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La Religion En France a l'Epoque Moderne

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mière devient vrai cérémonie à Paris début XVII à Paris est se généralise un siècle plus tard. L’enfant doit être suffisamment âgé et instruit pour comprendre ce qu’il va faire. Organise de grandes cérémonie à Paris (St-Sulpice) mais bcp moins impressionnantes en Province. Etape essentielle pour vie des garçons d’environ de 14 ans et les filles de 12 ans. Communion marque l’entrée dans la vie adulte.

Le Mariage. Préliminaire à la fondation d’une nouvelle famille chrétienne. Concile de Trente impose présence d’un prêtre pour valider l’union et des conditions d’âge : 21 ans pour H et 18 pour F (sinon consentement des parents). Pas de mariage pdt avent et carême. Mariage tardif (24ans pr F et 26ans pr H en moyenne) et abstinence se prolonge assez tard. Conceptions prénuptiales et illégitimes très rare jusque 1750. Enormément de gens se marient, les rares exceptions Concernent les religieux (Ordonné ou femmes membres du clergé régulier).

La mort est un moment capital puisqu’elle inaugure l’entrée dans la vie éternelle, mais il est indispensable au salut de mourir muni des sacrements de l’Eglise. Sentant sa fin prochaine, le fidèle fait appeler le prêtre, se confesse , reçoit l’absolution des péchés, le viatique (eucharistie pour mourant), et enfin l’Extrême-onction (appliquer sur organe des 5 sens, source du péché (en cas d’urgence, que sur les yeux et en cas de peste, avec une baguette)). Le mourant redoute plus le jugement qui suis le trépas que la mort elle-même, mais le prêtre et de plus en plus vue comme un funeste présage, l’indispensable passeur d’âmes.

Ainsi, du berceau à la tombe, l’Eglise marque profondément le temps ordinaire du paroissien.

b) Les pratiques obligatoires : la semaine et l’année liturgique

Dès première communion, jeunes chrétiens sont tenus à des pratiques obligatoires journalières, hebdomadaires, annuelles.

Première de ces pratiques : Prières du matin et du soir (forts longues), dont l’oublie= péché qu’il faut confesser, prière avt et après repas et actions importantes

Messe et repos dominical : obligatoire pour tous sauf raison majeur (maladie). Seul le sermon est compréhensible car c le seul moment ou l’officiant ne parle pas latin. L’assistance est passive.

Fêtes d’obligation : comme le dimanche, double obligation de l’assistance à la messe et du repos. Nombres variables selon les diocèses mais partout le nbr diminue au fil du temps pour éviter la profanation des fêtes et améliorer le sort des travailleurs journaliers. Au total, à la veille de la Révolution, il y a entre 70 et 80 dimanches et jours de fête par an, soit 1 jour sur 4 ou 5.

Confession obligatoire au moins une fois par an, Concile de Trente réitère cette obligation. Curé généralement sévère au confessionnal, parfois s’inspirent des Instructions aux confesseurs de Charles Borromée, allant jusque refuser l’absolution. Les prêtres les plus compréhensifs sont qualifié de laxistes. Confession difficile pour le pénitent car le curé est un familier, il préfère donc se confesser aux missionnaires de passage.

La vie des paroissiens est régie par un calendrier liturgique mis en place à partir du rythme de vie des paysans : ce qu’on appelle le calendrier agro-liturgique. (ex : le jeun du carême au printemps, lorsque les réserves des greniers viennent à manquer.)

c) Pratiques facultatives

La foi du chrétien peut s’exprimer par des pratiques de dévotion facultatives en donc méritoires :

Surinvestissement lors des pratiques obligatoires, prière supplémentaire Chapelet et rosaire (prière à la Vierge : credo puis 15 dizaines d’Ave Maria pour rosaire, 5 pour chapelet, séparé par un pater), assistance aux Vêpres dimanche et jours de fête, jeûne pdt l’Avent en plus du Carême, l’abstinence mercredi en plus du vendredi, confection et communion fréquentes (fréquente pdt Pâques mais exceptionnelle de façon hebdomadaire).

Œuvres de charité : 7 œuvres de miséricorde corporelle (donner à manger, à boire, loger pèlerins, visiter les prisonniers et les malades, vêtir les nus et ensevelir les morts)et 7 de miséricorde spirituelle (instruire les ignorants, convertir les pécheurs, consoler les affligés, conseiller ceux qui en ont besoin, supporter les défauts d’autrui, pardonner à ses ennemis, prier pour les vivants et les morts)

Affiliation à une confrérie et la participation à des pèlerinages

d) Les grandes controverses théologiques

Fin guerre de religion, reconnaissance du protestantisme, lente application des décisions tridentine entraîne dans première partie du XVII un dvp des controverses religieuses.

