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La Satire Dans Zadig

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porte alors cette tablette aux juges qui condamnent Zadig à l'exécution. Mais au moment de l'exécution, un perroquet ramène le morceau manquant et tire Zadig d'affaire. Que penser alors d’une justice rendue juste par un perroquet ?

Cela en dit long sur l'efficacité de la Justice à cette époque...

II.

La satire de La Religion :

Les prêtres sont tout d'abord montrés comme des êtres occupés à dresser les hommes les uns contre les autres pour des raisons insignifiantes, on peut principalement le constater dans « Les Disputes et Les Audiences » et « L'Envieux »:

Par exemple:

« Faut-il ou non manger du griffon ? » En effet c'est une très intéressante question... Surtout que le griffon n'existe pas !

De plus quelle que soit la réponse fournie, l’archimage Yebor, qui voit le mal partout, voudra empaler tout le monde. Derrière cet archimage Yébor, se cache en fait l'anagramme de l'évêque Boyer qui est l'ennemi juré de Voltaire.

Dans « Les Disputes et les Audiences », deux sectes se disputent sur une question vitale,

« Faut-il rentrer dans le temple du pied gauche ou du pied droit ? »

Quant aux mages blancs et aux mages noirs, ils se disputent sur question tout aussi importante que la précédente, « De quel côté faut-il se tourner pour prier ? »

Mais les prêtres dans Zadig ne sont pas seulement obtus d'esprits, ils sont aussi cupides, avares et corrompus. On peut nettement le remarquer, dans « Le Bucher », dans lequel les religieux tirent du profit d'une horrible tradition qui dit que les veuves doivent être brulées sur le même bucher que leur défunt mari. Et quand Zadig donne une solution, il échappe de peu au bucher que les religieux avait préparé pour lui, furieux de voir le profit de cette horrible tradition s'échapper.

D'ailleurs Voltaire dit dans « L'Envieux »:

« Un ami vaut mieux que cent prêtres »

III.

La satire des Faux Savants:

On le remarque dès le premier chapitre, « Le Borgne »:

Les savants ne sont pas traités de meilleure façon que les juges ou les prêtres. En effet Zadig étant blessé à l'œil, on fait venir Hermès, un grand médecin pour le soigner. Mais c'est son œil gauche qui est blessé, Hermès affirme que « les plaies de l'œil gauche sont inguérissables » et il prédit même le jour et l'heure où Zadig perdra son œil, ce qui est tout simplement ridicule et impossible.

De plus, Hermès qui sait que l'œil de Zadig s'est guérir de lui-même « l'abcès ayant crevé de lui-même » écrit quand même un livre disant que son œil n'aurait pas dû guérir !

Dans « Le Basilic », le médecin du seigneur Ogul qui est obèse, lui prescrit pour maigrir de manger un « basilic cuit dans de l’eau de rose ». Pourtant cet animal (mythique) ne peut être vu et donc attrapé que par des femmes, ce qui est assez burlesque étant donné qu'il n'existe pas d'animal semblable.

Ce traitement est donc une baliverne inventée par le médecin pour masquer son incompétence.

Et évidemment, comme les prêtres et les juges, Voltaire dénonce la cupidité des médecins (et leur rancune). En effet, Zadig en guérissant Ogul par le recours à la gymnastique a privé de ses revenus le médecin d'Ogul. Il décide alors de l'empoisonner mais Zadig s'en sort in extrémis (grâce à une carte d'Astarté lui disant de venir).

Comme dans le domaine de la Justice et de la Religion, le bon sens, la raison et la vertu ne font pas partis du domaine des savants.

Voltaire s'attaque donc aux problèmes de la société Française de son époque de manière détournée.

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