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Le droit à la vérité pour les personnes atteintes de démence

TD : Le droit à la vérité pour les personnes atteintes de démence. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  14 Octobre 2017  •  TD  •  981 Mots (4 Pages)  •  949 Vues

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Le droit à la vérité pour les personnes atteintes de démence

Informer en toute transparence VS cacher, déformer la réalité pour protéger ?

  1. Les vérités douloureuses sont-elles toujours bonnes à dire ? Et à redire ?

Faut-il lui annoncer une information difficile ?

  • Parmi les réalités qui ne sont pas toujours annoncées au malade, on trouve très souvent :
  • Le décès ou la maladie ou l’hospitalisation d’un proche (conjoint, amis, famille, mais également le décès du voisin de chambre)
  • La perte définitive du domicile, du caractère définitif du placement en institution (vente de la maison du malade)
  • Choix de ne pas annoncer les mauvaises nouvelles :
  • Protéger la personne
  • La volonté de protéger qui ?
  • Fondés ? relevant d’une décision réfléchie ?
  • Manque de savoir-faire, avec les appréhensions qui vont avec ?
  • Manque de compréhension de la personne
  • Intervention du psychologue :
  • En prenant la responsabilité de l’annonce à la place de la famille ou de l’équipe
  • Voulez-vous que je lui annonce moi ?
  • En accompagnant l’annonce
  • Souhaitez-vous que nous le lui annoncions ensemble ?
  • En accompagnant la démarche en amont et en aval
  • En travaillant avec la famille sur une préparation à l’annonce, avec les différentes formulations possibles, l’anticipation des réactions possibles et les façons d’y répondre
  • En prenant les choses avec la personne malade et ses proches
  • Choix d’annoncer les mauvaises nouvelles :
  • Principes éthiques et déontologiques : notion de respect de l’individu, de sa dignité, de son droit à savoir
  • Prétendre savoir mieux que le malade ce qui est bon pour lui
  • Approche de surprotection paternaliste et infantilisante enfermant le malade dans l’ignorance
  • Privation du droit à l’information sous prétexte d’une certaine vulnérabilité
  • Comme du droit à la prise de décision et à la prise de risque
  • La mise en œuvre de certaines pratiques sécuritaires peut aller à l’encontre du respect du droit des personnes
  • Idée de protéger la vie par des interdits et des actions directives sous prétexte de retarder la mort
  • Dire ou ne pas dire ? (retrouvé chez les parents pour l’enfant)
  • Problématique qui ne peut pas se résoudre en adoptant un point de vue binaire « pour/contre »
  • Infiniment plus complexe
  • Discutée au cas par cas
  • Si avis du psychologue sollicité :
  • Le but ne sera jamais de convaincre des proches des soignants de dire ou de ne pas dire
  • Mais de réfléchir ensemble à l’alternative qui semble la meilleure (ou la moins pire) dans une situation précise, d’une façon la plus éclairée possible
  • Le mensonge blanc (par omission) peut avoir des conséquences négatives car :
  • Il y a des choses qui se savent sans jamais avoir été dites
  • Inconsciemment, la personne peut se rendre compte que qqc ne va pas, qu’on lui cache qqc, sans arriver à le formaliser avec cohérence, d’où la possible apparition de troubles psycho-comportementaux qui expriment cette incompréhension
  • Nous ne sommes pas tous d’habiles menteurs
  • Par nos comportements, la personne malade peut ressentir la présence d’un non-dit
  • Evitement systématique d’un sujet
  • Perte de spontanéité dans notre réponse à une question
  • Malaise, signe que nous sommes mis en porte-à-faux
  • Cacher la vérité concernant la perte d’un être cher, c’est priver la personne de ka possibilité de faire son deuil
  • Quand le proche décédé est inexistant de la vie psychique du malade, on peut penser que cela ne porte pas à conséquences
  • Quand le proche décédé est attendu tous les jours par le malade, que son absence est difficilement supportée, qu’un sentiment de manque est présent, alors qu’il en est tout autre
  • L’absence injustifiée du proche peut donner lieu à des interprétations erronées chez le malade, dont les conséquences au plan psychologique peuvent parfois être pires que l’annonce d’un décès (il m’a abandonnée, il est parti avec une autre)
  • Si la vérité non-dite se voit finalement révélée, les réactions émotionnelles liées à l’information elle-même peuvent se voir accompagnées en plus de réactions émotionnelles négatives (colère, déception, honte) liées à la conscience d’avoir été trahi, ignoré, pas concerné
  • Des effets délétères d’une non-annonce existent
  • Mieux vaut plutôt réfléchir à comment accompagner l’annonce
  • Apprécier ce que la personne veut savoir
  • Annonce de la perte = peut avoir du sens pour la personne
  • Annonce des détails = discutable ?
  • Faut-il redire :
  • Etre attentif au souvenir de l’information
  • Comment allez-vous depuis cette triste nouvelle ?
  • Etre attentif aux réactions  

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