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Le Personnage Principal

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défauts et n'étaient pas maitre de leur propre destin ( exemple : Jeanne dans une vie de Maupassant ), toutes les classes sociales étaient décrites ( les prostituées dans Nana de Zola ). Les personnages n'étant pas dans l'obligation de devenir attachant, le sentiment de dégoût est parfois provoqué. L'humain est donc décrit avec réalisme sans exécuter un seul exploit en étant simplement lui-même, nous avons donc dans ces romans le rejet absolu du registre épique. »

Réponse 7=

« Non, il peut être un anti héros, comme dans l'attrape coeurs de Salinger. »

Organisation du devoir :

Introduction=

a) présenter le thème de la dissertation de manière générale= ici le personnage principal du roman (appuyez vous sur vos recherches)

b) Resserrer sur la notion de héros

c) Replacer la question et la dévélopper

d) Problématique= Finalement le personnage principal se caractérise par ses actes.

e) Annonce du plan= le personnage héroïque/des personnages ambiguës.

Première partie : le personnage héroïque

ARGUMENT 1= Le Héros traditionnel

Développez ici une définition du héros puis donner un ou des exemples précis confirmant cette définition

ARGUMENT 2= Des personnages porte parole/représentants d’une lutte

Davantage dans les romans du XIXème siècle. Personnages ordinaires mais portant les marques du héros. Trouver des exemples chez Hugo ou Zola.

ARGUMENT 3= Le besoin de s’identifier à des héros

Développez ici le plaisir de voir l’extraordinaire dans la littérature, de sublimer la réalité. Faire le lien avec les villageois et leur point de vue sur Langlois lors de la battue au Loup.

Transition= Nous avons donc vu……

Deuxième partie= le personnage principal comme reflet de l’âme humaine

ARGUMENT 1= La mise en scène de la banalité

Faire référence ici aux choix de personnages qui n’ont rien d’exceptionnel. Recherchez des exemples (paysans, chez Giono le cas Saucisse)

ARGUMENT 2= La mise en scène de la médiocrité

Faire référence ici aux romanciers qui choisissent de dénoncer certains travers de l’âme humaine à travers leurs personnages (cherchez chez Maupassant)

ARGUMENT 3= Les anti héros.

Définition. Développez l’exemple de Langlois.

Conclusion sous forme de synthèse.

Quelle(s) vision(s) du "héros" de roman ces textes présentent-ils?

A. Chanson de Roland

B. Stendhal, la chartreuse de parme

C. D' Artagnan, A. Dumas

D. Sartre, La Nausée

A.) Redoutable est la bataille, elle se fait générale.

Le comte Roland ne se met pas à l’abri du danger,

Frappe de l’épieu tant que la hampe reste entière,

Au quinzième coup, il l’a brisé et rompu ;

Il met à nu Durendal, sa bonne épée,

Il pique des deux, va frapper Chernuble :

Lui brise le heaume où brillent des escarboucles,

Lui fend le crâne et la chevelure,

Lui fend les yeux et le visage,

Et le haubert qui brille, aux fines mailles,

Et tout le corps jusqu’à l’enfourchure.

Et son épée traverse la selle incrustée d’or,

Et elle s’arrête dans le corps du cheval,

Lui tranche l’échine sans avoir à chercher la jointure,

Les abat morts tous deux dans le pré sur l’herbe drue.

Puis il lui dit : « Vil truand, vous avez eu tort de venir ici.

De Mahomet vous n’aurez jamais d’aide.

Un lâche comme vous ne gagnera pas la bataille aujourd’hui. »

le comte Roland traverse le champ de bataille avec Durendal qui tranche et taille rudement.Il fait un énorme massacre de Sarrasins.On aurait pu le voir jeter les morts les uns sur les autres tandis que le sang clair s'étalait sur les sol.

B.) Où as-tu pris ce cheval?

Fabrice était tellement troublé qu'il répondit en italien:

-- _L'ho comprato poco fa_. (Je viens de l'acheter à l'instant.)

