DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Les Estampes Japonaises

Documents Gratuits : Les Estampes Japonaises. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires
Page 1 sur 14

omi ........................................................................................................................ 5 4. Sumo et Acteur ............................................................................................................... 5 5. Faune et flore .................................................................................................................. 5 6. Le Fantastique ................................................................................................................ 5 7. Paysages ......................................................................................................................... 5 B.Evolution de la technique ................................................................................................... 6 1. Origines .......................................................................................................................... 6 2. Les Primitifs ................................................................................................................... 6 3. L’âge d'or ........................................................................................................................ 6 4. Le Déclin ........................................................................................................................ 6 III. L’influence de l’estampe japonaise sur le monde de l’art .................................................... 7 A.L’exportation de l’art grâce à l’ouverture au monde du Japon ........................................... 7 1. Une politique isolationniste qui rend tout échange impossible .......................................... 7 Cordier-Garoff -Levecq

Histoire de l’art : l’estampe japonaise 2. L’ouverture forcée du Japon ........................................................................................... 7 3 .Exportation de l’art japonais, en particuliers des estampes............................................ 7 B - De la fascination à l’inspiration des estampes japonaises ................................................ 8 1. Découverte d’une autre perspective ............................................................................... 8 2. Le mouvement impressionniste ...................................................................................... 8 3. Autres mouvements ........................................................................................................ 9 C. Les estampes japonaises toujours d’actualité, revisitées .................................................. 9

Cordier-Garoff -Levecq

Histoire de l’art : l’estampe japonaise

I.

A.

Contexte historique et technique de l’estampe japonaise

Le Japon à l’époque d’Edo (1603-1868)

1. Un changement politique et sociétal Après des siècles de bataille entre nobles pour le pouvoir, l’émergence du gouvernement des Tokugawa, qui siégea pendant plus de deux siècles et demi, assura une stabilité politique au pays grâce à la succession héréditaire. Ainsi, cette époque qui connut dans l’ensemble une période de paix et de prospérité économique, accompagnées d’un bouleversement culturel fut baptisée l’époque d’Edo, du nom de la ville prospère d’Edo désormais connue sous le nom de Tokyo. Le shogun, chef militaire dirigeant le Japon, isola le pays du monde extérieur en interdisant tout commerce et tout échange avec les étrangers. Une idéologie basée sur une hiérarchie de la société divisée en classes fut imposée aux sujets. Les daimyô, grands feudataires, vivaient luxueusement avec leur suite et leur domesticité ; les guerriers (samouraïs), d’origine noble ou paysanne, avaient le privilège de porter le sabre et constituaient l’armée privée du seigneur, leur code moral était basé sur l’honneur ; les paysans, producteurs de riz et de saké, étaient respectés, tout comme les artisans, créateurs d’objets et d’accessoires de luxe. Quant aux marchands, commerçants et industriels dont les plus prospères vendaient les étoffes luxueuses et le saké, ils étaient méprisés. Les artistes, les poètes, les acteurs, les courtisanes et les classes sociales de basses conditions représentaient les marginaux. 2. Une effervescence urbaine Edo, Kyoto et Osaka connurent un essor considérable, avec une population dense. Les marchands s’enrichirent, alors que les daimyô, habitués à un train de vie dispendieux, virent leur fortune décroître et s’endettèrent au profit des commerçants. L’alphabétisation du grand public s’accrut sous l’influence des riches marchands grâce aux écoles des temples où les moines dispensaient un enseignement. Cette population urbaine en pleine effervescence avide de divertissements puis de culture créa ses lieux de plaisirs, ses spectacles, sa littérature, sa poésie. Les marchands et propriétaires de théâtres recherchaient un média comme support publicitaire et les riches citadins un moyen de conserver le souvenir de leurs loisirs et de leurs idoles. Libérés des traditions et du monde féodal, on vit apparaître une nouvelle forme d’art : l’estampe ukiyo-e. Cette image multiple, bon marché, permettant une grande diffusion fut favorisée par une certaine liberté d’expression accordée par le chef du pays.

