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La Mort De Rois

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ous arrêter et de nous empêcher de mener à bien notre rassemblement», a-t-il ajouté. Après leur interpellation et leur conduite au commissariat d’El Madania où ils ont été interrogés, les membres du CNDDC ont été conduits, à bord de véhicules de police, jusqu’à la place Tafourah, à Alger-Centre, pour éviter toute autre tentative de rassemblement près de la Présidence. Samir Larabi dénonce cette énième atteinte à la liberté de manifester et les intimidations exercées à leur égard à chaque fois que leur organisation initie une manifestation pacifique. «En fait, le pouvoir, avec toute les fausses réformes qu’il a initiées, ne va pas nous duper. C’est une démocratie de façade, rien de plus», a-t-il regretté. Pour lui, le pouvoir ne veut pas entendre parler de revendications d’ordre social. Il fait l’impossible pour que la population ne s’organise pas. Le système ne veut pas être en confrontation directe avec un bloc social organisé, structuré et porteur de revendications claires et légitimes. Cette situation va accroître sa fragilité et mettra à nu ses faiblesses. «DISCRIMINATION ET HUMILIATION» «Le pouvoir encourage l’anarchie et cultive le désordre. Il pousse les gens à se lancer dans l’émeute, à se suicider, à voler, à la délinquance, à la harga. Son objectif est de provoquer en nous un sentiment de lassitude et de résignation pour nous dissuader de ne plus rien entreprendre afin de ne pas changer notre misérable situation» a-t-il tempêté. «Lors de leur intervention, les policiers ont procédé à des interpellations au faciès. Ce qui est une discrimination de plus et une humiliation de trop infligées à tous les Algériens» a-t-il encore tonné. Pour lui, en dépit de toutes les pressions qu’ils subissent de la part du pouvoir, la logique émeutière ne fait pas partie du mode opératoire et de la façon de militer de son organisation, qui privilégie l’action et la lutte pacifique jusqu’à satisfaction de revendications légitimes. Le CNDDC réclame un emploi décent

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es membres du Comité national pour la défense des droits des chômeurs (CNDDC) ont été interpellés par la police, hier matin, devant le siège de la Présidence, où ils devaient organiser un rassemblement de protestation avec pour slogan «Rassemblement pour la dignité», a indiqué Samir Larabi, porte-parole de l’organisation, joint par téléphone. Un autre groupe composé de sept personnes, qui avait passé la nuit à la Maison des syndicats, a également été interpellé par la police à Dar El Beïda pour l’empêcher de rejoindre les protestataires. «L’un des policiers a lancé à la cantonade qu’il était à la recherche, parmi les chômeurs, d’un dangereux criminel», a ajouté avec étonnement la même source. «Les éléments de la police ont procédé à des interpellations dès notre arrivée devant la Présidence. Ils ne nous ont même pas laissé le temps de humer l’air ambiant», rapporte le parte-parole du CNDDC. «Les éléments de la police nous ont indiqué qu’ils avaient reçu des instructions afin

pour tous les chômeurs, une allocationchômage à hauteur de 50% du SNMG pour tous les demandeurs d’emploi, l’attribution d’une assurance sociale et un accès gratuit aux loisirs et aux transports, l’association des comités de chômeurs dans l’élaboration des politiques de l’emploi, le contrôle des offres et de la distribution des offres d’emploi, la suppression du service militaire pour les jeunes de plus de 25 ans et la réduction de sa durée à six mois. Le porte-parole du CNDDC se dit solidaire des luttes des travailleurs de tous les secteurs d’activité qui militent pour l’amélioration de leurs conditions de travail, notamment ceux des hôtels El Aurassi et Sheraton. Par ailleurs, Samir Larabi lance un appel aux syndicats autonomes, au mouvement associatif et aux partis politiques pour qu’ils se solidarisent de manière active et concrète avec le combat des chômeurs pour rendre la question de la lutte contre le chômage et la précarité de l’emploi au centre de leurs préoccupations. Meziane Cheballah

LES SYNDICATS DE L’ÉDUCATION MAINTIENNENT LEUR APPEL À LA GRÈVE ILLIMITÉE

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inq syndicats autonomes du secteur de l’éducation observent, à partir d’aujourd’hui, une grève illimitée pour certains et reconductible pour d’autres, pour leurs revendications socioprofessionnelles. Les initiateurs de cette action de protestation s’attendent à une forte mobilisation qui serait motivée par l’adhésion de la majorité des syndicats du secteur à une plateforme de revendications commune, visant en premier lieu l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs. La dernière annonce faite par un responsable du département de l’Education concernant l’attribution de plusieurs primes au profit des travailleurs du secteur n’a pas dissuadé les protestataires. L’action est maintenue par le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), le Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) et le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest), qui entament à partir d’aujourd’hui un débrayage national. Pour les représentants des travailleurs, les attentes ne se limitent pas au régime indemnitaire : «Même si M.

