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La Guerre Froide

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dres des obstacles a été d’avoir à analyser des documents en contradiction l’un envers l’autre et du coup de devoir identifier le vrai du faux tout en étudiant les nuances de chacun des documents. Pour réunir le plus de document possible je me suis tout d'abord diriger vers la bibliothèque de l'école. Le bibliothécaire m'a aidé à sélectionner les livres les plus pertinent. Ensuite je me suis rendu à la bibliothèque communale, et là aussi j'ai pris les livres qui me semblaient les plus pertinents.

1.3 :Plan

Pour réaliser ce travail et donner une réponse à la problématique, je vais le subdiviser en deux parties :

2.Partie 1 : Une guerre inévitable

2.1:Fin de la PGM et le traité de Versailles

Après quatre ans de conflit et de carnage, la guerre s'est terminée assez soudainement en novembre 1918. La révolution d'Octobre entraîna un désengagement rapide de la Russie. L'armée française, mise à genoux par les mutineries de soldats en 1917, était au bord de l'effondrement. Seule l'arrivée des troupes et du matériel américain du côté des alliés permit d'éviter la défaite et de restaurer, au moins en partie, le moral des troupes. L'opposition à la guerre gagnait rapidement en Allemagne, en particulier à la suite de la victoire des Bolcheviques en Russie. Incapable de poursuivre la guerre, l'Allemagne fit une proposition de paix.

En dépit de la défaite de l'Allemagne, la guerre n'avait pas produit les résultats que la Grande-Bretagne et la France avaient envisagés au départ. À l'Est, la guerre avait entraîné une révolution socialiste en Russie et la radicalisation de la classe ouvrière à travers toute l'Europe. À l'Ouest, la guerre créait une situation où les États-Unis ayant subi peu de pertes pouvaient émerger comme la puissance capitaliste dominante.

Avec le Traité de Versailles signé en 1919, les puissances victorieuses de la Première Guerre mondiale (les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et leurs alliés) imposaient des limitations territoriales, militaires et économiques à l'Allemagne vaincue. Aucun délégué ne fut autorisé à participer aux réunions précédant la signature du traité dont les clauses n'étaient pas négociables. L’Allemagne signa à contre-coeur le Traité de Versailles, le 28 juin 1919, quoique les dirigeants allemands en aient publiquement rejeté le contenu.

Les clauses du traité imposaient à l'Allemagne des concessions territoriales, la réduction de ses effectifs et de ses installations militaires et le paiement de lourdes réparations. Selon les stipulations territoriales du traité, les frontières nationales allemandes étaient réduites. A l'est, l'Allemagne devait rétrocéder l'Alsace-Lorraine à la France (l'Allemagne avait annexé cette région après la guerre franco-prussienne de 1870-1871).

A l'est, les partitions de la Pologne datant du dix-huitième siècle furent annulées. L'Allemagne dut céder au nouvel Etat tchécoslovaque le district de Hultschin. Dantzig, qui était en grande partie allemande, fut déclarée "ville libre". Toutes les colonies allemandes d'outre-mer, dont la Nouvelle Guinée et quatre colonies africaines, furent cédées aux puissances victorieuses pour être confiées à des mandats répartis par la Société des Nations. En fin de compte, l'Allemagne se voyait amputée de 13% de son territoire (plus de 43 000 km² de son territoire européen) et de plus d'un neuvième de sa population (entre 6,5 et 7,3 millions de personnes).

Les puissances victorieuses voulaient s'assurer que l'Allemagne ne constituerait plus jamais une menace militaire. Plusieurs clauses du Traité de Versailles étaient rédigées dans ce but, dont la démilitarisation de la Rhénanie (la région à l'est du Rhin sur une profondeur de presque 50 km). De sévères restrictions étaient imposées à la taille et à la composition des forces armées (100 000 hommes au maximum). La fabrication d'avions militaires, de chars, de sous-marins et de gaz toxiques fut interdite.

Enfin, le traité comprenait une clause de "responsabilité de guerre". L'Allemagne reconnaissait sa responsabilité dans le déclenchement de la Première Guerre mondiale et devait dédommager tous les dégâts civils causés par le conflit. Le montant définitif des réparations devait être transmis le 1er mai 1921. Dans l'intervalle, l'Allemagne devait payer cinq milliards de dollars. Le reste devait être règlé en trente ans.

