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Le langage trahit il la pensée?

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notre pensée et dans un premier temps, lorsque nous prenons trahir au sens d’infidélité à ce que l’on pense.

En effet, l’expression « les mots me manquent » ou « je ne trouve plus les mots » nous montre bien que le langage ne peut pas entièrement traduire une pensée, en particulier quand celle-ci contient beaucoup trop d’émotions, qu’elle est trop profonde. Le langage, même s’il contient un nombre énorme de mots, de formes qui permettent de multiples variations de phrase n’est donc pas capable de transmettre tous les messages envoyés par la pensée. A partir de ce moment la, nous pouvons donc penser que le langage trahit en quelque sorte la pensée étant donnée que par le manque du langage, elle ne peut pas resté fidèle a la révélation des émotions et par la même, ne respecte pas les messages envoyés par la pensée. Mais les messages envoyés par la pensé peuvent être trahit par bien d’autre manières. Comme par exemple le fait de dire « merci » « pardon » sans réellement le penser. Cela ne retransmet donc pas ce que nous pensons. C’est plutôt une forme de politesse que nous sommes obligé d’employer dans notre société. Cela s’appelle la fonction phatique du langage, c’est le fait de communiquer sans donner aucune information à un interlocuteur potentiel. C’est une fonction qui est donc socialement fondamentale mais qui ne relate pas forcément de la réalité.

Aussi, si la structure du langage n’est pas respectée, le locuteur risque de ne pas être comprit tel qu’il le voudrait étant donné qu’un mot n’est compréhensible et n’a de sens que par rapport à un autre. Si un problème de structure est fait lors d’un discourt, celui-ci sera incompréhensible. L’importance de cette structure est très exploitée dans le texte de Jean Tardieu. Nous voyons bien que les mots n’ont pas la plus grande importance dans une phrase, et c’est grâce à une structure respectée que ce texte est compréhensible. Il en est de même pour les problèmes de traduction d’une langue à l’autre, il faut comprendre le lien entre la pensée la parole, le langage. Mais comme la façon de penser et différente, il va falloir revoir le découpage conceptuel, et si cela est mal fait, la phrase pourrait avoir un tout autre sens et donc le sens de notre pensée serait trahit suite à une erreur de structure.

Le langage peut aussi trahir la pensé à cause d’un comportement excessif du à une situation précise. Par exemple, lors d’un moment de grand énervement, je peux dire des choses tout à fait infecte, puis revenir pour m’excuser en disant « excuse moi, les mots ont dépassés ma pensé ». Cela montre bien le fait qu’un simple comportement peut influer sur ma parole et ainsi faire que ma parole dépasse ma pensé et la trahisse donc. Par la même, une maladie peut modifier le sens de ma parole par rapport à ma pensée comme, suite a un AVC. La personne ayant subit cet accident cardio vasculaire peut avoir comme symptôme le fait de penser dire quelque chose, mais les paroles dites n’ont rien à voir avec cela. La maladie peut donc conduire à ce que le langage trahisse la pensée.

Tous ces éléments peuvent donc être des facteurs qui trahissent la pensée, la volonté du locuteur, et dans ce cas la, le langage n’est plus fidèle à la pensé étant donné qu’il ne la restitue pas telle quelle était.

Si nous prenons trahir dans le sens de révéler, nous pouvons nous intéresser au lapsus lingual très étudiés par Freud. Quand je fais un lapsus, je dis « ma langue a fourché », cela ne relève t’il pas d’un problème mécanique? Intéressons nous aux lapsus de contamination, c’est-à-dire lorsque je dis un mot pour un autre. Prenons un exemple, lorsque je pense énormément à un mot que je ne dois pas dire et que je dis à la place d’un autre mot qui y ressemble, j’ai donc dit le mot auquel je pensais réellement, mais sans la volonté de ma pensé. J’ai donc trahit ma pensé en disant quelque chose à la quelle je pensais mais que je ne voulais pas dire. Cela montre bien que le langage peut trahir la pensée mais à ce moment là, le langage reste tout de même fidèle à la pensé.

C’est-ce qui différentie ces deux sortes de trahison.

Voyons en quoi, malgré la trahison, le langage et la pensé sont indissociable.

Cela est longuement expliqué dans le texte de Merleau-Ponty Signes. Selon lui, on brise le langage si on en fait un code pour la pensé, c’est-à-dire si on ne le considère que comme un moyen de transmission, tel un ordinateur ou un portable ou tout serait fait sous forme de code qui permettrait une transmission exacte, et ainsi, le langage ne serait qu’un code pour la pensée et le langage serait donc entièrement extérieur à la pensée et ne servirait que de transmetteur. Le mot « brisé » employé par Merleau-Ponty montre bien que les différencier est impensable et que ce serait comme penser un vase en plusieurs morceaux, le langage et la pensée sont donc inséparables.

Il explique aussi que les mots sont en nous contrairement aux codes qui eux seraient complètement extérieur à nous. Parler est nécessaire lorsque l’on pense, on ne peut pas avoir de pensées sans langage, la pensée se fait dans les mots, à l‘intérieur même des mots. Penser la pensée et le langage comme un tout nous permet de comprendre qu’il puisse y avoir de la profondeur dans nos paroles et que c’est ainsi que nous pouvons transmettre des émotions dans nos paroles. De plus, il y a un travail de constitution de la pensée dans les mots, qui nous permet plus de précision, mais surtout d’ajuster notre pensé par rapport à notre langage.

Le langage et la pensé peuvent aussi être pensé comme deux éléments complémentaires. Le langage étant un outil concret nous

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