 2002 a ainsi abouti à une reformulation du Code de déontologie médicale dont seul les médecins sont concernés : « doit s'abstenir de toute obstination déraisonnable dans les investigations ou la thérapeutique et peut renoncer à entreprendre ou poursuivre des traitements qui apparaissent inutiles, disproportionnés ou qui n'ont d'autre objet ou effet que le maintien artificiel de la vie. »

Cette reformulation n’aboutit pas à l’autorisation de l’euthanasie active mais à l’autorisation de l’euthanasie passive : les médecins peuvent arrêter un traitement qu’ils jugeraient inutile pour le patient et qui n’aurai pour but seulement de le maintenir en vie et non d’améliorer son état de santé. Cependant, il faut obligatoirement la concertation de deux médecins et un avis de la famille.

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