Le Traité de Versailles entra en vigueur le 10 janvier 1920. La plupart des Allemands le considéraient comme un accord de paix imposé par les vainqueurs, un "Diktat". L'exigence de son refus devint un thème central de la vie politique de la république de Weimar, mais particulièrement auprès des partis radicaux d'extrême-droite, comme le minuscule parti national-socialiste, qui reprochaient aux formations démocratiques d'avoir accepté les termes de ce traité.

Au fil des ans, certaines stipulations du traité furent modifiées, généralement en faveur de l'Allemagne. Avec la remilitarisation de la Rhénanie, le 7 mars 1936, les restrictions militaires (qui avaient déjà été violées avant l'accession de Hitler au pouvoir) devinrent nulles et non avenues.

2.2:La crise de 29 et la grande dépression

Contexte historique

La prospérité économique que connaissaient les États-Unis dans l’entre-deux-guerres se renversa brutalement en octobre 1929, lors de la chute spectaculaire des cours de la bourse de New-York, à Wall Street. Le « jeudi noir » 24 octobre, puis le « mardi noir » 29 octobre, des dizaines de millions de titres furent mis en vente sur le marché, sans trouver preneur, ce qui provoqua l’effondrement des cours boursiers, de l’ordre de 30 à 40% au cours du dernier trimestre, puis entraîna la faillite des banques, qui étaient à court d’argent, et la ruine de milliers d’épargnants. Cette crise s’explique, d’une part, par la spéculation excessive autour des valeurs, trop souvent surévaluées, et, d’autre part, par le fait que les agents de change, pressentant que les actionnaires manquaient de garanties suffisantes, se mirent à réclamer de l’argent liquide, et ne reçurent, pour toute réponse, que des ordres de vente massifs. Loin de se stabiliser, comme le pronostiquait alors le président américain Herbert C. Hoover, la crise financière se transforma rapidement en une crise générale, d’une ampleur et d’une durée sans précédent. Par un mécanisme d’engrenage, la crise s’étendit à tous les secteurs de la vie économique américaine, dont la prospérité reposait sur le crédit. L’effondrement des prix, l’accumulation des stocks invendables et le manque de liquidités placèrent un grand nombre d’entreprises dans une situation difficile qui les contraignit à licencier leurs employés. Tandis que la production industrielle chuta de moitié entre 1929 et 1932, des millions de travailleurs se retrouvèrent du jour au lendemain sans emploi. Les 4 millions de chômeurs recensés en 1930 devinrent 8 millions en 1931 et 12 millions en 1932, soit plus d’un quart de la population active américaine.

La grande dépression

Si les ouvriers non qualifiés et les Noirs furent durement touchés par cette récession, ils ne furent pas les seuls, comme en témoigne cette photographie d’une manifestation de chômeurs dans Times Square, à New York, le 8 novembre 1930. Portant pour la plupart une pancarte indiquant leur profession, les chômeurs offrent leur force de travail contre la somme d’un dollar par semaine. Très hétéroclite, cette foule est composée aussi bien de représentants de la petite bourgeoisie exerçant des professions manuelles variées » agriculteurs, portiers, concierges, cuisiniers, peintres en bâtiment, pompiers, etc., que de « cols blancs », que l’absence de pancarte et la mise plus recherchée permettent d’identifier. Parmi ces demandeurs d’emploi figurent également quelques femmes, plus vulnérables en raison de leur manque de qualification professionnelle. Ainsi ce cliché illustre bien le désarroi de la population active, réduite à accepter un salaire dérisoire pour tenter d’échapper à la misère qui s’installait alors dans les grandes villes américaines. L’Europe ne fut pas à l’abri de cette Grande Dépression, en raison d’une part des liens économiques qui unissaient l’Allemagne, l’Autriche et la Grande-Bretagne aux États-Unis depuis la guerre, d’autre part du déclin des exportations américaines qui entraîna dans son sillage celui du volume des échanges internationaux. L’Allemagne, en particulier, dont les crédits américains alimentaient l’industrie, fut à son tour durement atteinte dès décembre 1930, présentant des symptômes de crise analogues à ceux des États-Unis » taux de chômage de 17,5 %, recul de 40% de la production manufacturière, effondrement des prix... Une autre photographie d’une foule cherchant à pénétrer à l’intérieur d’une caisse d’épargne d’une ville allemande traduit bien l’angoisse qui s’est alors emparée des milliers d’épargnants, menacés par les faillites en cascade.

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