L’école risque la paralysie

Benbouzid a annoncé une mise à niveau du régime indemnitaire, les questions cruciales telles que la révision du statut de l’enseignant et les modalités de gestion des œuvres sociales ainsi que l’établissement d’une retraite après 25 ans de service restent en suspens», souligne M. Larbi, porte-parole du Cnapest. Le CLA est au même degré de mobilisation. «Il n’y a rien de concret. Ce qui a été annoncé est un ensemble de primes et indemnités dont ont bénéficié auparavant des fonctionnaires des autres secteurs de la Fonction publique. Le ministère a, certes, annoncé son intention d’aligner les travailleurs de l’Education sur les autres fonctionnaires, mais pour le moment, il n’y a rien d’officiel», précise Iddir Achour, secrétaire général du CLA, qui est partant pour une grève de trois jours reconductible. Ce syndi-

cat tiendra mercredi son conseil national pour statuer sur la suite à donner au mouvement de protestation, précise le même syndicaliste. De son côté, le Snapest juge «insuffisantes» les mesures décrétées par le ministère et maintient son appel à la grève illimitée à partir d’aujourd’hui. «Le conseil national du Snapest estime que les primes et autres indemnités annoncées par la tutelle restent en deçà des attentes des enseignants. Plusieurs lacunes sont également à prendre en charge, concernant notamment notre statut qui définit notre plan de carrière, les œuvres sociales et la retraite. Ce que nous allons défendre bec et ongles», soutient M. Meriane, porte-parole du syndicat précité. Les travailleurs du secteur attendent des résultats Fatima Arab concrets à travers cette action.

BENBOUZID : «PLUS RIEN NE JUSTIFIE LA GRÈVE»

Dans un communiqué rendu public, hier, le ministre de l’Education a appelé les enseignant «à faire preuve de sagesse et de responsabilité». Tout en rappelant les mesures prises pour l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs du secteur via l’augmentation des différentes primes, le ministère estime que «plus rien ne justifie le maintien de l’appel à la grève». F. A.

Les travailleurs des communes se joignent à la contestation sociale. Le Conseil national du secteur des communes (CNSC), affilié au Snapap, prévoit d’observer une grève de trois jours les 23, 24 et 25 octobre avec, en prime, un rassemblement à Alger le 24 octobre devant le Palais du gouvernement. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, les représentants du syndicat se sont indignés contre la diffusion, par la télévision et les radios d’Etat, d’un communiqué faisant état de la signature des décrets relatifs au statut particulier et au régime indemnitaire des travailleurs des communes et qui avait motivé la suspension de leur mouvement de protestation du 26 septembre dernier. «Le CNSC dénonce cette attitude qui s’apparente à une véritable volte-face des pouvoirs publics dans la gestion du statut particulier des travailleurs, d’autant qu’aucune publication au Journal officiel n’a suivi l’annonce des décrets en question», est-il écrit dans le communiqué du syndicat. Parmi les revendications des travailleurs des communes figure notamment leur association à l’élaboration du statut particulier et du régime indemnitaire des travailleurs des communes. «D’ores et déjà, il nous a été donné de constater que deux projets de statuts distincts semblent avoir été élaborés et dans lesquels des discriminations flagrantes sont à relever, à l’exemple de l’intégration des conseillers techniques exerçant auprès du wali en tant qu’administrateurs territoriaux», est-il souligné. Par ailleurs, le CNSC dénonce «avec force» la dernière tripartite qui a traduit, dixit les représentant du syndicat, le «cynisme» et le «leurre» que le gouvernement et l’UGTA ont réservé aux revendications des travailleurs et des retraités. Le 21 octobre, le CNSC réunira ses troupes pour peaufiner sa stratégie et préparer

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