-- Que dis-tu? lui cria le général.

Mais le tapage devint tellement fort en ce moment, que Fabrice ne put lui répondre. Nous avouerons que notre héros était fort peu héros en ce moment. Toutefois la peur ne venait chez lui qu'en seconde ligne; il était surtout scandalisé de ce bruit qui lui faisait mal aux oreilles. L'escorte prit le galop; on traversait une grande pièce de terre labourée, située au-delà du canal, et ce champ était jonché de cadavres.

-- Les habits rouges! les habits rouges! criaient avec joie les hussards de l'escorte, et d'abord Fabrice ne comprenait pas; enfin il remarqua qu'en effet presque tous les cadavres étaient vêtus de rouge. Une circonstance lui donna un frisson d'horreur; il remarqua que beaucoup de ces malheureux habits rouges vivaient encore, ils criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne s'arrêtait pour leur en donner. Notre héros, fort humain, se donnait toutes les peines du monde pour que son cheval ne mît les pieds sur aucun habit rouge. L'escorte s'arrêta; Fabrice, qui ne faisait pas assez d'attention à son devoir de soldat, galopait toujours en regardant un malheureux blessé.

-- Veux-tu bien t'arrêter, blanc-bec! lui cria le maréchal des logis. Fabrice s'aperçut qu'il était à vingt pas sur la droite en avant des généraux, et précisément du côté où ils regardaient avec leurs lorgnettes. En revenant se ranger à la queue des autres hussards restés à quelques pas en arrière, il vit le plus gros de ces généraux qui parlait à son voisin, général aussi, d'un air d'autorité et presque de réprimande; il jurait. Fabrice ne put retenir sa curiosité; et, malgré le conseil de ne point parler, à lui donné par son amie la geôlière, il arrangea une petite phrase bien française, bien correcte, et dit à son voisin:

-- Quel est-il ce général qui _gourmande_ son voisin?

-- Pardi, c'est le maréchal!

-- Quel maréchal?

-- Le maréchal Ney, bêta! Ah çà! où as-tu servi jusqu'ici?

Fabrice, quoique fort susceptible, ne songea point à se fâcher de l'injure; il contemplait, perdu dans une admiration enfantine, ce fameux prince de la Moskova, le brave des braves.

C.) Arrivé là, chacun put voir et reconnaître la cause de cette humeur.

Un jeune homme... traçons son portrait d'un seul trait de plume : figurez- vous don Quichotte à dix-huit ans ; don Quichotte décorselé, sans haubert et sans cuissards ; don Quichotte revêtu d'un pourpoint de laine dont la couleur bleue s'était transformée en une nuance insaisissable de lie de vin et d'azur céleste. Visage long et brun ; la pommette des joues saillante, signe d'astuce ; les muscles maxillaires énormément développés, indice infaillible auquel on reconnaît le Gascon, même sans béret, et notre jeune homme portait un béret orné d'une espèce de plume ; l'oeil ouvert et intelligent ; le nez crochu, mais finement dessiné ; trop grand pour un adolescent, trop petit pour un homme fait, et qu'un oeil peu exercé eût pris pour un fils de fermier en voyage, sans la longue épée qui, pendue à un baudrier de peau, battait les mollets de son propriétaire quand il était à pied, et le poil hérissé de sa monture quand il était à cheval.

Car notre jeune homme avait une monture, et cette monture était même si remarquable, qu'elle fut remarquée : c'était un bidet du Béarn, âgé de douze ou quatorze ans, jaune de robe, sans crins à la queue, mais non pas sans javarts aux jambes, et qui, tout en marchant la tête plus bas que les genoux, ce qui rendait inutile l'application de la martingale, faisait encore également ses huit lieues par jour. Malheureusement les qualités de ce cheval étaient si bien cachées sous son poil étrange et son allure incongrue, que dans un temps où tout le monde se connaissait en chevaux, l'apparition

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