Cordier-Garoff -Levecq

Histoire de l’art : l’estampe japonaise 3. Des quartiers réservés Des quartiers réservés (kuruwa) s’étaient constitués dans les grandes villes. Dans la capitale, deux pôles d’attraction se développèrent : le quartier des théâtres et le quartier des plaisirs. Acteurs et courtisanes y connaissaient le succès. Tous ces attraits éphémères, liés au talent, à la beauté et aux divertissements, se prolongèrent dans les estampes créées à l’origine dans un but publicitaire, pour en devenir des thèmes essentiels.

B.

Technique utilisée pour créer les estampes japonaises

La technique choisie par les artistes pour diffuser les portraits des célébrités, annoncer les pièces de théâtre, promouvoir les objets de luxe, les textiles et le saké, orner les cartes événementielles des clubs privés, célébrer la nature et évoquer les plaisirs illicites, fut la gravure sur bois, en relief. 1 La xylographie Le bois utilisé était en général du cerisier, bois dur, aux fibres serrées. Il était découpé et gravé dans le sens des fibres du bois. Les bois se conservant longtemps, ils étaient souvent retravaillés et une planche détruite ou abîmée regravée L’artisan taillait la planche avec un couteau, en préservant le tracé et les aplats. Les contours du dessin apparaissaient en relief. Ce fut donc un art stylisé aux formes synthétiques, où la ligne se fit arabesque. Les couleurs jouèrent donc un rôle essentiel créant le rythme : modulant l’espace et accentuant les volumes.

2. Le papier Le papier des estampes, de type washi, est issu de fibres végétales ; l’épaisseur et la qualité diffèrent selon la composition. Le hôsho, renommé pour son opacité et sa blancheur, est destiné aux estampes polychromes de luxe, et existe en de nombreuses variétés. Le kôzo, fabriqué avec des fibres de mûrier mêlées à de la colle végétale est souple, de texture légère,

Cordier-Garoff -Levecq

Histoire de l’art : l’estampe japonaise semi-translucide, et absorbe l’encre facilement. Le gampi, aux fibres longues et soyeuses, peut être épais, sombre et opaque selon la quantité de fibres. 3. Un travail d’équipe Une estampe résultait de la collaboration de quatre personnes : l’éditeur qui coordonnait le travail ; l’artiste qui réalisait le dessin, parfois suggéré par un amateur ; le graveur qui épargnait le bois ; et l’imprimeur qui procédait au tirage. L’estampe était ensuite vendue en librairie ou par colportage. L’éditeur, qui en général finançait l’opération, commandait le dessin à l’artiste, qui le réalisait au pinceau et à l’encre de Chine sur un papier presque transparent. Le graveur appliquait cette feuille sur une planche encollée, dessin contre bois, en passant dessus une large brosse. La finesse du papier lui permettait de voir le dessin par transparence. 4. De l’estampe monochrome à l’estampe polychrome : une évolution de la technique La mise au point des techniques nécessaires aux calages successifs du papier sur plusieurs bois permit de passer des estampes en deux ou trois couleurs aux planches véritablement polychromes. L’artiste crée d'un dessin, parfois sommairement exécuté, à l'encre noire, éventuellement complété par des indications de couleurs. Ce dessin sert à graver autant de bois qu'il y aura de couleurs; le papier passera ensuite grâce au travail de l'imprimeur, successivement sur chacun de ces bois légèrement encrés. Le coloris léger et nuancé de l'estampe japonaise qui résulte de l'emploi de couleurs à base d'eau et de la technique du frottage à la main.

Cordier-Garoff -Levecq

Histoire de l’art : l’estampe japonaise

II.

Evolution de l'Estampe Japonaises

L'art de l'Ukiyo-e à été témoin de nombreuses

...

Télécharger au format  txt (24.6 Kb)   pdf (179.5 Kb)   docx (14.3 Kb)  
Voir 13 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com