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La Presse Au 19Ème Siècle

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se, et ce malgré une situation politique assez trouble :

- Une partie des Français fidèles àla révolution et àl'empire refusent le retour des bourbons en Louis 18, l'autre partie est quant à elle fidèle a louis 18. Et subissent toutes deux la pression et les attaques des ultraroyalistes.

- Le gouvernement est assuré tour a tour par des tendances rivales, chacune apportant une nouvelle loi sur la presse. Et parmi les 4 ordonnances publiées par Charles 10, (1824-1830), l'une d'elle, (ordonnance Poliniac), prévoie de supprimer toutes les autorisations de parution pour ne laisser renaître par la suite que les feuilles favorables au régime.

Cette nouvelle est très mal accueillie, le national, avec a sa tète Adolphe Thiers, organise la résistance. Son appel est entendu et concourt au déclenchement de ce que l'on va appeler les 3 glorieuses, les émeutes du 27, 28 et 29 juillet 1830.

A l'issu de cette période de restauration le journal n'est plus seulement n'est plus seulement spectateur de l'événement, mais il en est aussi acteur.

Juillet 1830-1848, la monarchie de juillet

A la suite des événements de juillet, Louis Philippe succède à Charles 10. D'une certaine manière, la monarchie de juillet va accorder une plus grande liberté a la presse, avec notamment les lois d'octobre et décembre 1830, mais les pressions que rencontre Louis Philippe, àla fois attaqué par les républicains et les légitimistes, l'obligent à sévir et à poursuivre fréquemment les journalistes.

Cette époque est marquée par la prolifération des journaux comme le charivari, où l'on publie telle que la célèbre "poire". Cette estampe de Louis Philippe donna lieu a un procès dont le verdict fut reprit par le charivari lui-même, mais avec une mise en page bien particulière, (une poire).

Pendant cette période, la presse n'est donc pas totalement 'libre', en 1835, la censure est finalement rétablie. Il faudra attendre la révolution de 1848 pour que le pouvoir révise de nouveau ses positions.

1848-1852, la seconde république

Avec la seconde république, plus de cautionnement, ni de droit de timbre, ce qui va largement contribuer et encourager la prolifération des titres. On voit apparaître des journaux tels que : La vraie république, l'ami du peuple, ou encore l'ère nouvelle.

Mais cette situation de pseudo liberté est éphémère et à la suite des affrontements entre les ouvriers contre la fermeture des ateliers nationaux et l'armée, le cautionnement est rétabli. En 1852, le résultat du referundum reconnaît le nouvel empreur.

1852- septembre 1870

Dés son arrivé au pouvoir, Louis Napoleon Bonaparte agit comme son oncle. Les journaux sont alors soumis au système des avertissements :

-Le premier est sans effet.

-Le second provoque la suppression du titre pour une période donnée.

-Au troisième, il y'a suppression pure et simple du journal.

Napoléon III, fait donc appelle à l'autocensure, les journaux doivent surveiller eux même le contenu de leur article pour éviter les ennuis. Parallèlement àcette censure, Napoléon III favorise le développement d'une presse apolitique qui va faire fureur.

A la fin des années 1860, l'empire et de plus en plus faible et l'empereur est de moins en moins capable d'exercer des contrôles aussi réguliers et efficaces qu'à ses débuts. Le 11 mai 1868, une loi supprime les avertissements, de plus, la presse participe activement àl'affaiblissement de l'empire et démontre une fois de plus, comme elle l'avis fait en 1830, l'importance de son audience et de son impact. Elle précipite finalement la chute de l'empire en appelant à la guerre contre l'étranger.

Le 4 septembre 1870, c'est la fin de l'empire et malgré la guerre la presse est enfin débridée.

La proclamation de la commune de Paris, le 18 mars 1871, provoque une presse abondante et enflammée, mais ces journaux ne peuvent encore franchir les limites de la capitale. La semaine sanglante, (21-28 mai 1871), provoque un écrasement total de la presse des fédérés, comme de l'ensemble des forces révolutionnaires. Des crises comme celle ci, ou celle de 73, (tentative de restauration monarchique) font que la république reste vulnérable et tous les moyens sont bons, notamment pour MC Mahon de faire gagner les monarchistes aux élections, c'est ainsi, qu'il organise toute une série de mesures et de poursuites judiciaires souvent arbitraires, on dénombre plus de 2000 procès de presse en quelques semaines.

En 1877, les républicains sortent finalement vainqueur des élections et vont immédiatement mettre en chantier des projets pour établir définitivement un statut a la presse. Notamment avec la loi du 29 juillet 1881.

Cette loi garantie la liberté de publication et de diffusion des écrits. Désormais, pour publier un journal il suffit d'une simple déclaration du directeur des publications et du dépôt d'un certain nombre d'exemplaires .Les pouvoirs publics n'ont aucun droit sur la presse, les seuls délits qui subsistent sont :

Diffamation envers un particulier.

Provocation directe aux crimes et aux délits.

Incitation a la désobéissance des militaires.

Offense au président de la république

Diffamation du corps des constitués.

La liberté de la presse est totale, les limites annoncées précédemment permettent simplement le respect et la protection d'autres droits fondamentaux, comme par exemple, le respect de la vie privée.

C'est ainsi, qu'après près d'un siècle de pseudo liberté et de combat, que la presse française se retrouve par la loi la plus libérale de monde.

De nos jours, ce texte sert encore de référence .

Ce résultat, plutôt positif, est le fruit d'un combat, àla fois politique et social.

Les progrès techniques

Les progrès techniques réalisés au 19 eme siècle ont effectivement un rôle très important dans la conquête des masses.

En 1818, on met au point une encre spéciale pour l'imprimerie que l'on peut fabriquer industriellement.

En 1819, Lorilleur introduit l'encrage par rouleau, mais la composition reste manuelle.

C'est également àcette époque que l'on introduit la stéréotypie dans les techniques d'impression, on peut désormais fabriquer plusieurs moules d'une même page, afin d'accélérer le tirage.

L'impression elle-même va connaître des mutations essentielles.

En 1811, pour le Times, est mis au point une presse mécanique permettant de doubler le rendement, on imprime désormais 300 feuilles/heure.

En 1814, l'introduction de la vapeur pour faire fonctionner les presses fait passer le rendement a 1100 feuilles/heure.

Mais jusqu'à présent, si la technique de l'imprimerie a fait des progrès considérables, les presses sont toujours plates et le papier en feuille et c'est pour la première fois en 1845 qu'on réalise une forme imprimante cylindrique, ce qui permet l'arrivée, entre 1860 et 1870, des premières rotatives utilisant le papier en bobine, de 1100 exemplaires en 1870, on passe à 50 000 en 1900.

Il s'opère également un changement au niveau du papier en lui-même. Jusqu'en 1865, les imprimeurs n'utilisent que du papier chiffon, en 10 ans, il est remplacé par le papier de bois, beaucoup moins onéreux et disponible en plus grande quantité.

Logistique de l'information

On constate également une évolution au niveau de la logistique de l'information.

D'une part avec les chemins de fer et l'extension des réseaux qui permettent d'améliorer le service des postes, c'est à dire pour la presse des délais plus courts, pour la transmission des informations, mais aussi pour le service des abonnements.

De même, la mise au point du télégraphe électrique concourt à la rapidité de transmission des dépêches, (auparavant, il fallait avoir recours

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