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Les femmes en politique

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i n'était que de 0,7% fut multipliée par presque 20 et atteint les 13,8%. Tandis que celle des conseillères municipales passa de 3,1% à 35%. Les élections de 2001 furent témoins d'une très nette augmentation. De 3,4 points pour les femmes maires (passant de 7,5% à 10,9%) et de 11,3 points pour les conseillères municipales (qui passent de 21,7% à 33%). En ce qui concerne la part des femmes candidates aux conseils régionaux, elle est passée de 22,5% en 1986 à plus du double, soit 49,4% en 2004. Quant aux femmes élues, elles sont passées de 9,0% à 48% en 2010.

Les conseillers généraux sont élus au suffrage universel direct depuis la loi départementale du 10 août 1871, au scrutin plurinominal. La durée de leur mandat est fixée à six ans et ils sont renouvelés par moitié tous les trois ans : une moitié en même temps que les élections municipales, l’autre moitié avec les élections régionales. Les conseillers sont rééligibles indéfiniment. La part des femmes dans ces conseils généraux est passée de 0,7% à 13,8% de 1958 à 2011, soit une hausse de 13,1 points.

On observe que les élections par scrutin plurinominal sont propices à un plus grand nombre de femmes élues. Plusieurs sièges sont à pourvoir lors de ces élections, comme aux conseils généraux, leurs noms sont donc sur des listes. Si des candidats de cette même liste, hommes ou femmes, remporte le plus de voix, la liste alors arrivée en tête remportera un quart des sièges. C'est donc ce phénomène qui explique une plus grande hausse du nombre de femmes sur les bancs des élections au scrutin plurinominal.

De plus, avec les années 1990 s'instaure un débat au sein de l'Assemblée nationale pour une meilleure représentation des femmes en politique. Il conduit fin 1998 au dépôt d'un projet de loi relatif à l'égalité des femmes et des hommes. Il vise l'instauration de quotas, autant d'hommes que de femmes en politique (mais aussi dans la fonction publique, le domaine social t professionnel). En 1999 est votée une loi constitutionnelle sur la parité, permettant le vote de lois sur la parité homme femme.

Le 6 juin 2000, on vote la loi obligeant les partis à inscrire 50% de femmes sur les listes électorales (sans ordre préétabli). Elle est alors appliquée dès les municipales de 2001. Cette loi et le débat qui la précéda sont pour beaucoup responsables de l'importante hausse de la représentation des femmes en politique depuis la fin des années 1990 et le début des années 2000, comme on a pu le constater avec les chiffres précédents. En forçant les partis à présenter autant de femmes que d'hommes, on augmente donc considérablement le nombre de femmes candidates et irrémédiablement celui de femmes élues.

Pour preuve, en 1986 on comptait 27% de femmes parmi les candidats au élections des conseils régionaux, en 2004 elles étaient 49,4%. Encore plus impressionnant, la part de femmes élues est passée en 2004 à 47,6% et 48% en 2010.

Pourtant, malgré cette hausse constante du nombre de femmes représentées en politique, l'univers est encore largement conçu comme un univers masculin. Les hommes y semblent légitimes et les femmes « tolérées ». Cette ascension, cette quête féminine pour le monde politique semble se heurter à quelques limites.

Ce que l'on observe en premier, c'est que malgré une très forte hausse dans toutes ces différentes branches de la politique, le pourcentage de femmes en politique reste bien faible face à celui des hommes. En 2008, seuls 13,8% des maires sont des femmes en France. De même, si l'on compte, certes, 18,5% de femmes députés à l'Assemblée nationale, cela nous fait 82,5% d'hommes. Les même chiffres qui nous servaient à démontrer cette fabuleuse augmentation du nombre de femmes en politique sont maintenant incontestablement insuffisants. On retrouve presque autant d'hommes que de femmes candidats à l'Assemblée nationale, avec 41,6% de femmes. Pourtant, comme il est mentionné plus haut, seules 18,5% des députés élus sont des femmes. Il est invraisemblable de voir ce chiffre diminuer autant.

La France qui paraît être un pays symbole d'égalité est en mauvaise posture en ce qui concerne les femmes en politique. Elle est en 13ème position sur 15 dans les parlements des Etats membres de l'UE possédant une assemblée nationale ou une chambre unique en fonction des places occupées par les femmes selon une étude de l'Union interparlementaire menée en 2003. Cette étude montre que la France accorde une moyenne de 12,3% de places d'élues aux femmes. Comme contre-exemple, on peut se servir de la Suède, 1ère de ce classement qui accorde 45,3% de places à l'Assemblée aux femmes, soit pratiquement la moitié.

Par ailleurs, le système des quotas et la loi de parité du 6 juin 2000 ne cessent d'être sujets à controverse. En effet ces quotas semblent viser à rééquilibrer de force, par un texte de loi, ce qui ne l'est pas naturellement. Le débat reste ouvert, et la question qui se pose alors est la suivante : Ces quotas étaient-ils la bonne solution à la sous-représentation des femmes en politique ?

L'ancienne

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