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La Cartographie

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entaire. Les cartes sont ainsi comme instruments de pouvoir, la carte a eu (de tout temps) des enjeux de pouvoir car elle signifié une bonne maitrise de l’espace, du terrain. La carte doit être la plus innovante possible, du fait des enjeux économique et politique : car la carte permet de prendre la mesure des territoires que l’on possède ou aimerait posséder. Une carte peut justifier les conquêtes que l’on fait, l’espace sur une carte montre les intérêts. La carte est l’instrument d’appropriation de l’espace. Elle permet de définir des frontières et de montrer sa puissance (voilà les conquêtes faites par tel royaume), comme par exemple, la carte de France avec l’Alsace / Lorraine : enjeux du XXe siècle entre la France et l’Allemagne. Les pouvoir politique vont user systématiquement de la carte (aujourd’hui la re-modulation des collectivités territoriales en fonction d’une carte des résultats électoraux en est un exemple). Il existe évidemment des cartes militaires. Yves Lacoste : « la géographie ça sert d’abords à faire la guerre ». Avant la carte topographique s’appelait une carte d’Etat Major. Avant l’IGN était un institut militaire (jusqu’en 1945). Aujourd'hui les objectifs économiques priment dans l’utilisation des cartes, pour les intérêts.

On fait des cartes aussi, pour analyser et pour comprendre : décrire un phénomène, le localiser mais surtout analyser à travers la cartes les dynamiques spatiales : intérêt = la dynamique, les mises en relation entre les différents phénomènes (corrélations). La carte devient un objet qu’on construit soi-même pour expliquer une problématique donnée, avec outil statistique et graphique, et des données statistiques. Ces données ne dépendent pas de soi-même (indicateurs de statistiques sont chaque fois des choix dans les procédures scientifiques). La construction scientifique n’est pas naturelle et ne va pas de soi. Le traitement des données peut être très sophistiqué, complexifiant ainsi la construction cartographique. On se pose des questions sur la corrélation, sur le zonage. On analyse en termes d’échantillonnage : de représentation par un espace d’un espace à plus petite échelle (on prend un espace échantillon pour analyser un espace plus vaste auquel il appartient). Aujourd'hui, le domaine de l’analyse spatiale et des S.I.G. (Système d’Information Géographique) joue sur la capacité à travailler de multicouches de cartes.

2. Cartographie ou cartographies.

Exemple : les passagers dans les aéroports en un clin d’œil, les plus grands aéroports, les plus fortes mobilités, et donc les lieux des plus grands pouvoirs économiques.

Les cartogrammes et anamorphose (= déformé physique d’un espace en fonction d’une donnée et non plus de la distance étendue, exemple avec la population) : apparition de nouvelles métriques. Choix idéologiques pour une carte montrant les extrêmes politiques, choix d’apporter la carte à tel moment de l’argumentation, vote moins important des tribunitiens en 2007 dans les grandes villes.

Traitement graphiques : un diagramme peut être cartographié.

Sémiologie, type de figurer, comment mieux représenter un phénomène à partir de trames. Parfois avec une même données statistiques et donc des cartes similaire l’interprétation peut être très différente. Lorsqu’on fait une carte, les lecteurs vont la lire de manière parfois différente que nous.

3. La carte est une construction idéologique.

Analyser, critiquer une carte : éclairer les différents fils de la carte = analyser qui décrit la carte ? Qui décrit une réalité par la carte, qui est l’auteur ? Qu’est ce qui est décrit, sélectionné par la carte ?

La représentation cartographie est une re-présentation c'est-à-dire une représentation seconde, ce n’est pas l’espace en lui même mais une représentation de la réalité comme elle est apparue à son auteur : il faut garder en mémoire la présence de filtres perspectifs et représentatifs. La perception est subjective. L’appréhension de la réalité va jouer sur une sélection de certains éléments de l’espace et non de tous les éléments présents. Il y a donc une sélection quantitative et qualitative de la totalité spatiale, on enlève et ajoute de l’information qui n’est pas présente dans l’espace (surreprésentations parfois de certains éléments). La carte se veut donc être un schéma, un modèle de la réalité. Il faut retenir qu’il y a réduction, sélection, représentation.

La carte traduit des constructions idéologiques selon des données et des projets : les données = manière d’être et de faire de chacun d’entre nous, projet = transformer les données, qu’est ce qu’on veut faire. La carte résulte de ses moyens (mis en œuvre, différents au cours du temps) et de l’intentionnalité de l’auteur.

a- La cartographie pré-scientifique : une histoire ancienne et multiculturelle.

6ème s av. J.-C. avec les babyloniens : élaborations de cartes marines pour se repérer dans l’espace.

La représentation du monde connu avec la cartographie grecque: première bases de la géographie. Eratosthène (3ème s. av. J.-C.) mathématicien, astronome, géographe, philosophe. Cartographe directeur de la biblio d’Alexandrie (la plus grandes de l’époque). Le premier qui a calculé la circonférence terrestre grâce à la position du soleil… il est l’auteur de plusieurs cartes : représentation d’un espace plus ou moins connu par l’auteur (des lieux où il est allé, d’autre qu’il représente via des descriptions faites dans les récits de voyage), la carte est centrée sur le producteur de la carte : fait qui reste immuable jusqu'à aujourd'hui. Plus on s’éloigne du centre moins les choses seront retranscrites de manière réelle. Première mise en place de méridiens, mais comme simple quadrillage. Ils passent par des lieux connus. Aspects scientifiques : la mise en plan (de la 3D à la 2D). Donc, il y a quatre grands effets de cette carte, qui « entame cartographie »

b- La cartographie symbolique du pouvoir religieux.

Exemple des cartes rondes : 11e s. : orientée avec l’orient à la place du Nord. La science grecque n’est plus là. Représentation de la croix. Vision ethnocentrique de la carte. Centre de la carte = Jérusalem.

Le cercle ne signifie pas que la terre est considérée ronde, mais symbolise la mystique relieuse sur le cercle : cercle = Dieu, partout en même temps ou alors référence à la trinité. Les délimitations, les limites sont purement symboliques. L’intérieur de la carte est très dépouillé, vide, quelques signes ont vocation à représenter des montagnes et des places religieuses. Cette carte montre l’effet de l’idéologie sur la construction des territoires : la centration symbolique, spirituelle ; la délimitation géographique, symbolique ou mystique ; le repérage (noms, repères choisis acceptés, d’un certain type) ; la mise en valeur, la surreprésentation de certains éléments.

c- La cartographie commerciale du pouvoir colonial.

Apparition vers fin 15e s et renforcée aux 16e et 17e jusqu’au XXe.

Carte de 1545, Europe moins bien

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