Parti dévot : existe début règne Louis XIII, veut aider à la sanctification personnelle de ceux qui s’y réfèrent et travailler au règne de Dieu ici-bas (action politique) : veulent rapprochement roi de France avec les Habsbourgeois pour défendre les intérêts de l’Eglise Romaine face à l’Islam et aux puissances protestantes. « dévots » s’opposent sur ce point par les « bons Français » qui estiment que politique royal doit d’abord servir les intérêts de la France, vite soutenu par Richelieu. Compagnie du Saint-Sacrement, apparut en 1627 et interdite en 1660 par Mazarin incarne le mieux le parti dévot. Sont très influents mais leurs excès lassent. St contre l’absolutisme, une des raison de leur perte.

Parallèlement au dvp du parti dévot, littérature religieuse connaît grand succès, qq soit le genre, permet diffusion de pensée religieuse : augustinisme (pensée de st-Augustin (354-430) entièrement centrée sur 2 pb majeurs : Dieu et le salut de l’homme, perdu par le péché originel, sauvé par la grâce), thomisme (ensemble des doctrines philosophiques et théologiques de st Thomas d’Aquin (1225-1274) qui s’organisent autour de l’idée d’une harmonie entre la foi et la raison), molinisme (doctrine du jésuite Molina (1535-16) qui pose pb des rapports entre liberté de l’homme et grâce divine. L’H joue un rôle imp ds son salut, le péché originel ne l’a pas entièrement déchu). Cela entraîne l’apparition de la doctrine théologique janséniste qui ce base essentiellement sur l’augustinisme dans sa forme la plus pessimistes : la grâce divine n’est accordé qu’à un petit nbr d’élu prédestiné.

L’apparition de courants aussi excessifs provoquent, par réaction, les différentes formes de libertinage (cf III).

Aussi renforcement du Gallicanisme (doctrine qui cherche à assurer l’autonomie de l’Eglise de France au sein de l’Eglise catho romaine et à préciser son statut face au pape et au pouvoir royal) avec notamment le concordat de 1516 qui assure au roi la nomination des évêques sous réserve de l’investiture accordé par le pape et la montée de l’absolutisme : le roi étant le maître absolu dans son royaume, il a un droit de regard sur les affaires ecclésiastiques.

II) Le protestantisme

a) Les origines de la réforme

L’angoisse du salut, question qui inquiété l’ensemble des fidèle au début de l’Ancien Régime. C’est sur ce point qu’une première séparation va devenir visible entre catholique et protestants. En effet l’Eglise pour rassurer ses fidèles va mettre en place tout un protocole comme la vénération de toute sorte de saints, la multiplication des pèlerinages, la recherche et la possession de reliques et surtout la multiplication des sacrements. Les élites veulent une approche plus simple, moins superficielle et formaliste, ils proposent une dévotion individuelle et ils abandonnent la lecture des « ars moriendi » imprimé à la demande de l’Eglise pour apprendre à bien mourir et surtout ils refusent une quelconque comptabilité de la mort.

Les abus de l’église vont aussi être une cause majeur, en effet apparait une forte exaspération chez de nombreuses personne face à l’exploitation des fidèles. En effet le Pape à mis en place la pratique des indulgences. L’Eglise donne une indulgence moyennement financement et cette dernière est censé limité le temps passé dans le purgatoire de l’âme du défunt. Le purgatoire est une sorte de no mans land entre la terre et le ciel ou les âmes errent plus ou moins longtemps en attendant d’atteindre le paradis, il est évoqué dans l’Ancien Testament dans les Prophètes à l’intérieur du livre des Maccabées. En plus de ce détournement financiers imputable à la comptabilité de la mort, le luxe dans lequel certain membre du haut clergé vivent est en contradiction totale avec les valeurs chrétienne, si on ajoute à cela le cumul des charges donc des bénéfices les abus entraine le mécontentement de nombreux chrétiens favorisant une réforme.

A cela s’ajoute l’arrivée du mouvement humaniste, et notamment la traduction proposé par Erasme en 1516 de l’ancien testament qui varie énormément de la bible utilisé à l’époque celle traduite au Vème siècle par Jérôme : la vulgate.

b) Le luthéranisme

Il est né en Allemagne en 1517, à l’origine de cette nouvelle doctrine un prêtre : Martin Luther (1483-1546). Il publie 95 thèses qu’il affiche aux portes de plusieurs églises. Il s’inspire des épitres de Paul qui dit que toute Esperance sauve l’homme. Les thèses

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