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La Guerre Froide

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rent la faible marge de manœuvre dont disposent les petites puissances par rapport aux deux supergrands.

La crise de Suez : en 1956, Nasser, chef d'Etat égyptien depuis son coup d'Etat de 1954, décide de nationaliser le canal de Suez, sans indemnités pour ses actionnaires français et anglais. Les Anglais et Français, alliés aux Israéliens, entrent donc en conflit avec l'Égypte qui subit une déroute militaire. Mais l'URSS se pose en arbitre et menace d'avoir recours à l'arme nucléaire contre les adversaires de l'Égypte. Ceux-ci cherchent le soutien des États-Unis qui ne le leur accorde pas. Français et Anglais doivent donc se retirer. La preuve est donc faite que les puissances moyennes ne peuvent agir en dehors du bloc occidental.

La crise polonaise : en juin 1956, des émeutes éclatent suite à la déstalinisation. Les Polonais demandent une liberté d'expression plus grande. La libération de Gomulka suffit à calmer les esprits. Il prend la tête du gouvernement.

La crise hongroise : le même type de manifestations qu'en Pologne éclatent en Hongrie. Mais la présence de gouvernants staliniens au pouvoir donne un caractère beaucoup plus grave aux émeutes. La libération de Nagy et Kadar ne suffit pas à apaiser les émeutes qui prennent dès lors un caractère anti-communiste. L'insurrection est écrasée dans le sang par les chars soviétiques. L'intervention de l'armée soviétique contre la révolution hongroise à Budapest en 1956 montre le caractère violent de la répression soviétique et marque le début du déclin de l'influence du Parti Communiste dans le monde intellectuel. Elle montre également les limites très étroites de l'autonomie au sein du bloc Est.

2.4 La bipolarisation en question

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Une partie du monde commence à échapper de la sphère d'influence des deux blocs. En effet, les indépendances en Asie et en Afrique font naître un troisième monde dont l'émergence transforme les relations internationales.

La conférence de Bandoeng (avril 1955) : cette conférence internationale à laquelle ne participent ni les États-Unis ni l'URSS a justement pour objet de définir la position de ces nouveaux pays qui apparaissent sur le globe. Le premier ministre chinois Zou Enlaï invité à la Conférence va en fait en être un des protagonistes majeurs puisqu'il va énoncer dix propositions qui condamnent le colonialisme. La conférence est également l'occasion de réaffirmer la souveraineté de ces Etats qui n'ont pas à accepter les diktats des États-Unis et de l'URSS. Cette conférence constitue donc la profession de foi du non-alignement. Ces pays n'ont pas de poids économique ou politique mais un poids démographique. C'est là qu'apparaît donc la notion de Tiers Monde par référence au Tiers Etat.

La réhabilitation de Tito : le leader yougoslave mis au ban du bloc communiste par l'URSS en 1948 pour condamner sa volonté d'indépendance et d'autonomie est réhabilité en 1955. Pour montrer sa volonté de réconciliation avec le leader yougoslave, l'URSS dissout le Kominform dont Tito avait été exclu. C'est une victoire importante pour un des grands leaders du non-alignement.

3 La coexistence pacifique (1957-1962)

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La fin de la Guerre Froide est marquée par deux éléments majeurs : d'une part, l'accentuation de la volonté d'indépendance et d'autre part, l'équilibrage

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